Un royaume d'ombre et de lumière : Le Chasseur T1 (sous contrat d'édition)

Chapitre 8 : Cruelles découvertes

Bonjour à tous,

Voici un chapitre super long, plus de 5000 mots ! J'espère qu'il vous plaira.

N'ayez pas peur du sang car il sera présent ... Le chapitre est violent, comme vous pouvez vous en douter mais nous arrivons peu à peu à une amélioration. Pas maintenant mais bientôt. 😂

Patience... tout doucement ...

N'oubliez pas que les personnages sont des ennemis mortels et donc la gentillesse n'a pas encore sa place.

Ne jugez pas la sorcière pour sa faiblesse, elle peut également s'améliorer au fur et à mesure de l'histoire... je n'en dit pas plus 😈

N'hésitez pas à voter et commenter pour m'encourager, je vous jure c'est vraiment motivant !

Et un grand merci à ceux qui me lisent, à ceux qui me suivent, vote et commente, coeur sur vous 💕

Bonne lecture

DM

« La dent cruelle de la douleur n'est jamais plus venimeuse que lorsqu'elle mord sans déchirer la plaie.  »

Shakespeare

***

Lorsque l'éclat métallique du couteau fendit l'air, la pâleur de la terreur s'empara de mes traits. Immobile, la frayeur me consumait de l'intérieur, cristallisant chacun de mes muscles. Avec une lenteur calculée, il fit danser la lame au-dessus de ma peau, traçant un sillon terrifiant sur mon abdomen sans pourtant y inscrire sa morsure. Il jouait avec moi, exacerbant mon angoisse déjà à son comble. Un hurlement, né de l'horreur la plus pure, s'échappa de mes lèvres, se mêlant à mes pleurs alors que l'image de son sourire macabre hantait mes pensées. Il frôlait mon épiderme, son regard empli d'une animosité palpable, se délectant de la torture comme d'un jeu sordide. La lenteur de son supplice me laissait croire que j'étais prisonnière d'un cauchemar éternel. La peur, mêlée à ma rage impuissante et au dégoût viscéral qu'il m'inspirait, m'étreignait sans relâche. Nulle échappatoire ne semblait envisageable face à sa détermination.

Dans un geste brusque, il m'imposa le silence en appuyant sa main sur ma bouche, étouffant mes sanglots qui continuaient de résonner contre les murs de cette chambre où il m'avait traînée après m'avoir assommée avec une cruauté glaciale. De sa main libre, il trancha les liens qui entravaient mes poignets.

Une lueur d'espoir aurait pu naître, mais le vide de son regard me prouva que sa vengeance ne connaîtrait aucune limite.

— Debout, ordonna-t-il, sa voix faisant courir un frisson d'effroi le long de mon échine.

Je frissonnais, saisie par la conscience aiguë qu'il détenait mon sort funeste entre ses mains, et je ressentais un regret profond d'avoir eu l'audace de le gifler plus tôt. Malgré la cruauté de son jeu, je savais qu'il retenait encore sa main, qu'il aurait pu me soumettre à des atrocités bien plus grandes. Les mots abjects qu'il avait crachés avant mon geste revenaient me hanter, me donnant envie de vomir en mesurant leur portée.

« Quant à toi, tu finiras dans un bordel au service des désirs des plus pervers de la cour, car tu le mérite. » Ces paroles, d'une humiliation sans égale, avaient enflammé une colère sans précédent en moi, révélant l'âme profondément corrompue de cet homme. Il s'était retenu jusqu'à présent, mais je pressentais qu'il était prêt à franchir un seuil bien plus terrifiant.

— Dépêche-toi ! me pressa-t-il, interrompant le tumulte de mes pensées.

Je me levai, résignée. Opposer la moindre résistance aurait été futile et n'aurait fait qu'alimenter sa propension à la cruauté.