𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟭𝟴. 𝘋𝘦𝘢𝘭 !

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chapitre dix-huit

chapitre dix-huit

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Deal !








Tes secrets ont besoin d'une aide que je suis seule à pouvoir apporter.
Mais tout possède un prix. Même l'altruisme.






















Des phares déchirent brusquement la nuit, chassant l'obscurité qui m'enveloppe depuis un quart d'heure maintenant.

À force de presser mes cotons démaquillants contre ma plaie à l'épaule, je sens une crampe qui menace de s'installer. Elle me fait mal. Très mal.

Le conducteur, gisant à mes pieds, gémit encore de douleur à cause du spray au poivre que je lui avais aspergé en un peu trop grande quantité. Oups. Pas désolé.

Seuls ses yeux enflés sont perceptibles. J'ai dû le déshabiller et attacher ses poignets ainsi que ses jambes avec les tissus peu résistants de sa chemise et, il était à present adossé contre l'une des roues motrices.

Et je devais garder l'oeil sur lui, pendant quinze, putain, de minutes.

Je me redresse de la portière contre laquelle j'étais adossée, l'adrénaline encore palpitante dans mes veines. Je n'ai presque jamais eu à faire à une telle situation, jusqu'à présent.

Et quelle situation à chier.

Des pas se mêlent à la brise. Une cacophonie de portières et de moteurs.

Argh, et puis mon soutien-gorge me gratte. C'était la seule bonne cachette pour ces deux photos pliées que je ne pouvais révéler à Logan. Des photos où se trouvaient également Dawson, puis celle à Londres.
Non, je ne pouvais pas lui révéler ça.

Je parviens à réaliser un pas en avant sans grogner. Les silhouettes qui émergent à l'instant de l'obscurité se mêlent finalement aux diverses lumières des véhicules, stationnées à l'instant.

« Quinze !»

Jeff se hâte vers moi.

Ses yeux noisette s'attardent sur mon épaule blessée, puis reviennent vers le supposé conducteur, évaluant la situation d'un regard vif; sans un mot, il ôte finalement sa veste qu'il dépose sur mes épaules, révélant le holster d'épaule par dessus son tee-shirt à manche longues.

Son eau de cologne singulière se mêle à l'air frais de fin de soirée pour finalement parvenir à mes narines. Des renforts le joignent, le pas pressé, puis ralentissent en observant la scène.


« Emmenez-le, ordonne-t-il. Je préviens Vingt-Cinq que tout est sous contrôle, et j'emmène Quinze avec moi. Cent-Deux et Cent-Trois, avec moi.»

AVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant