WITH YOU

CHAPITRE 33

~ANGINA~

Un doux sourire naît sur mes lèvres alors que je sens des baisers, légers comme des papillons, se poser sur tout mon visage. Les yeux encore clos, je laisse mes bras s'enrouler autour du cou de celui qui me comble de tant de douceur.

- Bonjour, murmure-t-il avant de sceller ses mots d'un baiser délicat sur mes lèvres.

Je laisse mes paupières se soulever lentement, puis je me redresse.

- Bonjour.

Il est déjà impeccablement vêtu de son costume gris, ce qui indique qu'il s'est réveillé depuis longtemps.

Il me regarde avec une tendresse infinie, son visage s'illuminant d'un sourire qui réchauffe mon cœur. Sans un mot, je le tire encore plus près de moi, nos visages si proches que je sens son souffle contre ma peau.

- J'aime tellement te sentir près de moi.

- Fais attention, tu vas finir par être accro à moi, mon ange, me taquine-t-il en esquissant un sourire charmeur.

Je laisse échapper un léger rire avant de répondre :

- Et qui te dit que je ne le suis pas déjà, mon amour ?

À ces mots, son sourire s'agrandit, et il chuchote, sa voix pleine de douceur :

- Mon amour... Ce mot a une tout autre saveur quand c'est toi qui le prononces.

Un sourire tendre éclaire mes lèvres, et je glisse mes doigts sur sa joue, effleurant sa peau avec délicatesse.

- Alors tu devrais l'entendre bien plus souvent.

Il ferme un instant les paupières, savourant le contact de mes doigts, avant de rouvrir les yeux pour me fixer avec une intensité qui fait battre mon cœur plus fort.

- J'ai une réunion importante dans une heure. Je ne pourrai pas t'attendre. Nolan t'accompagnera.

Je me laisse retomber contre les oreillers, fermant les yeux un instant avant de dire :

- Hmm... Je ne me sens pas très bien... Peut-être que je devrais rester ici aujourd'hui...

Son regard s'assombrit légèrement, une lueur d'inquiétude dans ses yeux. Il se penche vers moi, son visage se rapprochant du mien, et sa main glisse doucement de mon front à ma joue.

- Qu'est-ce que tu as ?

- Je ne me sens tout simplement pas bien, lui souris-je pour le rassurer. Ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave.

Il soupire, visiblement soulagé, mais son regard me scrute un instant, comme s'il cherchait à lire au plus profond de moi.

- Tu veux que je reste avec toi ?

- Mais non, va au travail, dis-je en posant ma main sur la sienne. Maria est là, donc je ne suis pas seule.

- D'accord. Je t'appellerai après la réunion, alors.

Je me redresse et le serre contre moi, enfouissant mon visage dans son cou. Ses bras m'entourent, et je murmure :

- Fais attention, s'il te plaît...