Alis

Chapitre 7

POV : Alis

Et si le problème n'était pas eux mais moi ? Après tout cela reste une possibilité, mais comment deux hommes peuvent-t-il s'aimer ? Cela n'a jamais été ainsi, je ne comprends plus rien. "Ils s'aiment". Les parole d'Amare me reviennent en tête. "On ne peut s'éparer deux âmes qui tiennent l'une à l'autre". Je fermis la porte de ma chambre sur cette pensée, pourquoi ai-je le sentiment que je suis en tort depuis le début ? Je relevai les yeux et vis Inertia, dos à moi, face au vase contenant les deux roses blanches.

-"Sort. Dis-je d'un ton sec.

- Je voulais te donner des explications d'abord. Tu n'as même pas laissé Mendacium parler.

- Le méritait-il ?

- Non, exactement comme tu ne méritais pas d'être blessée.

Je me tu, ne savant plus quoi dire.

- Alis, je t'ai aimé, il se retourne pour me faire face, de toutes mes forces je t'ai aimé. Mais l'amour que je ressens pour Mendacium, même les dieux ne peuvent rien faire contre ça. Je suis fou de lui Alis."

Je relevai ma tête qui fixai le parquet de ma chambre pour regarder ses yeux, décerner une once de mensonge, quelque chose qui pourrait le trahir. Je ne trouvai rien d'autre que de la détresse, de la sincérité, de l'épuisement face à cette tragédie, et du soulagement de l'avoir dit pour la première fois. Comment puis-je lui en vouloir ? Bordel Alis ! Comment peux-tu le haïr et l'aimer en même temps !

-"Je comprends, tu n'as pas envie de me parler. Mais sache que nous acceptons ta décision, non pas par lâcheté, mais parce que nous t'aimons et ne voulons que ton bonheur. Et si ce dernier se trouve loin de nous... alors qu'il en soit ainsi." Il se dirigea vers ma porte et sortis en la fermant doucement.

"Alors si quelqu'un avec qui nous sommes séparées par les choix de vie différents nous offres une rose blanche... ?

Cette personne se soumet à ta décision par amour pour toi."

Oh Mitis, pardonne-moi, je ne peux pas pardonner ton fils et son amant. Je le souhaite, plus que tout, mais comment oublier la trahison ? Je crois que je ne le pourrais jamais...

Je me mis à pleurer une énième fois, mes jambes ne me suivent plus et me font tomber par terre. Seule, sanglotant, haineuse, brisée, sur ce parquet froid. La lumière s'est éteinte. La porte s'ouvre, je sens une présence près de moi et des bras qui m'entoure, je reconnais l'odeur d'Amare, elle me parle mais je n'entends rien. Je veux disparaitre. 

Merci d'avoir lu ce chapitre :) 

A bientôt !!