Une rencontre d'été [girlxgirl]

Partie 4

La nuit passe doucement. Emmitouflée dans les bras de la plus belle des femmes, elle ne peut être que douce et reposante. Le matin est des plus calmes. Angi et moi nous réveillons en même temps, encore enlacées. C'est si bon de se réveiller aux cotés de la personne qu'on aime. Le soleil levant nous caresse délicatement. C'est une belle journée qui s'annonce. J'ouvre les yeux, ma princesse est à coté de moi et dort encore, allongée sur le ventre. Je ne peux pas m'empêcher de l'admirer. Elle est tellement belle quand elle dort. Elle est si paisible. On pourrait la confondre avec une princesse de contes de fées.

Je lui caresse le bras et viens déposer des baisers sur le haut de son dos. Sa peau est si douce, un vrai délice. Je l'entends soudain qui gémit. Je cesse mes baisers et elle se retourne vers moi. Nous posons directement les yeux sur l'autre et nous nous sourions mutuellement. Nous nous prenons la main et Angeline est la première a rompre le silence.

- Bonjour mon amour.

- Tu sais que tu es vraiment belle quand tu dors ?

Elle affiche un large sourire. Nous nous prenons dans les bras l'une de l'autre et commençons à nous embrasser langoureusement. Plus notre baiser se fait plus intense, plus nous nous serrons l'une contre l'autre. C'est si bon. Je pourrais rester ici des heures dans les bras de celle qui rend ma vie si belle. A goûter à ces baisers et à ce corps sublime.

Nos lèvres se délient. Angeline est la première à parler.

- Dis moi, tu pourrais m'épouser ?

Pour ce genre de question, pas besoin de réfléchir. La réponse est évidente.

- Je crois que oui. Et toi ma belle. Tu pourrais te marier avec moi ?

- Bien sûr. Pourquoi pas.

Nous nous sourions mutuellement et reprenons nos câlins là où nous les avons laissé. Puis Angeline pousse un cri qui nous tire brusquement de cet agréable moment. Je la vois regarder le cadran de son réveil.

- Allez debout. Ne traînons pas. Il est déjà dix heure.

Ma main dans la sienne, elle commence à se lever.

- Pourquoi, ma puce ? On est bien là, rien que nous deux.

- Ma belle, j'ai du travail qui m'attend tu sais.

- Ok. Mais d'abord, pour que je te lâche il faut que tu me fasse un énorme bisou.

- Camille.

- Allez.

Ce chantage était une merveilleuse idée : elle bondit sur moi telle une lionne sauvage, m'entraînant ainsi sur le lit et m'embrasse de la façon la plus fougueuse qui soit. Je mets du temps à me remettre après ça. Nous descendons ensuite l'une après l'autre et allons nous installer dans la cuisine. Angi me fait signe de m'asseoir à table et sors deux bols, du lait, des biscottes, du beurre, deux cuillères et deux couteaux.

- Ça te va ? Me demande-t-elle en me tendant un bol et des couverts et en mettant le reste sur la table.

- Je ne pouvais pas espérer mieux. Dis moi, ta grand-mère n'est pas là ?

- Non. Tu sais, c'est rare que je la vois le matin. On se ressemble sur ce point elle et moi. On n'aime pas vraiment rester trop longtemps au même endroit et on adore voyager.

Nous nous sourions et commençons à manger et à parler. A un moment donné, il me vient une idée. Je sens mon cœur battre la chamade rien qu'en y pensant.

- J'aimerai que tu rencontres ma famille.

- Pardon ?

- Ouais, j'aimerai qu'ils fassent ta connaissance. J'ai pu rencontrer ta grand-mère, pourquoi tu ne rencontrerais pas mes parents ?