Chapitre 10.

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En ayant eu le nouvel indice de Zayn j'ai pu le rajouter sur ma liste. Bien que son indice était pour moi un mystère. Il ne m'avait pas plus aidé que les autres. Cependant je n'étais pas au point zéro. En effet, j'avais passé la nuit à faire des recherches que j'avais après écrit sur ma fiche indices. Toute la nuit j'avais tapé des mots clefs sur Google, même parfois l'indice en entier. Je ne préfère pas en parler à voix haute parce que soit c'est absolument ridicule soit c'est effrayant.
L'indice sur lequel j'avais passé le plus de temps était sur lui, sur son prénom, sur Zayn. Seulement rien trouvé sur ça. Il fallait que je lui demande son nom de famille ça serait plus facile je suppose. Mais ça m'étonnerait qu'il m'en fasse part. Ça serait trop simple. Trop facile.
Qu'est ce que ça m'énerve cette histoire de savoir qui je suis. C'est idiot parce que du coup la phrase : "personne ne te connaît mieux que toi même" ne marche plus parce que apparemment Zayn sait qui je suis et pas moi.
Donc j'arrive à une conclusion qui est que je suis sûre que je sais ce que je suis mais que mon cerveau ne veut pas encore assimiler.

Je suis persuadée de savoir qui je suis.
Je suis juste trop conne pour réussir à ouvrir les yeux.

*3 jours plus tard*

Je m'ennuyais. Et oui encore. Je ne faisais que relire : Choix Difficiles. Pour pas changer.
A 14h, je rendais mon fameux article pour la mediatheque. J'avais vraiment assuré. Je suppose que beaucoup de monde voudront lire Choix Difficiles après avoir lu ça.
La preuve : rien que ce passage et on tombe amoureuse de ce livre..

"-Est ce que tu m'aimes Edwards ? Est ce que tu m'aimes comme William m'aime ? Est ce que tu pourras un jour me sortir ces trois mots ? Est ce que un jour tu pourras changer Edwards ? Parce que oui il a raison Will. Il a raison sur tout. Je suis tombée amoureuse de l'homme le plus sombre et le plus méprisable de la terre entière. Je suis tombée amoureuse de l'homme qui descend direct de l'enfer. Si ça se trouve tu es le fils même du diable. Tu fais peur à tout le monde. Mais pas à moi. J'avais peur de toi au début mais plus maintenant. Tu pourrais tout faire pour me faire peur rien n'enlèvera les sentiments que j'ai à ton égard. Je t'aime Edwards. Et je suis même pas désolée de t'aimer parce que qu'est ce que ça fait du bien de connaître le vrai sens du mot aimer.

Isabella était dévastée en parlant à Edwards et elle ne pu retenir ses larmes.
Edwards ne dit rien et se contente de la regarder avec ses yeux noirs charbons.

-Tu as raison Isabella, je n'arriverais jamais à t'aimer comme William t'aime.

Les pleurs d'Isabella redoublèrent. Cependant Edwards n'avait pas fini son discourt.

-Parce que moi je t'aime comme Juliette aime Roméo. Je t'aime comme Tristan aime Yseult. Je t'aime comme Virginie aime Paul. Je t'aime comme Ulysse aime Pénélope. Je t'aime comme Bonnie aime Clyde. Je pourrais continuer éternellement comme ça. Mais comme tous ces couples mythiques je serais prêt à tout pour toi. Je t'aime plus que tout mais surtout j'aime la façon dont tu me regardes moi et pas un autre. Alors si c'est ce que tu veux entendre : je suis désolé, je suis désolé de t'aimer d'une manière que William ne t'aimera jamais. Je suis désolée de t'aimer plus que personne ne pourra jamais le faire mais si tu refuses de l'entendre et de le voir c'est à toi de te questionner car moi je suis sûr de mes sentiments et de la confiance que j'ai envers toi.

