Twenty two.

Chapitre 9: Vrai visage

Lorsqu'il referme la porte derrière moi, je reste estomacquée devant l'intérieur chaleureux de sa maison. Je m'attendais à une décoration moderne et coûteuse, digne de la plupart des rappeurs mais pas pour lui. C'est un style plus rustique, un foyer central fait de la même pierre que la maison, un plancher en pin, des tons de brun et beige pour les murs et une odeur de foyer et d'homme accentu l'acceuillance de sa demeure. Même l'énergie qui y circule est agréable.

"Je ne m'attendais pas à ça!" Je lui dis, oubliant les évènements plus tôt.

Il me fait son petit sourire en coin et m'invite à prendre place avec lui sur son divan en cuir beige. Il se sort ensuite une cigarette et m'en tend une, que je prend sans réticence. C'est étrange à quel point la tension qu'il y avait entre nous dans ma voiture à tombée en entrant dans la maison.

"T'as le droit de me dire que tu ne veux pas en parler ou que ce n'est pas mes oignons mais je suis curieux de savoir c'est qui ce... Tim."

Je me pince l'arrête du nez, laissant naître un petit sourire.

"Tim c'est celui à qui appartient le téléphone mais pas celui qui m'a téléphoner. C'est Sam, mon ex petit copain." Je regarde sa réaction, mais j'y découvre que de la curiositée.

"Pourquoi il t'a demander si tu savais ce qu'il a enduré pour toi? Et qu'il m'a menacer indirectement?" Il me demande ensuite, sans perdre son sourire.

Je tape ma cendre dans le cendrier, me perdant dans la contemplation de la fumer qui s'en dégage. Il me semble que la menace n'est pas bien compliquer à deviner, c'est de la jalousie pure et simple.

"Il est sortie de prison aujourd'hui. Dison qu'il ne comprend pas que nous deux c'est finis depuis déja longtemps alors le fait que j'ai voir un "autre gars", pour lui, c'est une trahison." J'explique, regardant toujours ma fumée.

Je le sens se redraissir et s'approcher pour taper sa cendre à son tour. D'une étrange façon, son rapprochement me surprend. Le fait de sentir son parfum me rappel cette journée que nous avions passés ensemble, cette journée que j'ai tout fait pour oublier.

"Un tolard hein? Je pensais plus que t'étais une fille à gars parfait." Il rigole.

Je le dévisage, cette fois ci avec amusement. Une fille à gars parfait? Moi ça? Je lache un petit rire, plus jaune qu'autre chose.

"Pourquoi tu pensais ça? J'ai rien de ce genre de fille et j'ai aucune attirance pour ce genre de gars."

Il me donne un léger coup de coude et je réplique sans rancune. Pourquoi il est si amical tout d'un coup? Il me semble que la raison de ma venu ici était de discuter de l'accident et bla bla bla mais là, on fait plutôt "copain copain".

"Tu te tien droite, tu respecte tes valeurs et tu t'habille." Il marque une pause en prenant une bouffée de cigarette. "C'est d'ailleur la raison pour laquelle je voulais que tu vienne. Je voulais m'excuser, je ne suis pas habitué à ton genre."

Dire que c'est excuse ne m'épate pas serait mentir. Je suis même flattée de ce qu'il m'a dit. Je m'attendais plutôt à ce qu'il attende des excuses de ma part ou qu'il me dise mes défauts qu'il aurait découvert mais non, il s'excuse et il me redonne un petit espoir en les hommes. C'est ridicule de dire ça de cette façon mais selon moi et mon vécu, les hommes ont leur orgueil et leur orgueil ne laisse pas place aux excuses ou à la soumission. D'accord, les garçons parfait le font et n'ont pas un orgueil aussi immense que mon type d'homme et c'est la raison du pourquoi je n'aime pas ce genre. Kellan, t'as remonté dans mon estime!

"Je suis contente que tu t'excuse Kellan, mais je crois que moi aussi je t'en dois." J'ajoute, plantant mon regard dans le sien.

"Tu m'en dois pour quoi Phœ? Tu peux pas t'excuser pour avoir réagis d'une façon plus mûre que de m'avoir crier dessu et frappé!" Il se met à rigoler et écrase sa cigarette. "Je voulais aussi que tu vienne pour tirer un trait sur cette histoire. En plus, je crois que t'as pas besoin de pensée à tout ça avec un tolard à tes trousses."