Chapitre Bonus 1K !

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Passé

Émilio

Je fête mes 9 ans aujourd'hui. Ce devrait être le meilleur jour de l'année pour moi, après tout c'est mon anniversaire. Mais ça ne l'est pas.

Mes parents ont oublié, encore une fois, que je suis né le 2 février, c'est comme même pas compliqué à retenir, si ? 02/02, même un poisson rouge s'en souviendrait.

Donc peut être que mes parents ont une mémoire inférieure à celle d'un poisson rouge.

Je suis assis dans ma chambre, seul, avec encore l'espoir que mes parents viennent et me crient " surprise ! " avec un gâteau et des cadeaux dans les mains et un énorme sourire aux lèvres.

Mais au fond de moi, je sais que ça n'arrivera pas. Mes parents sont sans doute en train de travailler, encore et encore, pour leur entreprise. C'est comme leur enfant, ils l'ont mis au monde, ils s'en occupent, sont au petit soin avec elle, lui apprennent de nouvelles choses chaque jour.

Si ça se trouve, c'est elle leur enfant biologique et moi, j'ai été adopté.

Je n'ai aucune envie de rester dans ma chambre à me morfondre. Je décide donc d'aller dans le parc à quelques mètres de chez moi. Mes parents ne le sauront pas si je rentre chez moi à temps. Du moins je crois.

Malgré mon pull et mon manteau, le vent glacial mord rageusement les parties de mon corps non couvertes par des couches de tissus. C'est à dire mon visage et mon cou.

Je traverse rapidement la route pour me réfugier sous le couvert des arbres du parc. Je pousse ensuite la barrière qui s'ouvre dans un grincement sinistre.

J'en ai marre du froid glacial du Canada. On pourrait mourir d'hypothermie ici en restant seulement 5 petites minutes dehors.

Au moins, dans mon coin secret, j'aurais déjà plus chaud. Mon coin secret est un petit banc caché derrière les branches d'un saule pleureur. En hiver il ne reste plus que les branches qui ne cachent presque rien mais en été, cet endroit se change en petit paradis sur terre. Un lieu qui semble si irréel que je ne suis pas sûr de ne pas l'avoir imaginé de toute part.

Je pousse les branches de l'arbre et je me rends vite compte que mon endroit secret n'est ... pas si secret que ça. Une petite silhouette emmitouflée dans de nombreuses couches de vêtements virevolte, saute, tournoie joyeusement dans la neige comme une fée virevolterait dans sa forêt fantastique.

Quand la silhouette se tourne vers moi, je la reconnais aussitôt. C'est Cassiopée, qui se dirige à présent vers moi, un sourire diabolique apparaissant sur son joli visage rougis par le froid.

Que fait elle ici toute seule ?

Et toi, que fais-tu ici tout seul également ?

J'admets que ce n'est pas là question la plus logique à poser. Mais elle m'intrigue beaucoup. À l'école, c'est la seule personne qui refuse absolument de me parler ou alors c'est pour m'insulter. Après je fais exactement la même chose donc bon ...

Le sourire naissant sur son visage m'indique que ce ne sera pas différent aujourd'hui.

Elle se baisse, ramasse de la neige dans ses mains et se redresse vers moi. Je ne le sens pas du tout mais alors pas du tout.

- Attends, qu'est-ce qu ...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un froid polaire s'écrase brutalement sur mon visage. Une boule de neige ! Elle veut jouer à ça ? Et bien très bien, jouons.

Je prends rapidement de la neige à mon tour et pendant qu'elle prépare sa boule, je lui lance la mienne dessus. Elle atterrit dans son cou et Cassiopée pousse un petit cri de surprise.

Sa surprise rapidement passée, elle prend rapidement de la neige et me l'a lance dessus. Je l'esquive facilement et cela l'énerve. Elle recommence, encore et encore. Je ris de son inefficacité à lancer des boules de neige et elle s'énerve encore plus. On dirait un enfant privé de son jouer. C'est très drôle à regarder.

Hilare, je ne remarque pas tout de suite qu'elle se précipite sur moi. Je ne le vois qu'au moment où elle n'est plus qu'à 50 cm de moi. Là, elle me prend totalement au dépourvu et me plaque dans la neige tout en m'enfonçant dedans.

Je pousse un cri de stupeur et elle pousse un cri de victoire. Elle sourit de toutes ses dents et me jette de la neige au visage.

C'est vraiment très froid, ma peau va geler si ça continue. Je me dégage de son emprise pour ne pas mourir glacé et pour cela je la pousse. Un peu brutalement, elle atterrit sur les fesses.

Elle rage un peu de sa pseudo-défaite puis se tourne vers moi en souriant. Un peu bipolaire sur les bords cette petite fée.

– Je ne sais pas pourquoi mais tu as été gentil avec moi aujourd'hui. Alors je vais être gentille aussi. Mais seulement aujourd'hui. Joyeux anniversaire crétin.

Et elle part en virevoltant joyeusement comme quand je l'ai trouvé.

Malgré le froid glacial, je sens ma poitrine se réchauffer et cette chaleur se diffuse dans tout mon corps. Sans que j'en n'ai aucun contrôle, un immense sourire apparaît sur mes lèvres.

Elle m'a souhaité mon anniversaire. Et je ne la remercierai jamais assez pour ça.

Et ce banc, depuis ce jour, est devenu notre banc, celui où tout commence.

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Désolée du retard ma connexion à
encore sautée.

J'ai adoré écrire ce chapitre et
j'espère que vous avez tout autant aimé le lire.

Voici le fameux banc où Émilio s'est pris une jolie droite ( parfaitement méritée ).

Merci encore pour les 1K, je ne pensais pas les avoir si vite 💗

On se retrouve demain pour le prochain chapitre.

Si l'histoire vous plaît n'hésitez pas à voter et à commenter 💗

Merci de me lire

Bisou et bonne lecture ❤️

Célia 📚❤️

Un été avec mon ennemi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant