10 Une nuit mouvementée

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PDV Lucie :

Elle fond en larme et on lui fait un grand câlin. Elle sent bon...

- Mais pourquoi je pense à ça maintenant !

- De quoi ?

Mince j'ai pensé à voix haute.........

- Rien Sophie, je me demandais juste si
j'avais rangé mon verre d'eau...

Ouf ! Je m'en suis bien sortie...

PDV Sarah :

Je me disais bien que Maeva était absente ces derniers temps, quand je lui parlais elle avait les yeux dans le vague et elle n'a pas pu venir ce soir. J'ai maaaaaaal putain, j'ai mal.

La mère de Sophie est rentrée :

- Les filles, les garçons ont fini de se
disputer, Lucas est partie donc une
chambre s'est libérée, quelqu'un ne veut
pas dormir ici ?

- Et bien maman, j'y vais.

- Sophie tu nous laisses ?

- Sarah, tu la fermes ! T'es qu'une gouine, tu
n'as pas ton mot à dire !

- Maman ! Excuse la...

- Non !

- Je peux comprendre.

- Bon tu viens Sophie ?

Elles sont parties. Je suis donc seule avec Lucie.

PDV Lucie :

Bon ben demain je vais tuer Sophie.

- Euh bon je vais me coucher moi. Tu
pleures ?

- Oui c'est pas grave.

- Mais si c'est grave ! Tu pleures !

Je suis triste pour elle mais je suis trop contente en même temps... Mais quelle ordure suis-je ?

- Non c'est pas grave, je vais me coucher.

- Bon d'accord...

Après un long moment passée dans le noir à essayer de dormir et à entendre Sarah pleurer elle dit :

- Lucie, je peux te faire un câlin ?

- Euh oui si tu veux.

Elle se tourne vers moi et me fait un câlin, elle pleure et s'endort dans mes bras. Je suis contente ou perturbée ? Sûrement les deux...

PDV Sarah :

Je la deteeesstee, je la deteeeste, aahhiiiii ! Je continue de pleurer dans les bras de Lucie. Elle sent bon... Je me sens comme dans un autre monde. Comme si je m'envolais. Il faudra que je pense à lui demander quel est son parfum... Mmmhh. Je crois que je m'endors. C'est bien, ça fait tellement longtemps que je m'étais pas endormie en quelques minutes seulement. Je me demande pourquoi.

Je suis au restaurant avec Maeva. On discute autour d'un bon café. Je l'aime. Elle me fait un bisou sur le front. Une serveuse arrive et nous demande si on aime. On aime. Il fait bon. Il y a un petit vent chaud. Le lever du soleil devant nous fait que tout autour de nous l'air est comme jaune orange. Ça sent bon. Comme une odeur de toast grillé. Je suis bien. Je me retourne vers Maeva. Elle me fait un clin d'œil. On reste comme ça à se regarder pendant longtemps. Puis un homme arrive. Je n'arrive pas à voir son visage. Comme si il n'était personne. C'est juste de l'ombre. Il attrape Maeva par l'épaule. J'essaie de l'empêcher mais je ne peux pas bouger. Je suis comme paralysée. Il fait un câlin à Maeva et fusionne avec elle. Les vêtements de cet homme tombent par terre. Il a disparue. Maeva se lève. Ses yeux sont noirs. Elle me crie dessus mais je ne comprends pas ce qu'elle dit. Il fait nuit. Alors qu'on était le début du jour. Elle s'en va et me laisse seule. Seule. Seule. À jamais seule.

J'ouvre un oeil. Le deuxième. Je regarde autour de moi. Je ne vois rien... Il fait tout noir. Mais c'est impossible. Les rideaux de Sophie ferment mal. Alors pourquoi il fait noir ? Je sens la même odeur que dans mon rêve. L'odeur de toast grillé. Bizarrement je me sens bien.

- Y'a quelqu'un ?

- Ah Sarah t'es réveillée, je n'osais pas
bouger pour pas te réveiller.

Lucie s'écarte de moi et je vois à nouveau.

- Ah Lucie...

- Oui ?

PDV Lucie

Ouaaah je suis gênéééee. Elle a dormi dans mes bras toute la nuit. J'ai pas pu résister, je lui ai fait un bisou sur le front. Si elle s'en est rendu compte, je suis foutue ! Sophie entre.

- Coucou les filles ! Bah. Elle est où Sarah ?

- Elle est dans la salle de bain.

- Ok. Entre nous, il s'est passé quoi ?

- Elle m'a demandé si elle pouvait me faire
un câlin et elle s'est endormie dans mes
bras...

- Tu rougis...

- Elle sentait bboonnn.

- Bon je vais voir où en est Sarah, tu viens ?

- Mais elle se douche peut être où elle se
change peut être !

- Non, on entendrait l'eau et elle prévient
toujours avant de se changer.

- Ok

On est rentrés dans la salle de bain. La fenêtre était grande ouverte et Sarah se tenait au rebord, elle allait sauter, je rappelle qu'on est au deuxième étage, si elle tombe mal elle peut en mourir. Elle est en train de se suicider !

Ma prof d'anglais. (Yuri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant