Chapitre 16 : Jour Off

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Quelques jours ce sont passés depuis qu'il c'est mis en colère. Depuis on ne c'est pas vraiment parler seulement par message car mon patron est en voyage d'affaire toute la semaine.

Il est censé revenir ce soir ou demain, je ne sais plus mais je suis toute excitée à l'idée de le retrouver car j'attend toujours ma punition.

J'attend sur le canapé, peut-être qu'il va rentrer ce soir mais lorsque je jette un coup d'œil à l'horloge, il est minuit. Heureusement que je ne travail pas demain.

Je décide d'aller me coucher car la fatigue commence à prendre le dessus.

Lorsque je me réveille, le réveil m'indique quatre heure du matin, et je sens une présence dans mon dos.

Cette présence m'encercle par ses bras et je sens une main toucher mon sein, ça me fait du bien.

Quand je me retourne, je le vois allongé. Ses traits sont fatigués.

Monsieur Smith m'embrasse tendrement, c'est pourtant juste du sexe notre histoire mais son baissé à l'air un tantinet réel, ou c'est moi qui me fait des idées.

Nous dormons par la suite durant plusieurs heure jusqu'à ce qu'il me reveille. Cette fois-ci il est dix heures.

-Bonjour, vous. Me dit-il avec le sourire aux lèvres.

Je lui souri.

Que quelqu'un lui dise qu'il est vraiment beau, vraiment.

Il me soulève comme un sac à patate et ma petite chemisette se soulève ce qui laisse une vue sur mon cul.

Il me porte jusqu'à m'assoir sur une chaise, c'est la chaise de la cuisine.
Il me tend une tasse de café, je l'accepte.

Lui aussi se prend une tasse.

-J'ai décidé que aujourd'hui on allait se retenir sans se sauter dessus comme des petits lapins.

Je rigole, des lapins et je pense que c'est vrai.

-Bon d'accord et que me propose mon beau lapin ? Rétorquai-je

-Une journée repos, tous ce que tu veux mais l'un comme l'autre la chasteté doit être respectée, c'est mes instructions d'aujourd'hui.

-D'accord Maître.

Nous prenons le petit déjeuner en nous regardant dans les yeux, la voix ne porte pas mais les yeux parlent.

Un peu trop d'ailleurs, c'est comme un concours de regard.

Je suis la première à tourner le regard.

Mes lèvres se posent sur la tasse, j'hume le café avant d'en prendre une gorgée.

À chaque fois qu'un blanc se forme mes pensées repartent.

Je me rappelle quand j'étais adolescente, autant dire que toutes mes amies trouvaient leur petit béguin.

Autant dire que moi c'était tous l'inverse, je ne me sentais pas à ma place ni à la maison, ni dans la vie sociale habituelle.

Je me suis toujours dites que j'appartenais à un autre genre de personnes.

Les mauvais garçons dans les films par exemple m'allumaient, j'ai toujours adoré les antagonistes.

Puis j'ai découvert le BDSM autant dire que mon vocabulaire c'est grandement agrandi et rien que de lire des livres ou la douleur mélanger à l'amour était présente.

C'était l'équivalent d'une bouché d'air.

J'ai fui ma maison et c'était peut-être la meilleure décision.

Je ne savais pas que mes décisions étaient les pires et que ça m'aurait laissé plus de traumatisme qu'on le croit.

Parce que faire la pute pour récupérer autant d'argent n'est pas vraiment le meilleur job.

Rien qu'en y pensant ça me donne des frissons. Mais heureusement que Anna ai été là pour me récupérer à la petite cuillère.

J'ai but tous mon café quand je sors de ma rêverie, c'est limite des rêves compulsifs.

Je le regarde, pourquoi me rend-il si heureuse alors qu'on ne se connaît même pas ?

Bonne question.

-Viens t'assoir sur le canapé à côté de moi.

Nous nous déplaçons les deux sur le canapé et je reste à distance de lui pour ne pas avoir envie de lui sauter dessus et regretter amèrement.

Il allume le programme vidéo et sélectionne une chaîne de programme qui lui demande un code.

Il rentre le code et une multitude de vidéos s'affichent.

-Le voyeurisme tu connais ?

-Oui un peu, ça parle de lui même non ?

-Effectivement, n'as tu jamais rêver de voir ce que font tes collègues dans la salle de repos ?

Je fronce les sourcils, c'est illégal non ?

-C'est illégal !

Il ricane comme un petit enfant.

-Non, sur les contrats de tous mes employés il y a écrit en dessous qu'ils seront filmés sauf dans les toilettes 24 sur 24 lorsque ils entrent dans le bureau.

Je comprends maintenant, je vois pourquoi il aime regarder ça, je suis sur qu'il doit en apprendre des vertes et des pas mures.

Il commence une courte séance.

La vidéo commence, il est neuf heure et la vidéo a été tournée il y a treize jours.

On y voit deux employés dans la sale de repos, ils s'embrassent, jusque-là je me dis que c'est normal certains des employés dans cette villes sont souvent en couple.

Mais quelques instants plus tard, ils se déshabillent ensemble et commencent à copuler ensembles, je regarde l'homme qui est à côté de moi et il affiche un petit sourire machiavélique.

-Tu sais il y en a même dans mon bureau... me dit-il sans ponctuer sa phrase.

J'écarquille mes yeux surprise, j'espère qu'il n'a pas fait ça quand même.

Il arrête la vidéo et me montre celle de son bureau, on m'y voit et je crois que je n'ai jamais vu cette expression sur mon visage.

Bien sûr mon estomac commence à chauffer, j'ai une seule envie en ce moment c'est de me toucher.

Cela dit je sais qu'il ne faut pas trahir les ordres que l'on m'a donner et je pense que ses mots d'ordres sont plus importants que mon désir.

Monsieur Smith rigole a côté de moi et m'embrasse sur la joue avant de déclarer.

-Bon j'avais dit qu'on devait s'abstenir toute la journée mais je crois que toute cette journée va m'être impossible donc disons que cela prend fin maintenant.

Sur ces mots le feu qui venait de s'éteindre en moi me réanime et je crois que je suis prête à tous faire en ce moment.

Soumets toi à mes désirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant