Chapitre 2.

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J'étais assise sur un fauteuil regardant les autres danser. Tous ces couples qui respiraient la joie de vivre me donnait envie de vomir. Peut être etait-ce ma potentielle jalousie qui ressortait à travers mon état d'esprit et ma mine dégoûtée ? Je ne le saurais probablement jamais. Je faisais des cercles réguliers avec mon verre désormais vide. Un livre à côté de moi. Mon livre préféré : "Choix Difficile". Mon passage préféré me revint en tête. "- Alors qui choisis-tu ? Tu serais aussi bête que ça pour aller vers lui ? Pour le choisir lui ? Je suis la personne qui te faut et qui t'assurerait un bon avenir, un avenir sûr. Mais tu vas préférer aller avec ce moins que rien ? Ce garçon descendant de l'enfer ? Je t'aime moi. Pas lui. Je pourrais t'offrir tous ceux que tu veux. Il ne voit que bénéfice en toi car tu pourrais le faire sortir de la misère. Mais vous êtes toutes pareilles dès qu'un gamin stupide se ramène avec sa belle gueule ou il y a écrit en gros : je vais briser ton cœur. Vous foncez. Je ne sais pas ce qu'il ne m'obligerait pas à te détester. A me détacher de toi »
Ce passage m'avait tout de suite marqué. Un passage de fragile mais qui m'a marqué. Car c'est tellement vraie. Nous les femmes on fonce tête baissée vers ce qui est mauvais. On choisit le mauvais garçon au lieu du bon. On préfère que l'héroïne d'un film ou d'une série finisse avec le mauvais et bon garçon. Prenez l'exemple d'Elena dans The vampire diaries, la majorité des gens préfèrent Damon.
Je venais de remarquer que la musique c'était arrêté et que tout le monde regardait la personne qui venait de rentrer dans la pièce. Z. C'était Z. Il me regardait. Il s'avançait vers moi. Il me tendit sa main. Je l'a prend. Il me souris. Je vis ses lèvres virer aux rouges. Je cris car je ne me sens pas en sécurité je ne décèle que du rouge partout. Mais personne ne bouge.

Un cauchemar c'était juste ça. Un foutu cauchemar. Sur lui. Ses lèvres je les revoyais nuit et jour. Je n'arrivais pas à les oublier. Et pourtant quand mon regard s'était reposé sur celle-ci elles étaient simplement rosés. Ses mots et son regard était déstabilisant. Allez Alia ressaisit toi. Tu es forte.

Vrr. Vrr.
Nouveau message : Clara : À Moi :
J'y crois pas Harry m'a rappelé !!! On se voit aujourd'hui à 14h au bowling avec les filles et les autres mecs !! Tu viens ? Xx

Moi : À Clara :
Non sans façon.

Clara : À moi :
Pourquoi ? T'as peur de Z ?

Moi : À Clara :
Mdrr oui c'est ça t'as tout à fait raison. Amuse toi bien xx

J'étais ironique bien entendu avec mon "amuse toi bien xx". Qu'elle s'amuse bien à s'envoyer en l'air avec son cher Harry oui. Mais surtout je ne mentais sur le faite si oui ou non j'avais « peur » juste flemme d'y aller avec de l'appréhension puis j'ai mieux à faire.

Ma mère rentre dans ma chambre sans frapper évidemment elle ne le fait jamais.

"-Ali' chérie, avec Fred nous allons manger au restaurant. Il y a ce qu'il faut dans le frigo. À tout-à-l'heure. Me dit ma mère
-Ouais ok bye amuse toi bien.
-Pas de bêtises hein.
-Dommage je pensais inviter tout le quartier."

Elle leva les yeux au ciel en riant et part dans la direction d'où elle est venue. Ma mère est une personne formidable. Quelqu'un de très bien. Je l'aime énormément. Je ne pourrais jamais lui manquer de respect. C'est mon modèle et la femme de ma vie. Ma mère s'appelle Angelina mais la plupart des personnes l'appellent juste Lina. Pour ma part, ce n'est pas ma mère qui m'appelle mon ange, c'est moi. Ange c'est ma mère, qui correspond au raccourcis de son magnifique prénom et j'aime la surnommer comme ça quand je pense à elle.
Fred est mon beau-père. C'est un mec bien. Je ne vois pas souvent mon père depuis la séparation vu que ma mère a voulu déménager à Londres et j'ai dû la suivre car elle a obtenu la garde facilement grâce à son métier d'avocate. Puis entre vous et moi je crois que ça arrangeait mon père que ma mère ait la garde exclusive. Je ne lui ai jamais tenu rigueur car même moi je préférais suivre ma mère. Je fais souvent des Skype avec mon père car il est resté en France. Je suis sa petite princesse comme il le dit. D'habitude l'été je retourne en France chez lui cependant vu que je travaille à la médiathèque cette année, je ne le verrais qu'en novembre. La séparation de mes parents a été assez dur car j'étais relativement âgée vu que ça ne fait seulement 3 ans. Difficile de plus voir ses parents ensemble après 15 ans ou tu les crois heureux jusqu'à ce que la mort les sépare. Mais je m'y étais légèrement préparée. Les engueulades incessantes m'avaient prévenus.

*2 heures plus tard*

J'avais mangé mais ma mère n'étant pas toujours là, je décide de sortir. Il ne faisait ni chaud ni froid. Je pris la direction du parc de Russell Square avec mon portable et mes écouteurs dans ma main droite et mon livre préféré : "Choix difficiles" dans la gauche. Je ne comptais même plus le nombres de fois que je l'avais lu.

-Tu m'as mentis Elisabeth. J'y ai cru. J'y ai cru à notre foutu couple mais toi jamais. Toi tu préfères croire cet imbécile. Ce raté. Ce mec qui ne fera jamais rien de sa vie. Moi je t'offre un avenir Isa, mon amour je t'en supplie reviens à la raison.
-Je suis désolée Wil. En faite non je ne le suis peut être pas. Ne parle plus jamais de lui comme ça. Cet imbécile comme tu dis me rend heureuse chose que toi tu as fait à un moment de ma vie mais plus maintenant. Je l'aime lui et pas toi. Et toi pour te rassurer tu le rabaisse plus bas que terre. Je l'aime William lui et pas toi."

Isabella serait, dans la vrai vie, un second modèle. Une fille que j'aimerais avoir pour amie. Une fille avec laquelle j'aimerais parler pendant des heures. Elle a tellement de courage, de répondant. Elle est sensible, douce, intelligente, amoureuse. Je pense aussi que souvent qu'on se disputerait, je ne comprends pas toujours ses choix mais c'est ce qui fait une belle amitié. Je rêvassais en poursuivant la lecture de mon livre jusqu'à ce que j'entendis plusieurs rires.

Oh non pas eux. Les filles et la bande à Z. Bien évidemment il faut qu'on m'ait vu sinon ça n'aurait pas été drôle. Ils étaient tous la. Sauf Z.

"-Alia tu es la ! S'exclama Clara
-Comme tu peux le voir. Souris-je
-Tu te rappelle des garçons ?
-Oui.
-Super ! On va se prendre une glace juste derrière, tu viens ?
-Non je vais rester là mais c'est sympa.
-Euh..ok
-Je vais rester aussi. Dit Harry

Clara le regarda affolé. Pitié on dirait qu'elle perd sa mère. En plus, c'est moi qui me le coltine..

-Ok à plus. Dit elle froide

Ils partirent tous vers le marchand et Harry s'assoit à côté de moi. J'eus le droit à un interrogatoire.

"-Tu lis quoi ?
-Un livre.
-Merci je ne savais pas.
-T'inquiète c'est avec plaisir.
-T'écoute quoi ?
-De...
-Me dit pas de la musique. Je parle du titre.
-Une musique française tu connaîtras pas ça sert à rien.
-Tu es française ?

J'hoche la tête pour simple réponse.

-C'est drôle t'as pas l'accent anglais qu'ils ont d'habitude.
-Si tu le dis. Pourquoi t'es pas allé avec les autres ?
-Ta pote là, Clara, est sympa mais soûlante à un moment.
-C'est pas ma pote juste une connaissance.
-Ah bon.

Un blanc. Et je déteste ça. Il se racle la gorge et finit par reprendre la conversation.

-T'es triste que Z soit pas la ?!

Je souris.

-Oui bien sûr. C'est mon meilleur ami que veux-tu.

À son tour de sourire.

-La plupart des filles bavent et approuvent tout ce qu'il dit. Personne le défit mis à part un des gars, mais aucune fille ne l'a fait. Il a été très surpris je suppose que tu oses lui répondre et te barrer sans qu'il ait le temps de finir.
-Je déteste tout ce qu'il représente.
-C'est à dire ?
-Quelqu'un qui pense qu'avec un sourire il peut ramener toutes les filles qu'il veut dans son lit.
-Z n'est pas comme ça.

Je réfléchis.

-Tu as déjà fait attention à euh..ses..lèvres..?
-Hein ??
-Non rien. Je m'en vais.

Il m'attrape le bras.

-Fais attention. Ne pousse pas Z à l'extrême. Ce sera un jeu de celui qui tombe à bout le premier.
-Dis à ton Z que je gagnerais alors.

Ma tête me dit bravo. Mon cœur lui bat de plus en plus vite en me suppliant de ne pas faire une connerie.

Car tous ce que je viens de dire est faux car je savais déjà que j'allais perdre.

Ses lèvres rouge sang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant