Les habitants de crystasia

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Je fais face aux intendants en ayant les jambes qui tremblent, mille et une questions traversent mon esprit en même temps. Comment ça se passe du côté de lyse ? Pas mieux , elle n'ose dire un mot de plus.

MR. SEBASTIAN : Et bien mesdemoiselles, pourquoi ces regards ? Savez-vous au moins que votre heure de déjeuner ne dure pas éternellement ?

MOI : Je...vous ... Ah ! Merci , nous y allions justement merci de nous le rappeler monsieur.

J'ai sentis mon coeur remonté dans ma gorge. Toute la peur redescend au même moment que ma réflexion se remet en marche. Je remercie intérieurement le ciel pour nous avoir sauvé, tout compte fait , nous nous faisions du soucis alors qu'ils n'avaient pas entendu les remarques de lyse.

Ils s'en vont finalement dans l'autre sens puis je me retourne vers lyse.

LYSE : Dès ce jour , j'arrête de penser à voix haute !

MOI : Je suis d'accord ! Allons manger à présent, la peur m'a creusé l'appétit.

[•••]

La journée touche à sa fin et comme à chaque fois , elle n'était pas de tout repos . L'archiduc ne garde pas les mêmes vêtements toute une  journée c'est-à-dire:  une le matin , une autre le midi , une le soir dans l'intervalle entre la fin de son entraînement avec les chevaliers et le coucher. Enfin pour ce qui est du coucher , il se vêtis d'une tenue prévu à cet effet.

Il ne dort en aucun cas deux fois dans des mêmes draps , il est impératif de les changer dès son réveil. Ce qui signifie, beaucoup de travail pour celles en charge de la laverie , moi y compris . Sans compter les vêtements et draps des chevaliers et ce n'est pas tout , n'oubliant pas ceux des domestiques et leurs uniformes sales.

En plus de laver ardemment, étendre et plier les différents tissus nous faisons aussi de la couture afin de recoudre les uniformes comportant d'éventuels trous.

MOI : Quelle journée ! Depuis que son altesse est de retour , j'ai l'impression que le travail devient plus rude.

_____: Nous vous donnons autant de fil à retordre ?

Je sursaute aussitôt puis me retourne. Un réflexe me pousse à vouloir me défendre sauf que ma main- prête à s'abattre sur le propriétaire de cette voix, est saisie par une autre plus grande.

MOI : Sir Clovis ?

LUI : Bonsoir mademoiselle !

MOI : Mais que faites-vous là ? Nous nous trouvons dans l'annexe des domestiques ! Avez-vous besoin de quelque chose ?

LUI : Je tenais simplement à vous saluer Lara , cependant je ne m'attendais en aucun cas à ce genre de réaction de votre part.

Je me rends alors compte que ma main est toujours dans la sienne et je me souviens de mon geste.

MOI : Peut-être que si vous ne m'aviez pas surprise de la sorte , j'aurai réagi d'une meilleure façon Sir !

Je fronce les sourcils et croise mes bras en faisant mine de lui faire la tête.

LUI : Vous avez raison , j'ignorais que vous détestiez être surprise très chère ! Je tâcherai de m'en souvenir lors de nos prochaines altercations.

Je reprends mon chemin afin de sortir de l'annexe des domestiques et sir Clovis me suit de près. Nôtre marche nous conduit dans les jardins où se trouve la fontaine ainsi que le magnifique labyrinthe et les rosiers dont l'exqui parfum est transporté par le léger vent . L'image de la lune se reflète à merveille sur la surface de l'eau de la fontaine , le ciel qui s'étend à l'horizon est rempli d'étoiles et de constellations et les lucioles qui effectuent leur danse enivrante donnent une atmosphère presque magique à cette nuit.

Lorsque Nos Regards Se Sont Croisés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant