𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟮𝟮. 𝘐𝘯𝘵𝘦𝘳𝘭𝘶𝘥𝘦 𝘐𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦

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chapitre Vingt-Deux

【 Interlude Intime 】

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Interlude Intime








Il n'y a plus de rêve. Alors, je me contenterai de réaliser mes cauchemars.






















Amy ne connaît pas mon prénom.

Je le sais car, à l'instant où je lui ait offert la possibilité de jouir d'un orgasme tel que ses yeux me le réclamaient depuis le commencement de la soirée, ses lèvres ont seulement murmuré un vague "Dawson" avant qu'elle ne tente de tirer mes cheveux.


Amy Brown est plutôt jolie. Des cheveux noirs de jais, contrastant avec un teint de porcelaine que j'ai vu s'animer à des teintes plus vives.

Le genre a faire épaissir la bave d'Haru. Mais merde, la vague de dégoût qui avait parcouru mon échine lorsque j'en avais fini était bien trop dévastatrice.

Comme si mon cerveau me transmettait un unique message : j'ai merdé.



« J'pensais que "ne pas se taper sa collègue" faisait parti des premières règles que tu t'étais fixé, ricanne Alex.

L'être humain n'est pas parfait.

C'est quoi, ses règles ? Questionne Haru.

Ne pas se faire d'amis, ou se taper une collègue car, il pense que c'est cliché -il n'a pas tord cela dit- Ne pas faire d'intoxication alimentaire et, quoi déjà ? »

Alex agite son index à l'air avant de réajuster la paire de lunettes au dessus de son nez.

« Haru a du se taper une dizaine de femmes depuis sa venue ici.

Tu es bien trop vulgaire, pointe-t-il. Je ne tape pas, je courtise.

Parle normalement, merde. On se croirait au Moyen-Âge, marmonnai-je.

Alex ricane et ses boucles blondes s'illuminent lorsqu'il traverse la pièce afin de se diriger au bureau où reposait quelques unes de ses lectures.

Ce dernier, de plus, n'est plus intéressé par les femmes. L'unique qui fait briller ses pupilles habite en france et, je suppose qu'il se fera un plaisir de m'accompagner à Paris.

Haru continue à jongler avec les pions qui appartiennent à l'échiquier de verre. Je l'observe un court instant, puis fixe ses deux gardes postés à l'entrée de la suite. Il vient également avec nous car, il aimerait voyager un peu plus souvent.

« Rassure-moi, tu comptes te calmer, à Paris ? Interrogeai-je.

Me calmer ? Haru retorque d'un ton presque heurté.

AVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant