Un royaume d'ombre et de lumière : Le Chasseur T1 (sous contrat d'édition)

Chapitre 7 : Cruelles vérités

Bonjour à tous,

Voici un chapitre, super long, le prochain est prévu pour dimanche ( si tout va bien). Je suis heureuse car nous arrivons doucement mais surement vers notre intrigue.

Encore UN seul chapitre.

En écrivant celui-ci, j'ai rajouté une scène qui n'était pas prévue mais que je trouvais ... absolument nécessaire. Cependant, pour l'instant je ne sais absolument pas comment je vais l'utiliser dans la suite de l'histoire. Il est clair que beaucoup d'idées traversent mon esprit...

« L'illusion est la première apparence de la vérité. » Rabindranàth Tagore

TW : violence morale

Bonne lecture

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La quiétude absolue m'enveloppait alors que j'étais assaillie par une fureur dévorante. Dans le tumulte de mon esprit, une cascade d'idées indomptables jaillissait avec une intensité confondante. Le chasseur, imposante figure, se dressait face à moi comme mon seul interlocuteur et, paradoxalement, nourrissait mon désir ardent de m'exprimer. Lui semblait trouver un certain réconfort dans le silence ambiant. Mon esprit bouillonnait de questions : quel destin m'attendait dans les profondeurs de ce palais ? Nous, sorciers, étions plongées dans l'ignorance, nul n'étant revenu pour partager son témoignage. Nous ne pouvions que spéculer sur des expériences jamais vécues.

— Que va-t-il m'arriver au palais ? demandai-je, la voix chevrotante mais l'esprit déterminé.

Sa rigidité s'accrut sensiblement, comme dictée par une irritation croissante. La menace et l'intimidation semblaient être les instruments de prédilection qu'il maniait pour m'infuser la terreur, mais ma curiosité incandescente refusait de s'éteindre. Ce désir irrésistible de communiquer avec cet homme – qui incarnait aussi bien la cruauté que l'énigme – m'échappait. Un sourire menaçant effleura ses lèvres alors qu'il peinait à articuler ses mots, avant de s'interrompre net, une vague de chaleur balayant mon visage.

— Désires-tu une démonstration ? prononça-t-il avec une douceur trompeuse, provoquant une grimace involontaire sur mon visage.

— Ou... Ou tu pourrais simplement m'expliquer, balbutiai-je.

Pourquoi s'armait-il de tant de mépris chaque fois que je cherchais à saisir les mystères de ma captivité ? Je compris instantanément qu'il usait de l'intimidation pour éluder ma question, dans le but manifeste de me dissuader d'insister. Il se rapprocha davantage, un éclat prédateur dans le regard. Néanmoins, je demeurai immobile, telle une statue en chair et en sang, tandis qu'il s'inclinait vers moi, me réduisant à une frêle silhouette vacillante.

— Ce serait moins divertissant, tu ne penses pas ? murmura-t-il, son souffle chaud frôlant mon oreille.

Un frémissement me parcouru. La suggestion perverse qu'il venait de glisser me plongeait dans la stupéfaction.

— Re-Recule, articulai-je à peine audible.

Il s'écarta avec un grognement, un sourire sarcastique ancré sur les lèvres, et lança :

— Alors repartons sorcière.

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Un sentiment de plénitude m'envahit en découvrant la pièce qui me recevait, un véritable sanctuaire de paix. Après une longue marche, nous étions parvenus à une auberge d'une bourgade qui m'apparaissait immense au regard de mon village natal. La chambre affichait une élégance raffinée, agrémentée d'une salle d'eau annexée et d'un grand bain. Au centre de la pièce principale, un lit monumental côtoyait un bureau et un large miroir qui me décrocha un sourire. C'était le comble du bonheur ! Ironiquement, c'était la précarité de ma situation qui me faisait apprécier le luxe des choses simples de l'existence