PROLOGUE

74 8 2
                                    










☯︎










Un hôpital, une chambre remplie de sage femme.

Elles courent.

Il y a urgence.

Il faut se dépêcher !

Le temps est compté.

Tenez bon Maiko !

Une seconde, une minute, une heure.

Le tout s'enchaîne à un rhytme affolant, le personnel médical s'adonne à une course effrénée contre la montre.

Deux secondes, deux minutes, deux heures.

Le cœur de la femme allongée sur le lit s'apprête à lâcher.

L'homme à sa gauche reste stoïque presque comme si il était désintéressé de la scène qui se déroule sous ses yeux, les quelques personnes dans la pièce ne peuvent s'empêcher de lui lancer des regards accusateur.

Comment peut-il rester aussi passif ? Telle est la question.

Trois secondes, trois minutes, trois heures.

Le sang coule à flots, la situation s'envenime et toujours aucune réaction à sa gauche.

Quatres secondes, quatres minutes, quatres heures.

Vite, il faut courir en service de néonatalogie. Leurs poumons refusent de se remplir d'air, la femme sur le lit à moitié consciente et à moitié morte s'inquiète. L'homme a sa gauche s'absente durant une heure entière.

Cinq secondes, cinq minutes, cinq heures.

Le bébé aux cheveux immaculées dors paisiblement, tandis que celui aux cheveux de jais souffre d'un sommeil agité.

Ignorant la douleur et la condition fragile de son corps, la femme se retourne et pose sa main sur la tête de chacune de ses filles.

Su-Miyo... Su-Ana.

Des larmes de joie mais aussi de soulagement coulent de ses yeux, mais sont très vîtes remplacer par des perles d'eau de peur et d'appréhension.

Qu'adviendra-t-il de ces deux petites filles ?

L'homme maintenant à sa droite pose un seul et unique regard sur sa progéniture, un regard rempli de dégoût et d'amertume.

Quelle perte de temps et d'énergie, tout ça pour mettre au monde ces deux calamités.

Shun ce sont tes-

Qu'importe, je vais simplement considérer qu'elles sont mortes-nées.

Sur ce, l'homme quitte la chambre puis l'hôpital sans jamais se retourner une seule fois. 

Il avance d'un pas décidé et le regard froid sur le monde qui l'entoure, c'est sensé être un jour de réjouissance pour beaucoup de monde. Mais Shun continue d'avancer la haine au cœur, laissant derrière lui...


___________________________________________

États-Unis.


Un homme adulte assis dans une voiture en arrêt semble parfaitement calme, l'autre jeune homme lui semble complètement tétanisé et sur le point de perde connaissance.

C'est un soir d'été en plein mois d'août, les routes sont presque désertes à cette heure là. Le chemin emprunté par la voiture est très peu fréquenter.

Il n'avait pas vu, c'était un accident, ce n'était pas fait exprès.

Te rend tu comptes de ce que tu as fait ? Demande l'homme adulte.

Collision.

Perte de connaissance.

Retour à la réalité.

Aie confiance en moi, rentre chez toi. Je prends le relais, oublie tout, confie-moi tout.

Aussitôt dit aussitôt fait.

___________________________________________

Japon.


La femme pleure à chaudes larmes, la mort de son pauvre frère bien-aimé. Elle n'a plus aucune épaule sur laquelle s'appuyer à présent, ses deux petites filles la regardent l'air penaud.

Vêtue d'une tenue cérémonielle noire, elle et ses deux petites filles sont les seules à assister à cet enterrement, délaissé de tous.

Après s'être recueillie devant le cercueil vide de son frère, la femme étudie attentivement le rapport d'incident sur le contexte et le jour de la mort de son grand frère.

L'esprit encore embrumé par la vague à l'âme, elle soupire lourdement lorsqu'elle comprend que son frère n'a simplement pas eut de chance comme tant d'autres avant lui.

Malgré tout le plus étrange, reste l'endroit de la découverte du corps. C'est à se demander quelle genre de personne irait là en étant en pleine possession de ses moyens.

Car l'endroit en question est...


___________________________________________


_ Ma plus grande erreur est de t'avoir laissé entrer dans ma vie, ai-je craché sèchement.

_ Personne ne t'a obligé à écarter les cuisses, rétorque-t-il du tac au tac.

SLAP.

Le bruit de l'impact a fendu l'air, le bruit d'une gifle sèche et bien placée.

Mon visage est baigné de larmes douloureuses, le sien est rouge de colère.

Cette rencontre va m'anéantir.

Cette collision va me détruire.

Jamais nous n'aurions dû croiser la route de l'autre, voilà ma plus grande erreur, mon plus grand regret, mon plus grand malheur.

Maudit soit le jour où j'ai croisé ta route, ARÈS.

_ Maudit soit le jour où j'ai croisé ton chemin, SU MIYO.

Le bruit du claquement de la porte coulissante résonne dans tout le pavillon, piétinant encore plus mon cœur déjà bien meurtri.

Il y a quelques années, jamais je n'aurais été dans cet état aussi pitoyable et déplorable. Mais il a fallu qu'il entre dans ma vie. Et qu'il crée ce chaos en moi, sans que je puisse y faire quoi que ce soit.









{ ♡♡♡ }

Je suis surexcitée, ça fait littéralement des mois que je pense à cette histoire, que je crée mes personnages, leurs histoires, leurs péripéties et tout le reste. J'espère que l'histoire vous plaira et que vous passerez un bon moment !

Qu'en pensez-vous pour l'instant ?

Je vais essayer d'être régulière, je touche à un tout autre registre. Vous remarquerez tout au long de l'histoire que je suis absolument passionnée par la culture asiatique, je m'informe autant que possible pour ne pas offenser les personnes concernées en racontant des bêtises. Donc, si vous remarquez une erreur de ma part, faites-le moi savoir, bien sûr, dans le respect et la bienveillance ♡.

"Mais Shun continue d'avancer la haine au cœur, laissant derrière lui..."

"Car l'endroit en question est..."

Il est encore trop tôt pour avoir la suite de ces phrases, soyez patient ! :)

Bon, trêve de bavardage, à plus les beautés ☆.




















☯︎ ᕼᗩᖇᗰOᑎIᗴ ☯︎

 ᕼᗩᖇᗰ☯︎ᑎIᗴ [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant