Chapitre 1

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« Encore merci pour ça, Buck... Je le pense vraiment. »


Buck ricane de l'autre bout du canapé, mais Eddie peut dire à quel point il est heureux d'entendre ses mots par la manière dont il sourit et tourne la tête. Il prend une gorgée de sa bière et hausse les épaules avant de répondre, posant son regard sur Eddie quelques secondes après avoir ouvert la bouche.


"Eddie. Sérieusement ? Tu n'as pas besoin de continuer à me remercier pour ça. Ni pour quoi que ce soit d'ailleurs."


"Non, je sais. Mais —"


"Mais rien" insiste Buck, tendant la main à travers l'espace entre eux pour saisir l'épaule d'Eddie, la serrant alors qu'il lui lance un regard qui dit l'équivalent chez Buck de : détends-toi.


Dire qu'il s'était inquiété. Dire qu'il avait vraiment cru que les choses changeraient entre eux. Eddie en veut à lui-même, vraiment, d'avoir pensé qu'une personne aussi incroyable qu'Evan Buckley pourrait être déconcerté par quoi que ce soit, ou changer sa loyauté envers ses amis. Buck n'a jamais été autre chose que loyal ; Eddie le sait. Il est tout simplement fier, reconnaissant et plus soulagé qu'il ne peut le dire, que Buck ne se soit pas éloigné de lui. L'amitié de l'autre homme est une ancre pour Eddie, sans laquelle il serait perdu. Et, s'il avait dû dire à Chris qu'il ne verrait plus son Buck alors, eh bien... Eddie ignore comment il aurait pu se remettre de cette conversation.


Heureusement, cette conversation n'a jamais eu lieu. Buck est toujours là, toujours à ses côtés, toujours disposé à avoir Eddie dans son espace sans montrer de préoccupation, de réticence ou de remords. Vraiment, Eddie pense en se réprimandant encore une fois de trop réfléchir, comment aurait-il pu croire que Buck se comporterait différemment ?


Ils avaient été ivres. Tous. Après un incendie difficile qu'ils avaient passé des heures à éteindre et à extirper des gens, la fin du service avait vu la plupart du 118 se diriger vers un bar pour décompresser. Il y avait eu des shots dès leur entrée suivis de tours de davantage de boissons qu'Eddie n'avait vraiment bu en une session depuis, avant la naissance de Christopher. Il y avait eu aussi de la danse, de ce genre ivre, quand toutes les inhibitions s'envolent alors qu'ils célébraient la fin d'une journée vraiment mauvaise.


Peut-être que ses défenses étaient abaissées après une longue semaine. Ou peut-être était-ce à cause de la proximité de Buck lorsqu'ils étaient revenus de l'une de ces danses pour s'affaler dans les trois canapés qu'ils avaient revendiqués comme leur coin du bar, continuant à crier et à se taquiner alors que d'autres boissons étaient distribuées. Buck, toujours généreux avec ses affections, avait passé un bras autour des épaules d'Eddie lui donnant une étreinte à un bras alors qu'ils se serraient plus près pour faire plus de place.

9-1-1 : L'éducation d'Eddie DiazOù les histoires vivent. Découvrez maintenant