Chapitre 7 : Ressenti

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PDV Emily :

-Comment te sens-tu ? Me dit-il alors que nous venions de trinquer.

Mon esprit repartit vers les sensations qu'il avait éprouvé lors de ce qu'il m'avait fait vivre et deux mots me trottaient dans la tête : recommencer et addictif.

-Comme si j'avais sauté d'une falaise mais que je n'en étais pas morte.

-Dis moi en plus. M'a t'il demandé avec questionnement.

-J'ai une sensation qui s'anime en moi qui en prend possession, celle que l'on ressent lorsque l'on fait une bêtise, celle quand on a l'impression de tomber, un espèce de second monde parallèle, un monde de luxure addictif ou on veux toujours recommencer.

Il hocha la tête, rien qu'à son visage habituellement impassible, je voyais qu'il se posait des questions et qu'il analysais ma phrase.

-As-tu aimé ? Me demande t'il

-Bien sûr que oui, c'est que je veux recommencer jusqu'à l'inconscience. Lui dis-je a bout de souffle.

Mes joues avaient recommencer à rosir et il rigola, je lui souris en frottant le reste du liquide sur mes lèvres qui par la suite coula dans ma gorge.

Il me fait tant d'effets.

-Eh bien Emily, je peux te promettre que je ne compte pas te laisser partir de sitôt tu m'es trop importante maintenant, quand comptes-tu aménager avec moi ?

-Quand vous le voulez, mes affaires sont encore dans mes cartons, je n'ai jamais trop eu le temps de les mettre dans ma chambre, alors à vous de décider monsieur Smith.

-Dans les films les femmes ou les hommes emménagent deux mois après, moi je ne suis pas comme ceux des films, je suis impatient alors disons une semaine ?

Un sourire m'illumina, j'étais à la fois contente d'aller vivre chez lui mais aussi réticente à l'idée de partir de mon habitation et laisser Anna seule pendant un petit moment.

-Impatient, m'a t'il dit, je pense qu'il faut que je retienne ça pour un autre moment.

Nous continuons de parler et la journée se passe doucement, je repars travailler mes papiers et j'attends que la journée se termine impatiemment.

Quand je rentre le soir chez moi, je reçois un message qui m'affiche le numéro de monsieur Smith. Je l'ouvre et je lis ce qu'il me dit.

« J'attends une photo de votre corps dans une lingerie sexy »

Je m'empresse de choisir des sous-vêtements orange, dont le bas est un string et le soutien-gorge est push-up avec deux lanières qui tracent la naissance de mes seins, je l'avais acheté avec des anciennes amies du lycée pour rigoler mais aujourd'hui il me sert à quelque chose.

Je prend plusieurs photo dans mon miroir et je sélectionne mes préférés, j'en envoie deux à monsieur Smith et j'attends sa réponse sauf qu'elle ne vient pas.

Je met un pull et un jean par dessus ses sous-vêtements et je me rends à la cuisine pour préparer à manger. Anna n'est toujours pas arriver, ce n'est que trente minutes plus tard qu'elle arrive, nous dînons et le reste de la soirée nous regardons un film d'amour de Noël.

Un truc nul, mais addictif, dans ces films les personnages finissent tous ensemble comme si il était aussi facile de vivre un compte de fée que d'affronter la réalité.

Le lendemain au bureau j'ai passé une bonne partie du temps à rêvasser sur l'objet de mon tourment, mais le travail m'a vite rattrapé.

PDV Wayne

Toute la nuit, toute cette foutre nuit j'ai pensé à elle ! Même lors que j'étais au club, rien que l'idée de la voire découvrir mon club m'a fait presque jouir.

Et cela faisait bien longtemps que je n'ai pas ressenti ça.

Je tiens à l'éviter cette semaine afin qu'elle soit en manque et qu'elle m'implore lorsqu'elle sera chez moi.

Je m'imagine sentir son petit corps sous mes mains, mais pas avec brutalité mais avec douceur. Elle a l'air si fragile sous ses doux vêtements.

Je ressens que l'attente sera longue mais j'ai quelques photos dans mon téléphone qui permettrons de me faire patienter. Lorsque elle c'est mise à genoux, j'ai senti qu'elle était différente.

A ne pas se méprendre, jamais je n'aimerais de femmes, je ressent le besoin de luxure et de la combler ce qui est différent. L'amour n'existe pas, je le sais grâce à cette femme et je ne tomberai plus dans le piège de « l'amour » au grand A.

Je suis dans mon bureau à examiner Émily en train de prendre un café au distributeur et discuter avec d'autres employés. Elle sourit de toutes ses dents et je trouve cela sexy chez elle. Elle me trouble.

Je n'ai jamais trop eu d'envie voyeurisme mais en ce moment j'ai envie de l'observer, mes pensées sont très volatiles, et je ne peut me résoudre à penser à elle.

Je ferme les caméras de surveillance et je commence sérieusement à travailler, d'ailleurs j'ai une visioconférence dans dix minutes et je ne me suis pas encore renseigné sur qui est-ce que j'appelle.

-Emily Brown pourquoi es-tu sans cesse dans mes pensées ? Me murmurai-je à moi même.

PDV Emily

Je suis rentré chez moi depuis bien une bonne heure et monsieur Smith ne m'a pas parlé alors je n'ose pas lui parler, cependant j'ai autre à penser il faut que j'appelle ma mère et je sais que tous ne va pas être de tous répits.

C'est une femme magnifique qui est colombienne mais un caractère aigri et jaloux, elle ne m'a jamais vraiment soutenue, je tape son numéro sur le clavier de mon téléphone et elle met peu de temps à répondre.

« Emily tu devais m'appeler y'a dix minutes »

« Oui bonjour maman, j'ai eu un petit empêchement, je voulais t'appeler pour te dire que j'ai bientôt l'argent pour ton opération. »

Ma mère ne soufrait de rien en particulier mais dans son enfance son oreille avait été mutiler et disons qu'elle veut se refaire l'oreille, on penserait que je l'aide alors que je ne devrais pas mais c'est ma mère.

« Heureusement, j'ai bien cru que jamais tu allais réussir à me trouver un peu d'argent vu la bêtise que j'ai crée. »

« Heureusement que tu sois ma mère. »

« Fait bien ta maligne vue les kilomètres qui nous séparent mais tu sais je peux le rappeler à n'importe quel moment. »

« Tu n'oseras pas. »

« Je vais me gêner ! »

Je raccroche de tremblement, elle le rappellerai et lui dirait où je suis.

Je me lève et avale mes antidépresseurs, je vais m'allonger sur le canapé et je sombre sous un nuage noir, je cauchemarde à cause de lui.

Mon violeur, mon bourreaux...

Soumets toi à mes désirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant