L'alcool : avec modération

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Émilio

– Tu devrais prendre un abonnement premium à l'hôpital, étant donné qu'on va passer deux mois ensemble.

Je la fusille du regard avant de partir. Cette fille causera ma perte c'est certain. De moi de de toutes les parties de mon corps cassables. D'ailleurs comment c'est possible d'avoir autant de force en étant aussi mince ? À ce niveau là c'est de la sorcellerie. Enfin c'est assez logique étant donné que cette fille est une sorcière de la pire espèce.

Je me pose sur un banc non loin de l'entrée pour voir quand Cassiopée va sortir pour pouvoir la raccompagner. J'ai beau avoir une envie monstre de partir, je n'ai pas non plus envie qu'elle se fasse agresser. Et mes parents, s'ils se souviennent par miracle qu'ils ont un fils, me tueront s'ils apprennent que je l'ai laissé rentrer seule en pleine nuit.

Mais qu'est-ce qui lui a pris d'être agressive comme ça ? Je lui ai dit que je l'avais aidée et elle me crache à la gueule. À croire que ça va lui arracher la gorge de s'excuser.

Toi il a limite fallu qu'elle te donne un coup dans les couilles pour que tu t'excuses donc bon ...

Le plus drôle dans tout ça, c'est que je n'ai même pas pû lui demander pourquoi l'infirmière la connaissait si bien.

J'aperçois soudain Cassiopée, sortant de la boîte avec la fille qui m'a frappé dans le côtes. Elles forment un joli duo de folles en tout cas, on ne peut pas le nier.

Cassie a l'air bien saoule, encore plus que tout à l'heure. Elle rit très fort et tient à peine debout, elle est obligée de s'accrocher à l'autre, enfin à Camille si j'ai bien compris.

Je me lève pour les rejoindre afin de ramener Cassiopée en un seul morceau. Quand Camille me voit arriver, un grand sourire s'étend sur son visage et pour une raison inconnue, elle fait un clin d'œil à la brune, qui n'a même pas l'air de le remarquer.

Une fois assez proche, la demi blonde lâche Cassie, qui se retrouve dans mes bras, toujours morte de rire depuis cinq minutes. Camille lui dit au revoir et part, abandonnant son amie avec moi.

– Cassis, on va retourner au gîte, d'accord ? Comme ça tu pourras te coucher. Tu comprends ?

Bordel, on dirait que je parle à un gosse de 3 ans et le pire c'est que je ne suis même pas sûr qu'elle ait compris. Elle hoche malgré tout la tête et se colle à moi pour que je l'aide à marcher. J'attrape sa hanche et je la colle à moi avant de me diriger vers le gîte.

Il faut que j'appelle ses parents aussi, pour leur dire qu'elle va bien, enfin disons que ça aurait pû être pire, même si ça m'étonnerait qu'ils en aient quelque chose à faire.

Je sors mon téléphone de ma poche. J'essaie de l'allumer, une fois, deux fois, trois fois mais rien à faire l'écran reste noir.

– C'est quoi cette malchance ?! Déjà que je me retrouve à la ramener, en plus mon téléphone ne fonctionne pas ? Génial.

– Tu peux prendre le mien si tu veux.

Elle sort son téléphone de sa poche puis me le tend. Je l'attrape rapidement et en tentant de le déverrouiller, je me rend compte qu'il y a un code.

– Cassis, il y a un code sur ton téléphone. C'est quoi ?

Vu son état, je ne suis pas sûr qu'elle soit en mesure de taper son code et j'aimerais éviter qu'elle le bloque.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 05, 2023 ⏰

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Un été avec mon ennemi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant