Chapitre 1

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Bienvenue à la Royale Académie, l'Académie la plus prestigieuse de tout le pays. Ici, seuls les meilleurs étudiant du pays peuvent rester, surtout s'ils font du foot. Et aujourd'hui, je suis sur le point de rentrer à la Royale après avoir passée plus d'un an dans une cellule moisie.

Pourquoi me direz-vous ? Vous le saurez plus tard. Pour l'instant, je suis juste très concentrée sur mes jambes pour ne pas tomber, et je m'appuie de toute mes forces sur ma pauvre béquille, usée comme si elle datait de la guerre et rouillée absolument partout. Je traîne derrière moi un sac bleu usagé, avec le logo de l'équipe nationale italienne brodé dessus, qui contient le peu d'affaire encore viable que je possède.

Au passage, je ne me suis même pas présentée : Je m'appelle Illyrie, Illyrie Foster, et j'ai 16 ans.

Si vous suivez un peu les infos de la Royale, surtout depuis six/sept ans, vous devez connaître mon frère, Xavier. C'est un attaquant de génie, demandait par les meilleures équipes du monde, convoité par la quasi totalité des centres d'entraînement professionnel que possède notre pays.

Cependant, il n'est pas le seul dont vous devriez connaître l'actualité. Si vous avez seulement allumé une télévision sur une chaîne sportive cet derniers temps, vous avait au moins vu passer l'un mes meilleurs amis d'enfance, que ce soit Caleb, Jude, David ou Joe. Malheureusement, moi, je ne les ai pas vu depuis plus de trois ans. La dernière fois, c'est peu après que Ray Dark, notre ancien entraîneur, a découvert ma « relation » avec Claude Beacons, le meilleur ami de mon frère.

Pourtant, la règle était claire : pas de relation, ne serait-ce qu'amicale, entre les joueurs. Nous devions être des automates sans cœur, qui ne servent que le football. POINT. C'était dur, de détester tout le monde, jusqu'à mon frère lorsqu'on était sur le terrain. Mon jumeau était la seule exception à mes règles, et j'étais la seule des siennes. Étant donné nos liens, l'entraîneur accepté que l'on soit amicaux l'un envers l'autre, mais seulement dans la sphère strictement privé !

Comme, en plus, il n'aimait pas Claude et qu'il voulait pouvoir faire pression sur Xavier (pour qu'il ne change jamais de club), Ray m'as enlevée après un entraînement.

Au début, durant un an et demie environ, j'étais dans une famille d'italiens ; la famille Bianchi. Une famille adorable, vraiment. Ils ont eu la connaissance de mon histoire et aurait pu dénoncer Ray à la police italienne, mais ils ont préféré se taire. Ce que je comprend parfaitement car leur fils, Paolo, était (et est toujours il me semble) dans l'équipe internationale italienne dirigés par Zoolan Rice (le patron de Ray Dark). Ce fameux Zoolan leur faisait du chantage, menaçant l'expulsion de Paolo de l'équipe d'Italie si la police apprenait quoi que ce soit. Mais j'étais heureuse avec eux. Ils m'avaient renommé Stella Bianchi et m'avait présenté (avec perruque brune et lentille bleu) comme la cousine de Paolo.

Presque deux ans après mon arrivée chez eux, à l'aide de l'équipe italienne qui voulait absolument m'aidai, Zoolan fut dénoncer. La police avait reçu des preuves irréfutable anonymement. Mais ce traître est mort dans un accident de camions avant son jugement. Quelques heures plus tard, un de ses associés est venu me chercher lorsque j'étais seule à la maison et il m'a amené dans une cellule où j'ai été lâchement torturée pendant plusieurs mois, pour aucune raison particulière. Cet homme avait vu mon dossier dans les papiers de Rice, et avait décidé de se découvrir une passion pour la torture et le sang.

Mon cauchemar a pris fin la semaine dernière, à peu près, lorsqu'un inspecteur m'as trouvée et libérée.

J'ai passé ma première semaine de liberté dans un hôpital, noté l'ironie, avant de déclarer que « les hôpitaux m'énervent. Si c'est ça, renvoyer moi dans ma prison ! » et de menacé de m'enfuir par la fenêtre. On m'a rapidement soignée et autorisée à sortir après ça. A vrai dire, le lendemain, on m'avait donnée une béquille (une antiquité mais je n'étais pas à ça près), mis une attelle souple au poignet droit, donné deux attelles (une pour quand j'ai mal, une plus souple pour le reste du temps) pour la jambe gauche, montrait comment mettre le pansement sur mes points de sutures à l'arcade et au mollet, donné les crèmes et autres pour ma jambe, donné un corset pour la colonne vertébrale, souhaitez bonne chance; et me voilà dehors. A noter que personne ne sais inquiété de savoir comment j'allais pouvoir rentrer à la maison...


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Etvoilà le retour de mon histoire, qui sera entière d'ici ce soir(sauf si épilogue ou tome 2)... J'espère qu'elle vous plaîttoujours autant, n'hésitez pas à aller voir ça et à me donnervotre avis... Ca encourage vachement de voir vos commentaires !

Surce, allons jouez au football !


Illyrie FOSTER: Retour à l'académieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant