Eddie jure qu'il peut sentir chaque battement de son cœur contre sa cage thoracique tellement il a martelé durant le trajet jusque chez Buck. Il pourrait se donner des coups de pied. Pour toutes les choses intimes qu'ils ont faites ensemble ces derniers mois, pour tout le sexe, rien ne l'a vraiment préparé à la retombée émotionnelle de la semaine dernière.
Il avait voulu atteindre Buck le matin, voulu le tenir dans leur sommeil toute la nuit. Buck n'avait même pas croiser son regard, pas avant au moins une heure, à travers les douches, le petit déjeuner, et les réponses d'un mot. Eddie était dévasté, mais a fait de son mieux pour le cacher, prétendant se comporter comme il le fait toujours avec Buck. Juste en amis. Pas deux personnes qui ont appris à se connaître si intimement.
Cette éducation a brisé quelque chose entre eux. Jusqu'à la semaine dernière, Eddie s'était convaincu que cela pourrait réellement les rapprocher, mais à cause du regard vide dans les yeux de Buck chaque fois qu'il le regardait depuis, Eddie sait que l'effet inverse s'était produit. Comment est-il censé faire face à un monde sans Buck ? Regarder à travers la table de la salle à manger de la caserne de pompiers et juste penser à Buck comme un autre membre de son équipe ?
Il a été difficile de trouver des excuses pour Christopher pour expliquer pourquoi ils n'ont vu Buck qu'une seule fois cette semaine, et même cela était en compagnie d'autres personnes, comme si Buck voulait utiliser Hen, Karen, et Denny comme un bouclier. Que doit-il dire à Christopher quand Buck arrêtera complètement de venir ? Eddie n'en a pas la moindre idée. Bien qu'il soit sûr d'une chose, que la seule raison pour laquelle Buck l'a invité ce soir comme d'habitude était de mettre fin à ce qu'ils faisaient. Eddie supplie son cœur de ne pas se briser trop ouvertement quand Buck lui demandera de partir.
"Salut" dit Buck en ouvrant la porte, son sourire n'atteignant pas ses yeux, et ses yeux à peine le visage d'Eddie. Qu'est-il arrivé à Buck qui l'accueillait les dernières semaines en l'embrassant furieusement avant même qu'Eddie ne franchisse la porte ? Il hésite même avant de lui faire signe d'entrer, prenant son temps pour fermer la porte derrière lui comme si c'était la dernière fois qu'il le laissait entrer. Eddie marmonne une réponse en suivant son dos déjà en retraite, se disant qu'il ne révélera pas à quel point il est bouleversé.
"Je pensais, peut-être qu'on pourrait commander une pizza ce soir" dit Buck en suivant leur routine habituelle, prenant des bières dans le frigo pendant qu'Eddie se fait à l'aise sur son canapé. Ce qu'il ne peut pas facilement faire ce soir, pas quand tout dans l'atmosphère autour d'eux est raide et brisé.
"Ça me va" dit-il, essayant d'injecter de l'enthousiasme dans sa voix qu'il ne ressent tout simplement pas.
"Ça a été quelques longs jours. Je n'avais pas vraiment envie de cuisiner."
"La pizza, c'est bien. Honnêtement."
"Bien."
Même le silence entre eux est tendu. Ne serait-il pas plus facile pour Eddie de simplement faire demi-tour et repartir ?
Buck fait la conversation, lent à démarrer, parlant des choses qu'ils ont partagées ensemble au travail cette semaine, et un sourire mélancolique apparaissant sur son visage quand il demande des nouvelles de Christopher. Buck se retient de lui, se cachant derrière un mur qu'Eddie n'a jamais vu auparavant chez lui. Il déteste ça, et déteste qu'il soit la raison pour laquelle Buck a érigé ce mur en premier lieu. Il l'avait observé se poser sur Buck alors qu'ils étaient allongés ensemble dans son lit la semaine dernière, reprenant leur souffle après qu'il ait été en Buck pour la première fois. La dernière fois. Il n'aurait jamais dû accepter l'offre de Buck. Leur amitié est tellement plus importante, et maintenant Eddie pense qu'il a tout ruiné au-delà de la réparation.
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9-1-1 : L'éducation d'Eddie Diaz
FanficEddie ne sait pas vraiment comment cela s'est passé. Un moment, le 118 est ivre dans un bar après un dur service, des confessions s'échappant de sa bouche alors qu'il embrasse Buck sur la joue de manière taquine. L'instant d'après, il est sur le can...