Chapitre 7

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Il me rendit ma jolie béquille, et m'aida à avancer.

// éclipse //

Cela va faire une bonne demi-heure que l'on marche ; et une vingtaine de minutes que je suis sur le dos de Claude. J'avais à peine fait deux pas or de l'académie que j'étais déjà à deux doigt de m'écrouler. Cette fichue jambe me faisait vraiment mal, j'espère que le nouveau kiné de la Royale pourra y faire quelque chose. Selon Jude, c'est l'un des meilleurs. Et selon David, qui s'arme également d'une belle béquille bleue assorti à la mienne suite à une vielle blessure dont personne n'a voulu me parler , cet homme fait des « miracles ». Cependant, je tiens à signaler que selon Aitor, il pue du bec.... 

Une fois arriver dans ce lieu perdu en pleine forêt, devant ce caillou qui a vu notre couple commencé, je sens les larmes monter doucement. J'allai m'asseoir à droite quant Claude me tira vers lui et me fit m'asseoir sur ses genoux. Nous étions toujours posées ainsi, depuis le début. Même avant qu'on se mettent en couple, même quand on venait avec Brice, Xavier et Jordan, même quand on retrouvait là par hasard après une dispute.

Un silence c'était doucement imposer mais il n'était absolument pas gênant. C'est alors, près d'une demi-heure après notre arrivée, qu'il fit ce dont j'ai rêvé pendant toutes ces années loin de lui.

Il me tourna vers lui et pris mon visage en coupe. Il pencha ses lèvres vers mon oreille qu'il embrassa chastement. Puis, il traça une ligne de baisser vers mon cou, qu'il embrassa durant un long moment, sachant très que c'est là un de mes point faible. Puis il délaissa mon cou pour remonter vers visage. Puis ces lèvres douces et sucrées viennent s'écraser sur les miennes. Mes bras passèrent par instinct autour de son cou alors que les siens vienne entourer ma taille. Il nous rapprocha au maximum.

Notre baiser pris fin rapidement, par manque d'air mais ne repris pas immédiatement... On laissa nos visages très proches, front contre front. Puis Claude pris la parole, et décida de m'avouer tous ce qu'il avait sur le cœur :

- Durant ton absence, Xavier a du te le dire mais, je passer tous les jours au commissariat, dans les hôpitaux, les centres funèbres.... Bien avant que tout le monde s'en rende compte en fait. Nous avions déjà débuter avec Caleb le lendemain de ta disparation. Mais ce que tu ne sais pas, c'est que je priais pour la police me disent « on a une piste » alors que, à l'inverse, je priais aussi pour le reste des services visiter me disait qu'ils n'avaient rien, parce que cela voulait dire que tu n'étais pas morte, pas blesser. Et puis, cette photo est arrivée, tout le monde la vue... Elle s'était affichée dans nos vestiaires. On l'a vu un jour, en rentrant après un entraînement. C'est Joe le premier à l'avoir vu, Jordan le premier à avoir pleurer, Caleb le premier à avoir frapper son casier, Xavier le premier à être parti en courant (direction le commissariat ou dieu sais où) et moi, le premier à avoir fui en direction de ma chambre.

Bryce m'a suivi et Jude et Caleb ont suivi Xavier. Mais personne n'a vu le petit mot qui l'accompagner, et c'est normal puisqu'il est directement arrivé dans ma chambre. Enfin, notre chambre, avec Bryce ? Bref. Je les pris dès que je entré et les caché en l'entendant arrivé. Je les lu quelques heures plus tard, car on m'a envoyé de force me lever. Il ne disait que deux phrases : « Tu aurais dû mieux surveiller ta copine. Pauvre petit ». C'est là que j'ai réalisé que tu n'avais pas seulement été enlevé, et que tu n'attendais pas gentillement dans un hangar abandonné. Tu étais va voir où mais dans une mauvaise position. La police m'a assuré qu'il t'avait violé, que ce mot était comme une excuse, un truc pour se disculper. Et cet abruti de lieutenant m'a demandé si je t'avais épargné l'humiliation de faire une première fois avec un homme comme eux. Cette question, je les pris comme un affront. On ne demande pas ça à un gamin de 14 ans. Puis, je me suis souvenus que j'avais refusé de le faire avec toi, car j'attendais le mariage (comme le voulais ma grand-mère). Je me suis dit « ce que t'ai con, ma parole, si tu avais accepté, elle n'aurait pas un traumatisme pareil ».

Son discours me fait totalement pleurer. Il me prend dans ses bras assez puissants et continue :

- Cette nuit-là, j'ai failli faire une connerie, je n'étais vraiment pas loin... C'est Brice qui m'a trouvé et qui m'a sauvé, avec Caleb et Xavier. Je leur ai montrer le mot. Eux aussi on fait le rapprochement, pas spécialement compliqué à faire au vu de la photo. Sache que je n'avais jamais vu autant de haine dans leurs regards. Puis, on a décidé de ne pas spéculer, et continuer à te chercher.

- Claude...

- Oui...

- Je... je suis... toujours... la photo mentais.

- Quoi ?!

- Ne crie pas, s'il te plaît...

- Pardon ma belle mais c'est...

- Je sais, j'ai compris... En fait, mon ravisseur n'ai resté avec moi qu'un mois. Quand vous avez reçu la photo, j'était déjà ailleurs. En plus, ce gouacha n'avait des relations qu'avec des femmes déjà nue, attachés et avec les yeux bandés. Un truc de sado-maso vraiment horrible. Toutes les autres femmes devaient regardés depuis une pièce extérieure... Du coup, une femme adorable a pris ma place. Manon... Elle me ressemblait vraiment. Je me voyais avec 10 ans de plus. J'ai voulu l'en empêcher mais...

*souffle* C'est bon, je continue :

- Elle est morte... Morte dans mes bras. Trop de blessure. Elle se savait déjà condamné quand je suis arrivé. Une espèce de cancer qui ne lui laisser plus beaucoup de temps. Ray Dark m'a libéré à peine une semaine après pour m'envoyer en Italie. J'étais en sécurité là-bas.

Je sens ces bras se resserrer... Puis, il embrasse mon front, il a compris que je ne voulais pas en parler... Mais profiter un maximum... Seulement :

- Claude, est-ce qu'on peut aller se changer et aller au cimetière... J'aimerai aller sur sa tombe, mais je ne peux pas y aller seule...

- Avec plaisir Lily

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Illyrie FOSTER: Retour à l'académieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant