𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 15. Guerre

42 2 31
                                    

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗶𝗻𝘇𝗲, guerre[saison une, épisode treize]

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗶𝗻𝘇𝗲, guerre
[saison une, épisode treize]

Clarke avait stoppé l'hémorragie de Raven. Isaac n'avait pas pu rester jusqu'au bout à cause de ses hurlements et des choses qu'il avait à faire. La voir souffrir était extrêmement dure et pourtant, il n'était pas particulièrement proche d'elle. Il s'était peut-être attaché plus vite que ce qu'il ne pensait.

Dehors, tous les délinquants étaient rassemblés devant la porte du camp où les tireurs montaient encore la garde.

-Ok tout le monde ! Lança le jeune homme. Vous êtes tous prêts ?

Il entendit quelques réponses mais beaucoup ne faisaient pas attention à lui alors Isaac soupira et éleva la voix.

-Les tireurs vont ouvrir la marche et aussi la fermer ! J'en veux également au milieu et sur les côtés ! Vous êtes chargés de défendre le groupe ! Certains ne sont par armés, je vous le rappelle !

Les premiers tireurs commencèrent à ouvrir la porte.

-On ne s'arrête pas et on fait attention ! Je vous rappelle que les natifs sont capables de poser des pièges qui pourraient nous tuer avant qu'on les voit !
-Oui, chef, répondit un garçon sur le ton de la moquerie.
-Ok, alors on y va !

La porte s'ouvrit et les premiers adolescents sortirent du camp, armés et portant le peu d'affaires qu'ils avaient.

Isaac prit la tête du groupe, laissant Bellamy et Clarke se charger de vérifier que tout le monde sortait. Le jeune homme tenait fermement son arme, un bâton auquel était attaché une lame. Il ne voulait pas d'arme à feu, pas tant qu'il n'était pas parfaitement capable de s'en servir.

Harper rejoignit le jeune homme en trottinant, un fusil entre les mains.

-J'aimerais qu'on parle Isaac.
-On peut faire ça quand on sera arrivé ?
-Ouais, si tu veux... Mais j'en ai vraiment besoin.

Voyant son regard triste, il déposa un baiser sur sa joue, lui promettant qu'ils parleraient en arrivant, et continua d'avancer avec la jeune femme à ses côtés. Il avait un peu peur de ce dont elle pouvait vouloir parler. Ça pouvait être une bonne comme une mauvaise nouvelle et lui, il imaginait déjà le pire, comme toujours.

Aaron jeta un œil à Miller en serrant son fusil. Bellamy avait accepté qu'il le garde grâce à ses progrès en tir et son calme lorsque Murphy avait essayé de le pendre. Il l'avait jugé prêt à tenir une arme en situation réelle. Et ils avaient besoin que toutes les personnes capables de se battre soient armés pour ne pas être en sous nombre.

Memento Mori ᵗʰᵉ¹⁰⁰Où les histoires vivent. Découvrez maintenant