*après-demainisation*
Je me réveillais. En descendant, je vis France en train de boire un café.
- Bonjour... dis-je, encore toute endormie.
- Bonjour ! On va aller à la réunion, ça ne te dérange pas de rester seule ?
- Non, pas du tout.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que je n'allais pas rester seule.
- Amé ! Descends, on va bientôt y aller !
- But mom... soupira-t-il.
- Pas de mais !
- I'm so tired... we can't stay here ?
- En français, jeune homme.
- Nah, I don't want.
- Si, sinon...
- What ?
- Tu devras faire le repas de midi.
Il sursauta, prit son petit-déjeuner en quatrième vitesse, et alla s'habiller. Je montais avec lui, vu ce que j'allais faire, je ne pouvais pas rester en pyjama.
- Bien, maintenant, on peut y aller.
Ils partirent, et j'attendis quelques minutes avant de les suivre discrètement. L' adrénaline montait, de peur qu'ils me voient. Je me débrouillais quand même. Ils arrivèrent au bâtiment d'ONU. J'entrais à l'intérieur.
Elle ouvre une pièce dans le bâtiment d'ONU.
Je commençais à rechercher la pièce pouvant être ouverte par cette clé. J'étais limitée par le temps, et j'avais peur que quelqu'un me trouve à errer dans les couloirs ainsi. J'essayais d'ouvrir toutes les portes que je trouvais. J'avais l'impression qu'il y en avait une infinité, et que je n'aurais jamais trouvé à temps. Soudain, au fond d'un couloir, je vis une grande porte noire. Une énième fois, je mis la clé dans la serrure. J'entendis un petit "clic" significatif. La porte s'ouvrit. Enfin ! Je fus très heureuse. Pendant quelques secondes seulement, malheureusement. Des volutes de fumées noires s'échappèrent de l'ouverture. Et c'est là que je compris. Il m'avait eu. Je me contentais juste de regarder le mal que j'avais fait, complètement paralysée. Un bruit fort envahit mes oreilles. Ce devait être une alarme. J'entendis une porte claquer et des gens courir. J'entendis même ONU.
- Petite peste !
J'entendais ce qui se passait autour de moi, mais plus rien n'avait de sens. Je ressentais, j'étais dans le moment, mais ma tête était vide. Je vis France.
- Amé, j'emmène (t/p) autre part, elle doit être traumatisée.
- Maman, c'est quoi ces trucs noirs ?
- Voyons, ONU nous l'a expliqué, c'est les esprits d'anciens countryhumans ayant fait beaucoup de mal.
Je grinçais des dents à la mention d'ONU. Je me rendis compte que le mal que j'avais fait était encore plus grand que ce que j'avais imaginé. Si ça se trouve, je mettre mes amis en danger. À cause de moi. De moi.
Moi
Moi
Moi
Tout est de ma faute.
Je sers à rien.
J'aurais jamais dû suivre France.
Je ne leur fais que du mal.
Je voyais le paysage défiler devant moi. Je voulais qu'il ne se passe plus rien. Rien. Que le monde s'arrête. S'il vous plaît, juste un instant, pour moi. Quand France s'arrêta, j'étais au bord d'un lac, les yeux dans le vague. Les fumées noires prirent des formes plus "humaines" et commençaient à attaquer les countryhumans qui restaient. ONU s'approcha de moi, ses trois paires d'ailes battant furieusement l'air. Son visage habituellement calme était déformé par la haine. Ce n'était pas beau à voir.
- Petite conne ! À cause de toi, de puissants esprits on été libérés ! Tu n'aurais jamais dû venir ici ! Tout est de ta faute ! Meurs !
Sa voix était vibrante de colère.
- Je sais...
- Tu sais ?! C'est tout ce que tu as à dire ?
- ONU, calme-toi... ce n'est qu'une enfant...
- FRANCE FERME-LA !
Il me poussa. Mon corps partit vers l'arrière et je tombais dans l'eau.
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L'Amie de l'autre monde ~ Countryhumans x reader
FanfictionUn petit x reader fait par mes soins délicats ( si délicats puissent êtres mes soins ) !