𝐒𝐄𝐍𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐅𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒. jikook

lettre neuf ✉

le temps avait défilé à une vitesse fulgurante et tu avais passé la soirée à me parler de toi, de ta vie.

pendant un cours instant, j'avais espéré en apprendre plus sur toi, mais je réalisais au fur et à mesure que t'es interrogations n'étaient jamais tournés vers moi.

tu monologuais pendant des heures et heures, ne te souciant même pas de l'autorisation plus si évidente de ta présence au sein de ma chambre.

même si les heures de visites étaient interdites à cet heure là, tu avais insisté, pour parler de toi.

j'en avais presque envie, de te couper la parole et de te pousser à quitter ma vie.

tout ce bonheur à la noix, tout ce nuage de douceur et de chaleur qui émanait de toi me donnait la nausée.

je n'arrivais pas à comprendre comment tu pouvais être si heureux loin de moi. de moi bordel !

c'était insoutenable de te voir, de te sentir si heureux, si débordant de vie alors que moi je mourrais à petit feu.

chaque seconde qui passait me faisait regretter de t'avoir rencontré à nouveau.

j'aurais préféré garder cette rancœur plutôt que la sentir se changer petit à petit en colère et en jalousie.

je voulais te voir mal, triste, te voir souffrir comme je souffrais de ton absence. et je comptais bien y parvenir. pour que tu puisse te rappeler de moi, comme je me souvenais de toi pendant tout ce temps.