Le Poids du Destin tome 2

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Que dire à cet enfant qui avait déjà tout comprit en une seule nuit? Daisy et Jae attendait qu'elle veuille ouvrir la bouche mais elle n'en fit rien. Du moins pas avec la réponse qu'ils espéraient.

-- Il assez tard, on a eu une dure journée. On en reparlera demain.

Elle avala le ou jamais qui flottait sur le bout de ses lèvres.

-- Mais je veux savoir.

--J'ai dis qu'on en parlera, Maintenant va rejoindre ta mère petite.

Eimear n'avait jamais employer ce ton. Pas avec des enfants. Elle n'en avait jamais eu. Et le pire c'est qu'elle n'en aura pas. Et cette petite fille de douze ans ignorait qu'elle était sa tante. Et qu'elle était là pour la protégé et aussi pour la ramener auprès de ses grands parents. Elle ne voulait pas s'en occuper. Aecha en était incapable. Et ses grands parents étaient les seuls à l'accueillir. Furieuse, comme pouvait le montrer ses sourcils foncés, Daisy monta dans la chambre qui était sienne depuis quelque heure en marmonnant un bonne nuit qui était à peine entendu. Jae effectuait sa tâche alors qu'elle ne bougeait pas. Elle voulait lui parler. Elle voulait redevenir comme avant. Elle voulait entendre cette voix suave et rassurant qu'il avait. Mais pour l'instant ce n'était pas possible. Il fallait qu'elle gagne à nouveau sa confiance, ce qui paraissait presque impossible.

-- Tu veux de l'aide? Proposa t'elle en le voyant grimacer.

-- Non, ne t'inquiète pas pour moi j'ai connu pire.

Elle préféra ne pas prendre cette remarque pour une réplique cinglante qui lui était dédiée.

--On aura mieux fait d'écouter ton infi... Enfin ton amie, et d'aller à l'hôpital.

-- Je vais récupéré. Je n'ai pas besoin le sang d'un autre pour aller mieux. Enchaîna t'il vexé.

Pourquoi il s'énervait quand c'était elle qui fesait la conversation? La détestait il au point de ne même pas vouloir entendre sa voix? Alors qu'elle mourait d'envie de savourer la sienne? Elle s'assit aveuglément sur le canapé, tandis que son interlocuteur prenait ses jambes à son cou, mais revient sur ses pas.

-- Comment est il? Demanda Jae au loin.

-- Qui? Questionna la jeune femme confuse par la question.

--Cet homme que tu as épousé. Ton mari. Comment il est?

Son mari... Elle n'avait pas de mari, alors pourquoi quelque chose l'empêchait de le lui crier la vérité à voix haute.

-- Il est.. Beau très beau, et très grand. Repondit elle le le fixant droit dans les yeux.

-- Je ne parle pas de sa beauté extérieur. Dit Jae en fesant ressortir son côté policier. Comment il est Eimear.

Elle hésita ne sachant pas quoi lui dire.

-- Il est... Quelqu'un de bien. Si tu veux savoir. Il n'est pas comme mon autre mari, bien au contraire. Je lui fait entièrement confiance, parce qu'il m'a prouvé à mainte reprise qu'il était un homme bien et respectable. Il prend soin de moi même dans les moments les plus difficiles. Et le plus important. C'est qu'il m'accepte comme je suis. Avec mon passé noirci, par la douleur, la peur, et la tristesse. Il est tout ce que je n'aurais jamais espéré obtenir après ses années de souffrances.

Elle en avait dit plus qu'il fallait mais évidement qu'elle parlait de lui! Comment pouvait elle décrire un autre personnage de la sorte alors qu'elle connaissait que lui. Elle avait dit tout ses choses parce qu'elle les voyaient en lui. Il avait été le premier à la touché depuis cette affreuse histoire... Et il avait été le dernier. Tout les soirs, elle revivait cette nuit avec tant d'ardeur et se demandait si un jour, oui un jour, elle revivrait ce moment dans les bras du même homme. Celui qui se tenait en face d'elle. Qui ne la regardait pas avec pitié, non, il ne l'avait jamais fait. Il la fixait avec désir et colère. Et elle désirait tant calmer cette partie sombre de lui qu'elle avait blessé, et désirait voir dans ses yeux que le profond désir, et l'amour inconcevable qui se cachait derrière ses pupilles. Elle avait pensée pouvoir se contrôler lorsqu'elle le verrait, mais ce fut pas le cas. Le revoir avait brisée toute la carapace qu'elle avait qui difficilement bâtie avant de le quitté sur ce lit. Seul, et ameurtri, il avait raison. Elle avait pensée qu'à elle. Et pas à ce que lui pouvait ressentir. Elle le regrettait amèrement, parce que lorsqu'elle avait envie qu'il étreigne avec ses larges bras, l'embrasser et aussi lui faire l'amour. Lui il la maudissait à voix haute, et aussi à l'intérieur. Et maintenant qu'il était en colère c'était à elle de dissipé les doutes. Est ce qu'il le faisait parce qu'il voulait étouffer ses sentiments juste pour la faire payer?