L'aube était présente depuis peu. Assise à son bureau, la jeune femme se leva en prenant le soin de ranger proprement son encrier au coin de son bureau en bois de cèdre. Elle se leva, souriante.
La jeune chevalière décala légèrement son siège avant de se diriger vers les lourds rideaux couleur terracotta qui ornaient la fenêtre de sa chambre. Voyant les rayons du jour pénétrer dans la pièce, elle fit demi tour et éteignit le fanal qui ornait le mur.
Elle fixa les étagères emmurées. Ces dernières, presque vides, n'avaient pas énormément de poids à supporter avec le peu d'effectif personnel qu'elle avait emmené.
Être une paysanne dans une compagnie réputée noble n'était pas chose répandue, ce qui lui avait déjà porté préjudice auparavant. En effet, son origine lui avait valu la délégation des tâches ménagères au sein de sa compagnie.
La jeune rousse se levait tôt le matin, bien avant 6h30 dans le but de rédiger la paperasse et de se reposer, se préparant ainsi mentalement à d'éventuelles remarques, insultes ou encore discrimination liées à ses origines. Elle allait rester un peu dehors, dans la cour, avant qu'elle ne soit bondée et que ce moment censé être agréable ne le soit plus.
C'était cape sur le dos, clés et carnet dans la main que la paysanne se tourna vers la porte d'entrée.
Tentant de limiter le bruit du grincement de la porte de sa chambre, elle engagea une marche calme, se lançant dans la traversée du long corridor du quartier résidenciel de la compagnie.
Retenant de temps en temps son souffle, elle arriva devant la porte d'entrée du dortoir. Elle enclancha la poignée de la porte, ce qui provoqua un strident grincement.
Plus lourde la porte non ? Tch.
Malgré quelques difficultés, elle réussit à rejoindre le couloir principal.
D
ans ce dernier, la jeune se sentait oppressée. Les rideaux opaques tapissaient chacune des fenêtres, créant une atmosphère tendue et chargée.
Sans plus attendre, elle se rua sur la porte de sortie.
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Droite, elle regardait le soleil, ses deux mains étaient jointes elle et tenaient son carnet.
Elle s'assit, jambes légèrement tendues et saisit le stylo de sa main droite avant de commencer à écrire sur une page blanche.
La douce brise hivernale lui caressait le visage tandis qu'elle s'emmitouflait un peu plus dans sa cape. La couleur de ses cheveux et de cette dernière étaient presque de la même couleur, à quelques nuances près.
Faisait-il froid dans son village ?
Et sa sœur, avait-elle de quoi manger ?
- Il faudrait que je m'en assure, dit inconsciemment la chevalière.
- S'assurer de quoi ?
Surprise, la rousse se retourna et constata stupéfaite que quelqu'un se tenait derrière elle.
Cette voix ? Mais c'est...
''''''''''''
Bonjour (ou bonsoir), comment allez-vous?
Le chapitre est enfin sorti...
Si vous y trouvez des fautes d'orthographe, n'hésiter pas à le faire savoir.
Pareillement pour les remarques.
J'accepte les remarques du moment qu'elles sont constructives, et puis chacun peut donner son avis du moment que c'est dans le respect.
Prennez soin de vous et de vos proches !
NDA, je repasse en correction sur la fanfic je ne sais combien de temps après avoir posté le dernier chapitre...ce style d'écriture est un peu ennuyant non ? J'aimais un peu trop les participes présent je crois 💀
Bonne journée / nuit
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𝐁𝐋𝐀𝐂𝐊 𝐂𝐋𝐎𝐕𝐄𝐑 x ᴏᴄ //ᴅᴜ ᴘᴇᴜᴘʟᴇ
Fanfiction« Après un long voyage, elle y était enfin. Retenant son souffle, elle s'avança d'un pas rapide et crispé vers le balcon où siégeaient les capitaine des différentes compagnies. Une main levée, deux mains levées ? Ecarquillant ses yeux de surprise...