*15h, à la médiathèque*

J'avais rendu mon article. La directrice était fière de moi et avait dit que j'avais fait du très bon boulot. Il était déjà édité et affiché. Il y avait mon nom en bas de cette article qui paraîtra dans de nombreux journaux. J'étais si fière même si c'est pas grand chose, je suis vraiment fière.
Je reprends mon poste, j'étais au caisse rendu/prêt cette fois-ci. C'était cool de faire ça, tu retombes en enfance à faire la marchande.
Il y avait beaucoup de personnes aujourd'hui. C'était au tour d'une fille qui portait plusieurs livres que je connaissais bien entendu vu le nombre de roman que j'avais lu ici. Elle était accompagnée de son frère je suppose.

-Bonjour ! Dis je, c'est un emprunt ou tu rends ?
-J'emprunte ! Dit elle
-Ok, je peux avoir ta carte s'il te plaît ?

Elle regarde son frère qui fouille dans sa poche et me la tend. Il me sourit en me montrant ses dents parfaitement alignées.

-Tenez mademoiselle heu ? C'est quoi votre prénom ? Demande t-il

Ok ce mec me drague.

-Alia, tiens ma belle tes livres et ta carte.
-Jolie prénom. Vous êtes une femme très classe.
-Merci et merci.
-Ça ferait mec lourd si je vous demandais votre numéro ? Demande t-il

Il manque pas de culot tout de même. C'est peut être un beau garçon mais bon.

-Oui. Répond une voix venant de nul part

Le mec se retourne et moi je me penche pour voir notre interlocuteur. C'était Zayn.

-Mec t'es en train de draguer ma copine donc avant que j'envisage de passer à la manière forte, tu ferais mieux de prendre ta soeur et de dégager.

Il avait un air si dur.
Le mec ne se fit pas prier et part gêné.

-Comment je fais pour passer de ton côté à part monter sur la table ? Me demande t-il
-Heu bah tu..enfin tu..passes par là bas.

Je lui pointe l'endroit où il doit se rendre.
Il marche les mains dans ses poches de sa veste en cuir. On est en août et Zayn met une veste en cuir. Du jamais vu.
En a peine 5 minutes il était à côté de moi en ayant pris une chaise.
Ce fut lui qui entame la conversation.

-C'est dingue même quand tu bosses, dans une bibliothèque en plus, faut que je fasse garde du corps.
-Un problème contre les bibliothèques ?
-Oui les gens sont bizarres.
-C'est toi qui est bizarre. Mais je reviens à ta phrase d'avant, qui t'a dit que j'avais pas envie de lui passer mon numéro ?

Je le défiais du regard mais il reste impassible.

-Peut être parce que tes yeux suppliaient n'importe qui de venir. Mais si tu te grouille tu peux le retrouver. Surtout profites bien de son lit.
-J'y crois pas !!!
-Quoi ?
-Tu fais ton jaloux ! J'y crois pas !
-Travaille et ferme la. Je vais pas être jaloux d'un thon pareil et puis tu te tapes qui tu veux je m'en fou. J'ai juste voulu t'aider.
-Je travaille la preuve : Bonjour monsieur Bidet ! C'est un retour je suppose ! Et tu casse l'ambiance c'est fou.
-Bonjour Alia ! Tu devines bien ! Un nouveau stagiaire ? Demande monsieur Bidet en parlant de Zayn.
-Oh non c'est Zayn, un ami.

Je sentis une main sur ma cuisse la presser et je me rappelle que j'ai dit : "Zayn" et non "Z".

-Heu enfin c'est Z.
-Oh très bien. Dis monsieur Bidet
-Voilà monsieur Bidet à la prochaine.
-Au revoir Alia. Au revoir jeune homme.

Zayn se penche vers moi et me dit :

-Mon prénom devait rester entre nous. Que je ne te reprenne pas à dire mon prénom complet devant du monde. C'est un avertissement Alia. Bonne journée Alia.

Il se retourne et se dirige vers la sortie.

-Mademoiselle s'il vous plaît. Dit un client

Il était si énigmatique Zayn.

-Oui excusez moi.

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Ses lèvres rouge sang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant