Enemy to lover

« tu as ce pouvoir sur moi »

Vous voulez savoir la vérité ? Je vais vous la dire !

Ce que Rosalia vient de me dire, je l'ai encore dans ma tête alors que je suis dans les vestiaires actuellement. Elle m'avait exactement dis la même chose, il y a 5 ans, quand on s'est quitté...

J'avais 14 ans et elle 13, on était dans le même camping et on restait tout les deux 3 semaines là bas. Ça peut paraître long mais avec elle ça a parût passé 3 jours. Ce séjour là, nous avons passé tout notre temps ensemble, on avait un gros feeling et on était très proches nous deux jusqu'au dernier jour où on s'est embrasser et qu'elle m'a dit que rien ne pourrait marcher entre nous car elle est italienne et je suis espagnol... je me souviens de cette phrase « Pablo toi et moi ça ne pourra pas fonctionner... j'habite en Italie et toi en Espagne ici alors je suis désolé »

Je me demande d'ailleurs comment ça se fait qu'elle m'ai oublié, j'ai pas beaucoup changé pourtant ? A part la célébrité mais ça je ne peut rien y faire.

C'était le dernier jour de vacances pour Rosalia et moi, aujourd'hui. Seulement depuis il y a maintenant quelques minutes, je suis assis sur un rocher face au lac, Rosalia vient de me quitter pour aller préparer ses affaires. Nous venons de nous embrasser et je me suis prit un refus mais tout compte fait je l'a comprend, nous ne vivons pas dans le même pays donc nous risquons de ne plus nous croiser alors je pense que c'est le mieux, même si ça me laisse quand même un gout amère dans la gorge. Je regarde les canards voyager dans le ciel ou atterrir dans l'eau du lac quand une main se pose sur mon épaule. Je me retourne et vois ma sœur Aurora.

Pablo : qu'est-ce qui a ?

Aurora : les garçons te cherchent pour un foot

Pablo : j'arrive

Puis elle repart en courant vers les garçons. Je suis donc ses pas de loin tout en repensant à elle, Rosalia. Elle m'a envoûté, m'a séduit, ses tâches de rousseurs sur son visage, ses long cheveux bruns, ses yeux marron. Elle est magnifique.

Luis : Pablo ramène toi !!!

Pablo : j'arrive dis je en courant vers eux.

Marco : bon aller on fait les équipes puis on joue

Nous faisons tout cela et puis nous commençons à jouer. Pendant le jeu j'ai vu Rosalia revenir, elle s'est assise à côté de ma sœur pour nous regarder.
J'ai marqué un but pour elle ! Et c'est la fin.

Rosalia : bien joué les garçons !

Josh : merci rosa

Marco : on va vous laisser

Luis : c'était un plaisir Rosalia d'avoir passé du temps avec toi

Rosalia : pour moi aussi les gars au revoir

Elle les regarde partir puis ses yeux se plongent dans les miens. Nous nous fixons pendant de longues secondes puis elle décide à parler.

Rosalia : je vais devoir y aller toute façon tu sais où m'écrire

Pablo : ouais ok

Rosalia : Pablo est-ce que ça va ?

Pablo : oui c'est bon là

Rosalia : bon d'accord, si tu veux en parler plus tard, je suis là. Félicitations pour le but

Pablo : merci

Et depuis, je me suis juré que chaque goal que je marquerai serait dédié à elle. Et c'est ce que je fais...

Rosalia : eh oh Pablo tu te réveille !

Je secoue ma tête de gauche à droite.

Rosalia : oh bah enfin ! T'étais dans la lune

Pablo : excuse moi

Je me secoue la tête et la regarde en me demandant pourquoi elle est là dans les vestiaires.

Pablo : euh Rosalia pourquoi tu es ici ?

Rosalia : ça fait dix minutes que tu es dans les vestiaires seul alors que tout les autres sont repartis donc je suis venue voir ce que tu faisais

Assis dans les vestiaires après la victoire, je ressentais à la fois le soulagement et l'agacement. Rosalia, s'approcha, et je savais que nos échanges allaient être chargés de cette tension constante qui caractérisait notre relation.

Rosalia : Pablo, tu sembles presque déçu malgré la victoire. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Pablo : Rien ne va pas, Rosalia. C'est juste que je m'attendais à ce que tu sortes une question piège dès que tu aurais l'occasion.

Rosalia : Oh, Pablo, tu es bien trop paranoïaque. Je ne te poserai pas de question piège... aujourd'hui dit elle avec un sourire au coin.

Pablo : Vraiment ? Tu es sérieuse ?

Rosalia : Bien sûr que oui. Qu'est-ce que tu crois ?

Pablo : J'ai du mal à te croire, Rosalia. Tu es toujours à l'affût de la moindre controverse.

Rosalia : Moi, controversée ? Jamais.

Pablo : Rosalia, tu es une énigme. Parfois, je me demande si tu te montres intentionnellement provocante.

Rosalia : Et toi, Pablo, tu sembles toujours trouver une excuse pour me parler.

Pablo : Peut-être parce que tu es irrésistible, même quand tu m'exaspères.

Rosalia : Oh, Pablo, ne commence pas à me flatter.

La tension entre nous était palpable, une danse subtile de taquinerie et d'attirance refoulée. Mes yeux qui était regardais le plafond se dirige ensuite vers ses yeux marron, elle me regarde d'une façon que je ne saurai décrire.

Pablo : arrête ça Rosalia

Rosalia : de quoi ?

Pablo : de me regarder

Rosalia : et pourquoi ?

Pablo : tu as ce pouvoir sur moi

Rosalia : attend quoi ?

Pablo : tout ce qui m'ai cher réside à mes yeux

Rosalia : cher ? On est ennemis Pablo

Pablo : je dois y aller toute façon comme tu le dit si bien « rien ne pourra se passer entre nous »

En partant j'entends sa voix de loin.

Rosalia : je suis désolé

S'en souvient elle finalement ?

Nous ne le réalisions peut-être pas encore, mais il y avait quelque chose de plus profond que nos échanges agités, une tension amoureuse qui persistait sous la surface de notre relation tendue.