Chapitre 9

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« - Alis ?

Je ne répondis pas, que répondre ? Je suis sous le choc. Les haïr est une chose aisée, mais les voir morts ?...

Mitis me secoua.

- Alis ! Réveille-toi ! Elle continua de me secouer, comme si j'étais son dernier espoir, que seul moi pouvais faire quelque chose, mais je suis impuissante.

- Je...

- Mon fils va mourir ! Mon fils ! Elle me lâcha et chancela jusqu'à tomber sur le sol en pleure, depuis combien de temps, pleurait-elle ? Combien de larmes était sorties depuis ? Mon bébé, hurla-t-elle. Mon amour chéri, non ! »

Je ne réagis pas, comme si mon âme était sortie de mon corps et regardait la scène à ma place. Voir Mitis dans cet état me brisa encore plus le cœur, elle s'y d'habitude souriante et chaleureuse ne renvoyait qu'une image de désespoir et de vide qui se creuse petit à petit. Elle d'habitude si rassurante et aimante émanait d'une vision de peur et de colère. Mendacium, son fils aimé, chéri, désiré si fort, protégé, allait perdre la vie par ma faute, je n'ai pas su garder ma peine pour moi, j'aurait dû jouer la comédie et ne rien laisser paraitre, je méprise Amare qui a retourné sa veste dans le seul moment où il aurait été préférable de se taire et laisser le temps guérir les peines. Comment je pourrais les sauver ? En ai-je envie ? Saurais-je capable de leur pardonner si vite ? Debout, regardant dans le vide, je repris conscience qu'il fallait agir et vite si je ne voulais pas que le pire soit commis.

POV Mitis :

« - Mitis, auras-tu le courage de pardonner à ton fils son amour ? Me dit Alis en se mettant à ma hauteur.

- C'est mon enfant Alis, je l'ai aimé avant même qu'il ne naisse... Je ne sais ce qu'elle a pu penser, mais cette enfant est et sera toujours plus important que n'importe quoi d'autre dans ma vie.

- Puisses-tu le sauver de la solitude suite à tout cela dans ce cas ? Je vais sauver ton fils Mitis, je te le promets. En remerciement à toutes ces fois où toi, tu m'as sauvée. Je t'aime. Puis elle se leva vite, je lui attrapai le poignet pour la retenir.

- Alis ? Que vas-tu faire ? Dis-je apeuré »

Elle me sourit, puis doucement enleva ma main de son poignet et partis vers la porte qu'elle referma soigneusement, comme on ferme une porte de la chambre d'un enfant qui vient de s'endormir pour ne pas le réveiller. Je criai son prénom, je voulais qu'elle revienne près de moi, j'avais besoin de quelque chose qui puisse me rapprocher de mon fils étant donné que je ne peux le visiter dans les cachots. Alis, oh ma chère Alis, qu'est-ce que ton esprit de renard rusé a eu comme illumination...

POV Mendacium :

La prison n'est jamais un endroit agréable à vivre, mais je ne suis pas surpris de m'y retrouver, la seule chose qui me désole est la distance qu'ils ont mise entre moi et Inertia, j'aurais tant voulu être près de lui dans mes derniers instants. Soudain, je vis Amare entrée et se positionner devant la grille de ma cage. Je ne sais ce qu'elle souhaite, mais je ne suis pas d'humeur à la voir, elle me rappelle Alis, qui est sûrement celle qui m'a mise au trou, car personne d'autre ne connaissait notre secret.

« - Tu passes un bon séjour ? Me dit-elle d'un air hautain, je n'ai jamais su la supporter.

- Que veux-tu ?

- Je suis juste heureuse de voir qu'Alis ne pourra plus jamais souffrir de votre existence. Ses mots blessent comme des trous dans la peau.

- Si tu es là pour me pourrir les derniers instants de vie qu'il me reste, tu ferais mieux de partir.

- Je suis la dernière personne que tu verras avant de mourir. Alis n'est même pas au courant que tu te trouves ici, pour son plus grand bonheur crois moi.

Alis ne sait pas que je suis ici ? Comment est-ce possible ? C'est elle qui m'a dénoncé. Avant que je ne puisse me poser plus de question Amare supprima toutes les suspicions que je pouvais me faire depuis mon arrivé.

- J'ai agi pour son bonheur moi, je ne lui ai pas menti, je ne l'ai pas blessé, je l'ai aidé, et je crois que vous dénoncez à était la chose la plus satisfaisante de toute mon existence. Mon corps réagis de son plein gré, se leva et courra jusqu'à la grille qui me séparait de cette créature.

- Elle m'a révélé votre soi-disant « amour » mais tandis que je vous ai défendus en premier lieu, vous l'avais détruite encore plus qu'elle ne l'était, je ne supportais pas de voir mon ami si bas.

- Monstre ! Lui criais-je.

- Lequel de nous deux est en cage ? Lequel de nous deux aimes quelqu'un du même sexe ? Lequel de nous deux a fait pleurer son amie ? S'il y a bien un monstre ici, de nous deux, c'est toi. »

Je glissai contre la grille froide et m'effondrait au sol, ses mots sont si atroces qu'ils me piquent là où cela fait le plus mal, aimer Inertia fut la chose la plus belle et horrible qu'il me soit arrivé dans ma vie, mais je ne peux me regarder dans une glace depuis que j'ai compris mes sentiments envers l'homme que je n'aurais jamais dû avoir. Alis, pardonne-moi, je n'ai pas été l'ami que tu mérites d'avoir, je n'ai pas été à la hauteur. J'espère qu'elle a gardé les roses blanches, je les ai prises dans un des bouquets qu'Inertia me fait livrer de la ville la plus proche et secrète. Les roses blanches sont devenues mes fleurs préférées depuis. Un amour secret. J'ai voulu qu'Alis ai une part de nous, même si elle doit être éphémère. La voix d'Amare me sortit de mes pensées.

- Je te souhaite un long et douloureux séjour en enfer, de ma part et celle d'Alis. »









Merci d'avoir lu ce chapitre :)

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 20 ⏰

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