Illyrie FOSTER: Retour à l'académie

Chapitre 2

A noter que personne ne sais inquiété de savoir comment j'allais pouvoir rentrer à la maison.

Et aujourd'hui, je suis devant la Royale et je tremble de tout mon corps. C'est la nouvelle directrice qui doit venir m'ouvrir mais je ne sais même pas comment elle s'appelle. Il se trouve, elle me connaît déjà. Peut-être a-t 'elle lut mon dossier, auquel cas, va-t-elle me traiter différemment ? De plus, je doit bien avoué que je n'ai pas de montre, et je ne sais plus à quelle heure était le rendez-vous !

Dix minutes plus tard, une femme ouvre la porte, suivi de près par un petit garçon aux cheveux bleu. Il ne me faut que quelques minutes pour la reconnaître, avec s'est longs cheveux noirs et ses lunettes, et que quelques instants de plus pour lui sauter dans les bras, en laissant ma béquille tombe, dans un grand bruit sourd. Je ne sais pas si elle m'a reconnu, mais moi, j'ai immédiatement reconnu ma grande sœur Lina :

- Mon dieu, merci, dit-je. Lina ! Tu m'as tellement manqué, ma grande sœur... J'ai eu tellement peur.

J'ai senti sa réaction soudainement, comme si tout lui était revenu d'un coup, et deux bras frêles mais pourtant très puissant se sont serrer autour de mon corps, pourtant si faible et si fragile.

- Illyrie....

Elle avait parlé d'une voix si faible que j'ai eu du mal à l'entendre, comme si elle cachait quelques choses. En relevant la tête, je vois qu'elle pleure. Et c'est d'une voix encore plus basse, comme honteuse, qu'elle rajoute :

- Je ne t'avais pas reconnue...

Je peux la comprendre : mes cheveux qui étaient à l'époque assez court et d'un rouge puissant (exactement comme mon frère), sont maintenant très long (sous les fesses) mais sont surtout plus clair. Mes yeux qui étaient toujours décrit (durant mon enfance) vert flamboyant se sont éteints et mon corps qui n'avait jamais était bien gros, est maintenant tout juste assez fort pour me garder debout, avec une aide précieuse, que je récupère très vite d'ailleurs.

- Comment vas-tu ?

- Je tiens debout

J'ai répondu exactement la même chose au médecin qui m'a vu avant de sortir de l'hôpital, lui l'a mal pris. Mais ma sœur, elle, rigole juste, comme rassurer de cette seule pensée. Elle me présente ensuite le petit bonhomme qui l'accompagne, Aitor. Un garçon orphelin qu'elle avait décidé d'adopter ici, car il lui avait de suite beaucoup plu... Cependant, il semble avoir peur de moi et ce cache dans les jambes de ma sœur. Je peux le comprendre, je pense que je reviendrai me présenter après une douche ou deux, et quelques repas.

- Je suppose que tu ne t'éternise pas à l'entrée car tu veux les voir ? me dit-elle en me voyant reculer doucement vers l'entrée de l'établissement.

Ce qu'elle me dit me choque et me rassure en même temps. Vous voyez, lors de mon très bref séjour à l'hôpital, j'ai essayé d'apprendre les informations sur mon frère et son équipe ; mais je doutais qu'il soit toujours tous logés voir même inscrit à la Royale.

- Ils sont tous ici ? Genre ici, maintenant ?

Hochement de tête positivement de Lina.

- Alors oui ... je t'en prie, dit-je, sachant très bien de qui elle parle.

Elle me fait signe de la suivre, ce que je fais, ayant momentanément oublié ma peur et ma douleur. A la fois de mon état et de la peur que je peux inspirer, mais également à cause de cet endroit.

Seulement, à peine ai-je pausé un pied dans cette académie, que mon corps entier frisonne de peur et, par réflexe, j'attrape la main de Lina, et grimasse à cause de la douleur dans mon poignet cassée. Elle me regard et comprend mon malaise quant à cet endroit. La Royale me fait vraiment peur maintenant que j'y est passé plusieurs mois à y être torturés. Même si je doit dire que Lina à fait un travail fabuleux car même le hall d'entrée à déjà l'air moins glauque.

Lina me prit simplement le bras et me fit avancer doucement, et je vis alors que l'ambiance Si noire qu'il y avait avant avait complètement était remplacé par quelques choses de bien plus lumineux et doux au regard. J'en était sûre, elle ne pouvait pas avoir refait que le hall d'entrée. C'était magnifique.

D'un coup, je vois un garçon de mon âge qui s'avance vers nous. Je le vois arrivé de loin mais, sans prendre la peine de le regarder, je me cache derrière Lina car je me sens très mal. La réaction d'Aitor m'a fait plus de mal que ce que je pensais finalement. C'est alors que j'entends une voix très familière s'élever tout simplement, comme si ma pauvre cachette avait réellement fonctionné, et dire :

- Pourquoi est-tu autant en retard, Lina ? Tout le monde t'attend. Y'en a même qui ont commencé à jouer. Ahh mon p'tit Aitor, t'es là. Tu viens avec moi ?

J'aurai reconnu cette voix même après des centaines d'année. En même temps, est-il possible d'oublier la voix de son jumeau ? Non, je pense que c'est impossible. Je suis comme tétanisée, caché derrière ma sœur comme si j'étais une bêtise à cacher. J'entends toutefois des petits pas que j'identifie comme ceux d'Aitor courir vers Xavier. Lina essaie par la suite de discrètement de pousser vers mon frère, mais je ne peux même plus bougé.

- Désolé Xavier, je suis allé accueillir notre nouvelle ancienne élève à la porte. Elle a du mal à ce déplacer seule.

- Pas de problème, où est-elle ?

Après ça, cette traite de Lina ce décale et va immédiatement récupérer Aitor, sachant très bien que Xavier est complètement capable de le laisser tomber à cet instant précis. Ce moment magique où je revois enfin mon frère après tant de temps. 

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