Chapitre 8: La fuite

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Je tourne en rond dans ma chambre, le souffle court. La peur me paralyse l'esprit et je n'ai aucune envie de m'inquièter au sujet de Sam à nouveau. Dès qu'il entre dans le décors, tout ne va plus et je n'en ai pas besoin en ce moment. Je n'ai qu'à me rappeler la fois où il avait forcé une de mes fenêtres pour entrer dans mon ancien appartement et m'attendre sur le divan, une bière à la main, fesant comme chez lui, pour me donner un mal de tête des plus dérangeant.

"Phœbe? Phœbe t'es là?" Crie Cam, en arrivant.

Je sors de ma chambre et trottine jusqu'à ma meilleur amie pour me cacher dans ses bras. Il y a le fait que je n'ai pas envie d'être seule mais aussi que j'ai peur en se moment et j'ai besoin d'elle. C'est elle qui m'a aidée la première fois et elle a un don pour ce genre de chose, malgrés ses méthode peu diligente.

"Sam va sortir bientôt... il m'a téléphoné..."

Elle me sert d'avantage contre elle et je crois l'entendre lacher un léger grognement. Elle, elle le déteste plus que tout alors je ne métonne pas de sa réaction. Je me souvien parfaitement ce qu'avait donné leur première rencontre, sans parler de leur dernière, plutôt explosive.

"T'inquiète pas avec ça mon bib, il ne sait même pas où on habite alors qu'il aille se faire foutre!" Elle me dit en se décollant, levant par la suite son poing dans les aires.

Je lui souris sans réel entrain, sachant que l'info d'où j'habite n'est pas si difficile à avoir. Mon entourage et celui de Camille fréquente celui de Sam, puisqu'il faut le dire, le monde est plus petit que l'on pense. J'ai souvent pensée me couper totallement de mon entourage habituelle pour avoir la paix mais il y a Camille, la seule personne que je ne pourrais m'éloigner. Malgrés tout, en ce moment, m'éloigner est la seule chose à laquelle je pense. Je pourrais prendre mes deux semaines de vacance maintenant et partir je ne sais où, le temps de bien réfléchir et de me reposer l'esprit.

Mais, puisqu'il y a toujours un mais, il y a aussi Louise et Blink que je ne peux laisser seule et dison qu'ils ne sont pas habituer à la façon d'intéragir que ma meilleure amie a avec les animaux. Ses deux oiseaux y sont habitués mais mon chat et mon rat... ça les déranges. Je jette un oeil vers la cage de blink, qui s'accôte la tête contre le rebord de son hamac pour me regarder et je sais, à cet instant, que je ne pourrais pas non plus m'éloigner de mes petits amours.

Pourtant, tout en moi me crie de fuir, de partir quelques temps. C'est lâche et j'assume pleinement ce sentiment, mis à part les trois choses qui me retienne ici. Je sais que je pourrais aller passer quelques temps chez mon père mais ma belle mère m'enlève cet envi, sachant qu'elle n'acceptera pas mes animaux et qu'elle va vouloir passer du temps avec moi tandis que j'ai besoin d'être seul. Je déteste quand les choses ce complique.

Je retourne dans ma chambre et regarde chaque détails de ma décoration, de mes meubles, mes cadres, accentuant l'envi de quitter cet endroit quelques temps. Mais où je vais pouvoir aller? J'ai pas envi de dépenser de l'argent, surtout si je dois prendre des vacances.

Au moment où je m'assois sur mon lit, mon portable se met à vibrer et le numéro de Kellan, que je connais maintenant par coeur, s'affiche. Pas étonnant, je ne sais combien de fois il m'a téléphoné hier seulement. Pour faire contraire à ma journée de la veille et penser à quelqun d'autre que Sam, je décide de décrocher, inspirant un bon coup avant de répondre.

"-Kellan..

-Phoebe, ça t'amuse de toujours me faire chier?

Je me mord la lèvre, repensant au joli lapin que je lui ai posée.

-Pourquoi tu m'appel?

-Parce que je t'ai attendu durant près de deux putains d'heure, assis comme un con dans le restaurant!

Twenty two.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant