« Futur »

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Je m'approche du bureau du directeur, le cœur battant. La nouvelle de notre relation avec Pablo a atteint les oreilles du club, et je crains le pire. La porte s'ouvre, révélant le visage impassible du directeur.

Directeur : Rosalia, asseyez-vous. Nous devons parler.

Je m'installe, essayant de maintenir mon calme malgré la tension palpable dans la pièce.

Directeur : Nous avons appris votre relation avec Pablo. Vous comprenez que c'est contraire à nos règles.

Rosalia : Je le sais, mais notre relation n'interfère pas avec mon travail. Nous avons été discrets.

Directeur, soupirant : Le problème, Rosalia, c'est l'image du club. Nous ne pouvons pas permettre que cela compromette notre réputation.

Mon esprit s'embrouille. Comment une relation amoureuse peut-elle menacer l'intégrité d'un club ?
C'est injuste. Je n'ai rien fait de mal, mais je vais perdre mon travail à cause de ça.

Directeur : Nous devons mettre fin à votre contrat. C'est dans l'intérêt du club.

La sentence résonne dans ma tête. Je lutte pour retenir mes larmes.
Je ne mérite pas cela. Nous ne méritions pas cela.

Je quitte le bureau, me demandant comment tout a pu déraper si rapidement. La complicité que Pablo et moi partagions a été notre chute.

Jules : Rosalia, j'ai entendu dire que tu te faisais virer à cause de ta relation avec Pablo. C'est tellement injuste.

Rosalia : Oui, c'est difficile à croire. Je suppose que l'amour n'a pas sa place ici.

Jules : C'est vraiment dommage. Tu va tous nous manquer.

Je vais manquer à ce lieu qui était devenu ma deuxième maison. Tout cela à cause de l'amour.

Je rassemble mes affaires, luttant contre la colère et la tristesse qui montent en moi. Mon avenir semble s'assombrir, mais je refuse de laisser cette situation me définir.
Je rebondirai. Mon amour avec Pablo survivra à cela. Peut-être que quelque chose de mieux m'attend.

Alors que je tenais fermement mon carton contenant toutes mes affaires, je refermais la porte de mon ancien bureau. Au moment où je me retournais, mes yeux croisèrent ceux de Pablo, qui émergeait du bureau du directeur.

Pablo : Il m'a dit que tu partais...

Rosalia : Et oui, c'est inévitable après tout. J'ai enfreint la loi.

Pablo : Pourtant, Rosa, je te jure que j'ai tout fait pour que tu restes!

Rosalia : Pablo, tu ne devais pas faire ça!

Pablo : Mais si, parce qu'il a accepté que tu reviennes assister à nos entraînements et matchs en tant que ma copine. Au fond, il n'était pas censé accepter cela.

Un sentiment de gratitude m'envahit, et je ne pus m'empêcher de remercier sincèrement Pablo.

Rosalia : Merci, Pablo, vraiment.

Il se rapprocha de moi avec douceur, déposant un baiser sur mon front.

Rosalia : Allez, file à l'entraînement.

Il obéit, se dirigeant vers le terrain d'entraînement. Cette séparation forcée ne faisait que renforcer l'ampleur de ses sacrifices pour moi.

16h38

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Enemy to loverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant