Chapitre cinq: Mon monde

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Je sors du salon après avoir finis de travailler, nerveuse de revoir Kellan. Lors de ma pause, il m'a amené chez Tim Horton, il m'a parlé de sa fin de tournée et me posait quelques question à mon sujet. J'ai essayer de savoir pourquoi il était venu mais à chaque essai, il se défilait. On a pas passer beaucoup de temp ensemble puisque nous avions que quarante minutes mais j'ai bien aimée malgrés tout. Le seul truc qui m'a sonnée une cloche, c'est quand il a commencer à entrer dans des sujets personelles, d'un affront surprenant. Me demander, sans gêne, depuis combien de temp je ne suis plus vierge c'est... être bien culotté.

Quand j'arrive chez moi, je monte vite jusqu'à l'appartement pour sauter illico presto dans la douche. Heureusement que Camille travail encore, je suis trop presser pour aller chercher mes vêtements d'abord. Je me sens super énergique à l'idée de revoir Kellan, mais aussi affreusement embêtée qu'il vienne ici. Je suis prête à mettre ma main au feu que sa chambre à coucher est aussi grosse que notre appartement.

En sortant de la douche, je me maquille légèrement et trottine jusque dans ma chambre pour m'habiller. Aujourd'hui, il fait chaud, mais je ne veux pas trop me dénuder devant lui. Je prend donc des jeans troués au genoux et sur la cuisse, que je roule pour libéré mes chevilles. J'enfile ensuite un crop top noir et une veste en jean sans manche. J'agence le tout avec mes compensés noir et regarde le résultat. J'ai l'air de vouloir camouffler que j'en ai trop fais. J'enlève alors mes compensés et décide que je vais les mettres si j'ai à sortir.

Il devrait arriver d'ici vingt petites minutes et j'ai le pied qui tape comme Panpan. Je me suis bien assurée que l'appartement est impeccable et bien désodorisé. Manquerait plus que je me prenne la honte pour une assiète sale ou une bobette qui traine que je n'aurais pas vu. Non, le pire, ce serait que Louise décide de faire sa mauvaise fille et de me faire un joli petit tas de crotte que Kellan remarquerait avant moi.

Dix minutes restante et je tourne en rond comme si j'étais perdu dans mon propre chez moi. Je décide de brosser une enième fois mes cheveux et de replacer les bar-épines qui tienne le côté droit de mes cheveux vers l'arrière. Je sursaute, échappant ma brosse, lorsque j'entend la porte d'entrée s'ouvrir.

"Je suis revenue!" J'entend Camille crier.

Je souffle et la rejoin dans le salon, où elle regarde autour d'elle d'un oeil suspicieux.

"Tu vas être menstruer ou quoi?" Elle me demande.

Je soupire d'exaspération et commence à rigoler nerveusement. Je regarde à nouveau le salon, soulagée qu'il ai l'air aussi propre qu'il est.

"Tu sortais aujourd'hui? Voir ton chum?"

Elle roule des yeux et se laisse lourdement tomber sur le divan en cuir brun. Cette réaction, que je connais trop bien, ne présage rien de bon pour ce que j'avais en tête.

"Non, il voit ses amis. De toute façon, mon frère est sensé venir avec Marco. Sandra aussi m'avait textée." Elle regarde le vide, puis fronce les sourcils en se retournant vers moi. Elle me scrute attentivement et pince les lèvres dans un petit sourire. "T'attend quelqun hein?"

J'avale ma salive, sentant un sourire niais, incontrolable, me fendre les joues. J'hoche la tête et le bruit d'une voiture qui se gare se fait entendre. Déja? Je cours jusqu'à la fenêtre, suivis de mon amie, et vois la Cadillac s'immobiliser à côté de ma Subaru. Camille lache un juron lorsque Kellan en sort, habiller d'une chemise noir qu'il a retroussé les manches et d'un jean gris clair. Je le vois inspecter la maison et lorsque son regard remonte vers la fenêtre où nous sommes, je saute par terre, emportant Camille avec moi, pour ne pas qu'il nous voit.

"T'es folle!" Elle éclate de rire. "Pho!" Elle continue de s'esclaffer.

Je me joins à son rire, trop nerveuse pour avoir la force de rester devant cette fenêtre. J'entend alors des pas monter l'escalier en métal qui donne sur la galerie et j'arrête de respirer, augmentant le rire de mon amie. Je me relève rapidement, prête à retomber au sol à tout moment.

Twenty two.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant