Chapitre 16.

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J'étais littéralement coincée contre le mur de son grand couloir. Les lèvres de Zayn avaient viré aux rouges et dieu sait que ça faisait longtemps que je ne les avait pas vue de cette couleur. Mon rythme cardiaque avait accéléré et ma poitrine se levait et descendait de façon irrégulière. Je pense même que le rouge me montait à la tête. Il faisait chaud. TROP chaud. Zayn me regardait dans les yeux et ne tournait en aucun cas le regard alors que moi je ne pouvais pas tenir plus de trois secondes. A cette instant, j'aimerais tellement être plus petite. Je regardais à présent son carrelage. Je sentis son souffle se rapprocher de mon cou et sa bouche vient se coller à celui ci. C'était des bisous doux, humides. Littéralement j'étouffais. Je n'arrivais pas à lui demander d'arrêter. J'étais comme hypnotisée. Sa bouche finit par s'écarter mais aussitôt se rapprocher de mon visage. Avant même que Zayn eu le temps de faire quoi que se soit la sonnerie de la porte d'entrée retentit. Fred était là. J'en profite pour me dégager de lui, prendre mes sacs et ouvrir la porte.

Je sortis sans un regard.

Une chose etait sûre, Zayn n'était pas dans son attitude normal.

*2 heures plus tard, au repas*

-Kat a appelé pour savoir si tu étais là vu que tu ne répondais pas à ton portable apparemment. Il y a un problème avec elle ? Elle vient te voir et toi tu préfères passer du temps avec un ami que tu peux voir tout le temps je ne comprends pas. Dit ma mère
-Je suis d'accord avec ta mère Alia. Kat avait l'air toute paniqué. Dit Fred
-Je peux savoir pourquoi tu parles de Kat alors que tu ne l'as connais pas ? Tu n'étais pas en France avec nous a ce que je sache. Dis je
-Alia tu vas parler autrement à Fred. Dit ma mère
-Non. Pour tout le respect que je lui dois non. Je t'aime bien Fred mais en aucun cas tu dois parler de ma vie comme si tu l'as connaissais. Il n'est pas mon père maman.
-Ton père est-il la Alia ? Non, mais Fred oui.
-Alors là je rêve. C'est pas moi qui ai demandé à partir.
-Et bien va rejoindre ton père si il est si formidable.
-Je peux pas j'ai mon boulot et l'école et tu le sais très bien.
-Bon stop c'est bon. Cette discussion est close. Tout le monde se calme. Dit Fred
-J'ai plus faim. Dis je

Et je sors de table mais je savais très bien que j'allais me faire alarmer par mère pas longtemps après.

*Le lendemain, 12h30*

J'avais préparé des lasagnes et j'attendais patiemment l'arrivée de ma mère qui revenait manger ici. Je n'avais pas eu beaucoup à attendre.

-Salut. J'ai fait des lasagnes. Dis je
-Ok. Dit elle plutôt froide

Elle s'installe à table et je mis une part dans son assiette. On commence à manger sans un bruit. J'étais plutôt mal. J'ai beau être rancunière à 100% quand je suis en froid avec ma mère je le vis plutôt mal.

-Le boulot ça va ?
-Comme d'habitude.
-Ah ok. J'ai appelé papa ce matin. Il te dit bonjour.
-Hum.
-Tu comptes ne plus me parler jusqu'à quand..?
-Quand j'en aurais décidé autrement.
-Écoute maman...
-Non toi écoute moi.

Je n'eus même pas le temps de dire un Bonjour bonsoir qu'elle m'avait coupé.

-J'ai toujours fais du mieux en ce qui te concerne, tu passes toujours avant tout. J'ai beau râler souvent, tu passeras toujours avant n'importe qui. Je n'ai pas toujours fais les bons choix mais celui de t'emmener avec moi était le meilleur pour moi. Je n'aurais pas pu juste te voir à travers un écran. C'était pas possible Alia. Je ne sais pas si tu m'en veux que j'aime un autre homme mais sache juste que ce qui c'est passé avec ton père était une des meilleures choses, la preuve on t'a eu. Donc même si je te le dis pas assez souvent, je t'aime ma petite fille. Et je suis fière de toi.
-Maman..
-Viens me faire un câlin. J'en ai besoin.

Ses lèvres rouge sang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant