𝑙𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝒉𝑢𝑖𝑡 ✉

26 2 2
                                    

j'avais réussi à aller mieux, bizarrement de mieux en mieux et je pouvais à nouveau sortir de l'hôpital quelques jours dans la semaine.

bien sur, les séances pour me soigner prenaient tout mon temps mais je pouvais à nouveau sortir sur mon fauteuil et observer les saisons.

l'automne arrivait et j'observais le temps changé avec plaisir.

les feuilles mortes sur le sol, l'humidité dans l'air, l'odeur de la boue, toutes ces sensations me faisaient du bien étrangement.

bien que l'automne soit la saison la plus désagréable à mes yeux, cette fois ci, elle représentait le moment où j'étais enfin libre.

j'avais de nouveau envie de parcourir les paysages, les montagnes. de sentir le froid, la chaleur.

c'était comme un remède et quelque part une source d'apaisement à mon cœur.

et puis un soir, près de l'hôpital, alors que j'avais entreprit de rentrer, j'ai cru reconnaître ta silhouette.

j'ai voulu me faire discret et t'éviter. mais au loins je t'ai entendu, t'approcher pensant que j'avais besoin d'aide.

tu t'es mis devant moi me demandant poliment si j'avais besoin d'aide et j'étais resté bloqué, incapable de parler, bouger ou simplement fixer ton regard dans le miens.

et puis sans attendre ma réponse tu t'es mis derrière moi, poussant mon fauteuil vers l'hôpital.

sans un mot, nous avons parcouru le trajet, dans le froid, un chemin sur lequel j'ai revu des souvenirs.

je ne pensais jamais le revoir, là, après tout ce temps. j'avais tellement de choses à lui dire.

𝐒𝐄𝐍𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐅𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒. jikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant