𝐌𝐈𝐒𝐒.𝐇 [𝐻𝑎𝑖𝑡𝑎𝑛𝑖'𝑠 𝑠𝑖𝑠𝑡𝑒𝑟]

𝟐𝟓

CE CHAPITRE CONTIENT DU SPOIL SUR
« Run For The Money »

Ma respiration était faible, mes yeux rivés sur le miroir face à moi, j'observais ce coton imbibé de démaquillant retirer les couches que j'avais sur le visage.

J'étais seule dans ma loge, mélancolique et surtout nostalgique.

C'était finit, je ne remonterais sûrement jamais sur cette scène pour défiler devant des créateurs et des caméras.

De petites perles salées glissaient le long de mes joues, mes lèvres tremblaient alors que les seuls sons audibles qui s'échappaient de la bouche, n'étaient que ceux de mes sanglots.

Ma belle loge violette, elle était à mon nom, j'y avais commencé, et j'y aurais finie, cette fin triste, que je regrette.

Je reniflai alors laissant goûter mes pleurs sur mon peignoir rose en satin, mes larmes ne voulaient plus s'arrêter.

De petits tocs claquèrent contre ma porte, qui s'ouvrait doucement elle aussi.

Ran : Hey princesse...est-ce que ça va ?me chuchota t-il.

Je ne pris même pas la peine de le regarder, jetant mon coton à la poubelle.

Rindou : Dis quelque chose princesse...

Ran : S'il-te-plaît...

J'étais dos à eux, rangeant mon sac d'affaires, sous mon peignoir je portais une simple robe rose, j'avais mis le peignoir pour éviter de la tacher.

J'étais décidé à partir d'ici, je ne voulais plus les voir.

Ils restaient silencieux dans mon dos, ils disaient s'en vouloir mais que c'était la bonne chose à faire pour moi.

Savaient t-ils ce qu'il y avait de bon pour moi ?!

[NDA : J'allais dire un truc mais ça allait vous spoil tout la fin...💀]

Je finis et ferma mon sac à main, remplie d'affaires.

Ran : Ou est-ce que tu va chérie...? On voulait aller dîner avec toi, tu sais...

Rindou : Pour nous faire pardonner...

Mes doigts se crispèrent contre les lanières de mon sac et sans réfléchir à 2 fois, j'attrapai un de mes talons aiguilles et leur lança dessus.

-Allez vous faire foutre avec vos restaurants et vos cadeaux bordel !leur criais-je, partant en courant de l'agence.

Dehors, le froid me faisait trembler, je n'étais maintenant qu'habillée de ma robe à bretelle fines rose, mon peignoir enfoui au fond de mon sac.

Eux, ne savaient pas où je m'étais enfuis, j'étais partis telle une balle quand ils avaient été distrait par mon talon.

Dehors, la neige descendait à une vitesse phénoménale, la tempête gracial se déroulant au dessus de mes cheveux blonds me mettait en état de survie extrême.