Chapitre 13: Tatouage

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~Phœbe~
Dans l'incapaciter de me tourner, j'ouvre les yeux, me découvrant dos à Kellan, protégée par son bras autour de ma taille. Suis-je encore entrain de rêver? Non, vue la faible lumière du jour qui passe à travers les rideaux.

Tout en douceur, je me tourne vers lui, habituant mes yeux à la faible lumière pour le regarder. Étrangement, me savoir si près de lui, intimement, me donne une incroyable sensation de confort. Je me colle alors d'avantage contre lui, passant mon bras autour de sa taille. Je sais que ce que je fais va finir par me faire mal, mais je veux profiter de ce moment, me sentant réellement bien avec lui.

Je suis entrain de craquer pour Kellan et malgrés la peur qui se mèle à toutes ces sensations, je ne pense pas à la futur douleur mais au soulagement que ça me procure. Son odeur, sa chaleur et l'énergie qu'il dégage m'est de plus en plus vital. Comme si il m'avait attaché un aimant, fortement attiré par le sien. La comparaison peut parraître banale mais en ce moment, me décoller de son corp m'est inenvisageable.

Je le sens bouger et son bras ressert son emprise autour de ma taille, me permettant d'en faire de même. Je n'ai tellement pas envie que cet instant ce termine que mon coeur me fait mal. Pourquoi donc n'ai-je pas le pouvoir d'arrêter le temp et d'avoir ma dose complête de lui, pour me faire à l'idée que moi et Kellan, c'est impossible sans avoir à souffrir? À croire que même le bon dieu ne veut pas nous voir ensemble.

Le temps passe sans que je ne referme l'oeil, voulant à tout prix profiter de la chaleur de Kellan. J'ai eu le temp de voir le réveil entier du soleil à travers mes rideaux et devine qu'il doit déja être plus de 8 heures. Je me permet des dernier instants de son sommeil pour passer ma main dans son dos et enregistrer la douceur de sa peau dans mon esprit.

Je lève alors les yeux pour regarder son visage, une bouffée d'horreur prenant alors la place de mon confort. La culpabilitée prenant aussi sa place dans ma tête, je met ma main sur ma bouche pour étouffer ma stupeur. Voilà à nouveaux les conséquence de mes actes sur quelqun d'autre. Je sens mes yeux s'embrûmer, honteuse et inquiète.

Son oeil droit est mauve et légèrement gonflé tandis que le côté gauche de sa lèvre supérieur est rougis et fendu. Je ne l'ai pas remarquer hier soir à la noirceur mais lui, il le savait. Il le savait et il m'a quand même pardonné. Cette fois, je ne peux empêcher un sanglot de m'échapper, ne pouvant plus supporter de voir les gens que j'aime dans cet état par ma faute, bien que Kellan soit le plus amoché. Pourtant, hier soir, j'aurais pus jurer qu'il allait parfaitement bien.

Il ouvre lentement les yeux, surement réveillé par mes sanglots de moin en moin discret et lorsqu'il me voit pleurer, ma main sur ma bouche, ses yeux s'ouvre plus grand. Il ne prend pas le temp de remarquer notre position qu'il apporte sa main à ma joue, fronçant les sourcils.

"Pourquoi tu pleure?" Il me demande, la voix enrouée de fatigue.

Je me cache alors contre son torse, laissant libre cours à mes larmes. Je me sens tellement nul. Je me dis peut-être trop que, lui et moi, c'est impossible alors inconsciament, je fou la merde.

"Je suis désolée..." Je souffle malgrés ma voix qui se brise et il me serre dans ses bras.

Durant que moi je me suis fais la belle parce que j'avais trop peur d'affronter Sam, lui, il l'a fait à ma place et en a souffert. En plus, il m'a ramener des État-Unis à chez moi, il m'a prêter sa Mercedes, il m'a respecter et moi, je l'ai laisser avec mes pires problêmes. Maintenant, je me demande bien qui est le pire entre lui et moi, probablement moi.

"Pleure pas pour ça Phœ... Je vais bien, c'est finis." Il me dit, essayant de me rassurer en passant sa main dans mes cheveux. "Puis, je l'aurais rencontré d'une façon ou d'une autre."

Twenty two.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant