III- traîtrise amère

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« J'ai lutter, j'ai survécu,
Et je vis »

Pdv: Isia

Le fameux Oscar.

Mon sourire s'élargit, macabre, rien de bon n'émane de mon sourire lugubre que je suis entrain d'émettre. Mon cœur, mon visage parviens à me faire sentir le goût amer de la haine, de la rancoeur et du désespoir. Cette sensation d'amertume consume ma bouche et et mes entrailles.

Vengeance et Rancœur se mêlent à Désespoir.

- Comme on se retrouve mon cher Oscar.
Mon sourire immonde s'étend de plus en plus. Ma nervosité atteint un point de paroxysme.

Il perd toutes les couleurs de son visage, ses lèvres n'osent à peine franchir la barrière du son, il est choqué ? Sûrement désorienté de me voir. Cependant il garde cet aspect froid et distant.

- Mon cher Andrew, je te souhaite à toi aussi le bonsoir.
Ma petite salutation de la tête les mets mal à l'aise.

- Vas te faire foutre Gallia !
Me crie Andrew. Je lui lâche un clin d'œil en signe de réponse.

Je continue de me demander ce qu'ils foutent là !
Je pars en direction de la cuisine ouverte sur le salon, et me sers un verre de rome ambrée.
Sa couleur marron au reflet doré me rappelle la couleur de ses iris...une brillance incroyable sur un fond si sombre...un goût que j'ai commencé à apprécier car il me faisait oublier le parfum du sang et de la saleté, brûlant mes organes à petit feu.

- Pourquoi tu es partie de cette manière ?
Se met-il a balbutié entre chaque question, pauvre homme. Est-ce que je t'ai blessé à se point...?

-Dit moi que c'est une question rhétorique Oscar...
Me tournais-je vers lui, le rire moqueur au visage.

Aïe. Je croise ses yeux luisant, du moins ses iris, son visage dur mais abattue.

- Dis moi pourquoi.
Me redemande-t-il.

Le soupir lourd je décide alors de lui répondre.
Le désir que j'avais pour lui ne cesse de proclamer son existence, mais la haine grignote le peu de raison qu'il me reste.

- Pourquoi je suis partie hein ? Tu n'as vraiment aucune idée Oscar ?!
Dis-je en perdant le peu de sang froid que j'avais.
Mon verre cogne si fort la table que le son les attires tout de suite.

Je sens mon cœur se briser à la place de se verre de cristal...mon cœur me fais atrocement mal, un deuil que jamais je n'ai guéris brûle ma gorge, alors je me force à sortir des mots de ma bouche à contre coeur, car il arrivera bien un jour où mes mots ne voudront plus sortir, un jour peut-être je ne prêcherai plus autant d'atrocités.

- Ah... la réponse me semblait pourtant évidente.

Je fais une pose, je veux le blesser, sans savoir pourquoi je veux qu'il souffre comme moi j'ai souffert au moins il n'aurait pas à poser des questions si idiotes et vide de sens.

- Tu n'es qu'un lâche Oscar, incapable de quoi que se soit, tu es juste pathétique.
Je ne peux m'empêcher de rire face à son visage inondé d'incompréhension, le rire nerveux a toujours été une de mes passion.

- Tu pensais sérieusement que je resterais avec toi Oscar ? Toi ? Mais tu es incapable de protéger qui que se soit, j'ai vécu un enfer à tes côtés !

Fugitive IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant