CHAPITRE 3

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~RICK~

-Je voulais vous.....

Le téléphone d'Antonio sonne, interrompant la conversation. D'un geste rapide, il vérifie l'écran et ses sourcils se froncent. Un soupir échappe de ses lèvres alors qu'il hésite à répondre.

Sans attendre, je me dirige vers la porte, lui lançant un regard compréhensif.

- Je vous laisse, annoncé-je.

Je quitte le bureau et referme la porte derrière moi.

-Allô, qu'est-ce que tu veux papa ?

Alors que je m'apprête à retourner dans le salon, la voix d'Antonio parlant italien me captive. Même si je suis né aux États-Unis, l'italien est une langue que je maîtrise, héritage de mon père italien qui a veillé à ce que je le parle couramment.

- il celibato mi va molto bene, caro padre (le célibat me va très bien cher père)

"...........

-Non ho intenzione di sposarmi papà ( Je n'ai pas l'intention de me marier papa)

Les paroles de son père, cette fois plus puissantes, traversent la pièce et parviennent à mes oreilles, malgré la porte qui nous sépare.

" Voglio un nipote prima di morire, gestisciti da solo altrimenti lascio tutta la mia fortuna alla tua cara sorellina" ( Je veux un petit fils avant ma mort, débrouille toi sinon je laisse toute ma fortune à ta petite sœur chérie.) déclare-t-il avant de raccrocher brusquement.

Mon esprit tourbillonne alors qu'une idée géniale me traverse l'esprit. "Il faut que tu saisisses cette opportunité, Rick Rossi," murmuré-je à moi-même.

Sans une once d'hésitation, je pousse avec délicatesse la porte, m'avançant avec assurance dans la pièce, prêt à saisir cette opportunité qui se présente à moi.

- Je crois que je peux vous aider, dis-je sous le regard perplexe d'Antonio.






~Angina~

-Qu'est-ce qu'ils peuvent bien se dire là-haut ? murmuré-je à moi-même, mes pensées dansant entre la curiosité et l'inquiétude.

Ils parlent de la maison sans aucun doute.

Une heure s'est écoulée depuis que mon père et monsieur Moretti sont dans le bureau. Une foule d'interrogations tourbillonne dans mon esprit, me poussant à désirer ardemment connaître le contenu de leur conservation.

Alors que je m'apprête à les rejoindre, mon père apparaît soudainement des escaliers, son visage illuminé par un large sourire.

-Oui. On se voit demain monsieur Moretti.

-Appelle-moi Antonio.

-D'accord Antonio.

Un sourire énigmatique danse sur les lèvres d'Antonio alors qu'il me transperce du regard avant de s'éclipser.

-Tu viens avec moi demain.

-Où ça ?

- Nous devons voir Antonio dans son bureau.

-Mais pourquoi dois-je être là ?

-C'est important.

-Je ne veux pas le vo.....

-Arrête Angina! Tu viendras avec moi, un point c'est tout.

Je me dirige vers ma chambre avec l'intention d'appeler Clara, ressentant un besoin pressant de me confier à quelqu'un.

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