Chapitre 14

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                                                                                   GABRIEL

Lorsque j'ouvre les yeux, je me trouve autre part que dans ma chambre habituelle. Et je ne suis pas le seul à dormir.

Une chevelure blonde dort paisiblement à côté, émettant quelques fois des soupirs qui sortent de sa bouche.

Je ne me souviens pas m'être endormi ici mais encore moins, avoir posé ma main sur sa cuisse.

Ça n'a pourtant pas l'air de la déranger. A cette pensée, je souris. Je décide pourtant de me lever, enlevant malgré moi, ma main de son corps. Je passe devant le miroir près de la porte, en apercevant mon reflet je soupire. Mes cheveux sont en bataille.

Je recoiffe ma tignasse, repose une dernière fois mes yeux sur la ronflette et sors de la chambre.

Arrivé à la salle à manger, j'aperçois Isabel et mon père en pleine discussion. Ce dernier est le premier à m'apercevoir, il m'envoie un sourire.

- Salut fiston, bien dormi ?

Je hoche la tête vaguement et m'avance pour m'assoir à mon tour. Je me frotte les yeux, encore fatigué.

- Avant que tu ne me demandes, on est pas rentré hier soir car, lorsque je suis monté pour venir te chercher. Je t'ai trouvé allongé sur le lit à côté d'Anna. Endormi et tu avais l'air d'être dans un sacré sommeil, dit-il en riant.

C'est au tour de Anna de faire son entrée. Elle aussi, semble avoir du mal à se réveiller. Elle baille et peine à réellement ouvrir les yeux. Quand elle y arrive, elle nous aperçoit tous les trois attablés dans la salle à manger.

Ses yeux passent de sa mère, à mon père et enfin, à moi. Elle pose ses yeux émeraude sur moi. Anna affiche un léger sourire, qui ne semble pas du tout naturel. Elle a l'air gênée.

Une heure après, nous décidons de rentrer chez nous. Une fois à l'intérieur, je me rends compte que j'ai oublié mon double des clés de la maison dans la chambre de Anna. Je décide de régler cette affaire plus tard dans la journée.

Depuis quelques mois, j'ai en tête d'acheter un scooter et c'est aujourd'hui que je décide d'en parler à mon père. Étonnamment, il semble d'accord. Je passe alors, le reste de la journée à chercher mon futur bijou.

La nuit commence à tomber alors, je me précipite hors de ma chambre pour régler mon affaire.

Je grimpe ou je lance des cailloux à sa fenêtre ?

Je décide de choisir la deuxième option ; c'est un échec. Alors je grimpe à mes risques et périls. Je m'aide de la gouttière et en me concentrant j'arrive peu à peu à mon but.

J'arrive pas à croire que je suis en train de faire comme dans les films..

Je n'aperçois pas directement sa silhouette mais je toque malgré tout à sa fenêtre.

Lorsque la blonde m'aperçoit, elle lève les sourcils surprise de ma visite mais ouvre cependant la fenêtre.

- Je te manque déjà ? dit-elle avec un sourire malicieux.

Je ricane doucement et pénètre dans sa chambre. J'en profite pour observer attentivement sa chambre, ce n'est pas la première fois que je rentre mais je n'avais pas vraiment fait attention au décors.

C'est plutôt spacieux, des LED sont allumés en bleu rendant une atmosphère plutôt douce. Les murs sont décorés par des posters d'artistes tel que Damso, The Weeknd. Une coiffeuse trône à gauche de son lit deux places soigneusement fait accompagné. Elle est remplie de pinceaux, rouge à lèvres et mascara créant un joli bazar.

J'imagine que c'est le matin lorsqu'elle n'arrive pas à se décider. Si toutes les filles sont comme ça je comprends alors pourquoi elles sont en retard en cours..

- Tu vas me dire la raison de ta venue ?

Je me tourne vers elle les mains dans les poches.

- J'ai oublié ma veste tout à l'heure.

Anna cherche des yeux ma veste jusqu'à la trouver sur la chaise de bureau, elle me la donne frôlant mes doigts. Je ressens une petite décharge et lève la tête en observant qu'elle aussi l'a ressenti. Ses joues s'empourprent quelques secondes avant de reprendre une teinte normale.

- Très belle chambre au fait, je valide les posters.

Puis je m'en vais.

Je ne rentre pas directement chez moi mais décide d'aller marcher.

Lorsque j'enfile ma veste et insère mes mains dans les poches, je sens un papier à l'intérieur d'une d'entre elles. Je le prends et le déplie sans savoir que ce qu'Anna a écrit va m'étonner.

"  Lylou t'aime bien et je tiens à elle alors il n'y aura rien de plus que de l'amitié."


Désolé pour l'absence, j'espère que ça vous plaît toujours. N'hésitez pas à me partager votre avis ça m'aide toujours !



AnnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant