Chapitre 3

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Arrivé devant le magasin, elle sort ses clés et l'ouvre. Nous y entrons et déposons les bagages.

- Merci beaucoup monsieur

- Oh pas besoin de me remercier mais si tu y tiens vraiment fait le en m'appelant William et non monsieur

Elle sourit et répond

- C'est compris

Elle s'avance vers le réfrigérateur qu'il y a dans la pièce et j'en profite pour examiner les lieux. L'endroit est plutôt spacieux et regorge d'une centaine de casiers de bière.

Elle doit sûrement approvisionner des bars ou un autre truc dans le genre

Elle revient avec deux cannettes de Soda et m'en tend une que je prends en la remerciant. On s'assoit et nous discutons de tout et de rien et j'apprends qu'elle s'appelle Mia, qu'elle va à la fac, est célibataire, vit avec sa mère et son petit frère et que le magasin dans lequel nous sommes est à sa mère mais qu'elle s'en occupe de temps en temps pour l'aider. Elle a également un petit boulot de serveuse à temps partiel afin d'alléger les dépenses familiales

- Comment une femme aussi formidable et belle que toi peut être encore célibataire ! Les relations ne t'intéresse pas ?

- Ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas c'est juste qu'avec tout ce que je dois faire pour aider ma mère je n'ai pas vraiment le temps d'entretenir une relation. J'avais un copain mais celui-ci m'a quitté parce que je ne passais pas assez de temps avec lui

- Quel idiot ! Si j'avais été à sa place je n'aurai pas agi ainsi

- Qu'aurais-tu fait alors ? Me demande-t-elle tout en se levant pour aller jeter sa cannette vide dans la corbeille.

Je me lève à mon tour et me rapproche d'elle tout doucement. Lorsqu'elle se retourne, elle sursaute légèrement ne s'attendant sûrement pas à ce que je me retrouve aussi proche d'elle mais elle ne fait rien pour remettre de la distance entre nous. Je décide alors d'avancer encore un peu. Je ne suis qu'à quelques centimètres de son visage. Son souffle chaud se mélange au mien. J'attrape une mèche de ses cheveux et murmure près de ses lèvres

- Déjà j'allais comprendre ta situation et je t'aurais soutenu. Plutôt que de me plaindre, je me serais contenté du peu de temps que tu pouvais m'accorder et j'aurais chéri tous nos instant passés ensemble. J'aurais consacré chaque seconde à te traiter comme une reine, à te rappeler la personne formidable que tu es. Je t'aurais couvert de compliments à chaque instant et lorsqu'aucune de mes phrases ne t'aurait fait de l'effet, j'aurais utilisé ma bouche mais d'une tout autre manière en espérant que cela te fasse de l'effet.

Silence. Elle ne dit plus rien et se contente de me regarder. L'air dans la pièce se fait de plus en plus rare. Peu à peu son regard descend jusqu'à se poser sur mes lèvres avant de remonter à nouveau.

- Et si tu me montrais cette autre manière dont tu te serait servi de ta bouche ? Murmure-t-elle finalement, nos lèvres toujours aussi proche.

Je n'attends pas une seconde de plus et scelle nos lèvres dans un doux baiser qui devient de plus en plus fiévreux au fur et à mesure que les secondes passent. Nos langues se cherchent, se taquinent et se trouvent se mouvant ainsi dans une danse endiablée. Je la soulève et la plaque contre le mur. Elle enroule ses jambes autour de mes hanches comblant ainsi le peu de distance qu'il y avait entre nous. Toujours en l'embrassant je fais glisser ma main sous sa jupe et m'aventure progressivement vers son intimité jusqu'à l'atteindre.

Elle est déjà trempée !

Je décale sa culotte sur le côté et introduit facilement deux doigts en elle tellement elle mouille. Ma bouche s'aventure vers son cou. Je lèche sa peau, la mordille et m'aventure un peu plus bas à chaque fois. Elle déboutonne son chemisier et retire son soutien-gorge me donnant accès à sa poitrine. Sans perdre de temps je suce, lèche, mordille son téton gauche puis celui de droite. Sentant qu'elle est sur le point d'atteindre son point culminant je stoppe tout mouvement, libère mon sexe et l'introduit en elle

- Oh putain c'est tellement bon Willy

Je n'arrive pas à croire que je sois actuellement en train de couché avec elle. Linda ne m'a pas menti je peux vraiment coucher avec qui je veux.

Je suis sur le point de jouir et elle aussi apparemment. J'accélère mes mouvements et deux minutes plus tard j'explose en même temps qu'elle dans un grognement bestial. Nous essayons de reprendre notre souffle et une fois que c'est fait je me retire d'elle et la fait redescendre

- C'était génial fait-elle une fois descendue

Je n'ai pas le temps de lui dire que j'ai aussi apprécié qu'elle s'évanouit. Je la rattrape in extremis, la soulève et l'allonge sur le canapé. J'arrange ses vêtements ainsi que les miens puis sort du magasin.

Je sais que ce n'est pas bien de la laisser comme ça mais je ne pouvais pas attendre qu'elle se réveille pour lui dire qu'elle n'était qu'un plan cul ou une petite expérience pour vérifier quelque chose.

C'est lâche je sais mais c'est la seule chose que je peux faire

*****

Je suis de retour chez moi. J'arrive au salon et me stoppe en remarquant que Linda n'est plus là. Le tableau est toujours à sa place mais celle qui est censé s'y trouvé n'y est pas

- Où est-ce qu'elle est passée ?

Soudain je me sens propulsé violemment vers le mur.

Qu'est ce qui s'est passé ?

Je n'ai pas fini de reprendre mes esprits que je me sens plaqué au sol par quelque chose que je ne vois pas et je suis dans l'incapacité de bouger

Mais qu'est-ce qui se passe ?

Je commence à paniquer lorsque j'entends une voix qui m'est familière

- Mais qui voilà ? Tu es enfin de retour mon petit William

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La dame de la peintureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant