Chapitre 28 : Réunion de famille

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En média, une petite idée d'à quoi ressemblent (grosso modo) Gwen et Raphaël. 
PS : Tu m'étonnes que JPP il ait craqué pour elle et qu'il gagatise son fils.. Vous les avez vus ?

Bref, trêve de bavardages.. Place au chapitre, j'espère qu'il vous plaira !

***

Paris, France. 4 septembre 1994.

Le soleil brillait, passant ses rayons chauds et envoûtants par la fenêtre de la chambre d'hôpital. Sophie, assise sur son lit, souriait et les fossettes creusées sur son visage par l'âge parurent plus marquées. Aujourd'hui.. Jean-Pierre revenait. Et sa famille avec lui. Sophie avait tellement hâte de découvrir les visages de ceux que Jean-Pierre aimait ! 

Sa belle-fille.. son petit fils.. Curieusement, elle ne les avait jamais vu mais elle avait déjà l'impression de les aimer.

 Deux petites heures plus tard, alors que la grand-mère était absorbée par sa lecture, elle entendit quelques coups frappés doucement à la porte de sa chambre.

 — Entrez ! déclara-t-elle avec joie, sachant déjà qui se tenait derrière le battant. 

 Jean-Pierre entra, souriant, et lui accorda un air réjoui avant de dire : 

 — Bonjour Maman, comment vas-tu ? 

 — Je vais bien merci. Tu n'es pas avec ta petite famille ? interrogea-t-elle avec un brin de déception. 

 Jean-Pierre sourit, amusé. 

 — Si, si. Ils sont là. 

Le jeune homme se décala pour laisser entrer dans la pièce une jeune femme ravissante. Brune, ses yeux verts à la couleur de l'émeraude semblait briller d'une vie insatiable. Ses belles ondulations retombaient délicatement sur ses épaules. Elle sourit et le regard de la grand mère se posa sur la main de sa belle fille qui tenait une petite main. 

Un petit garçon, brun comme sa mère, aux yeux bleus, comme son père, aux taches de rousseur, parut un peu intimidé en la regardant. 

— Maman, laisse-moi te présenter Gwen et Raphaël. 

La jeune femme inclina fugacement la tête : 

— C'est un plaisir de vous rencontrer, Madame. 

Sophie écarquilla les yeux, esquissant un geste de la main : 

— Appelle-moi Sophie, je t'en prie. Et tutoie moi.. s'il te plaît. 

Raphaël sembla se dérider soudain et se rapprocha du lit avant de demander : 

— C'est toi Mamie Sophie ?

Un sourire attendri naquit sur le visage de Sophie. Elle tendit ses bras délicats et accueillants vers le petit garçon : 

— Oui, c'est bien moi, Raphaël. Et toi, tu es ce petit garçon si spécial que Jean-Pierre m'a tant décrit, n'est-ce pas ?

Raphaël acquiesça avec enthousiasme, puis, sans hésitation, sauta sur le lit et dans les bras de sa nouvelle grand-mère. Un moment de tendresse étreignit la petite chambre d'hôpital, créant un lien spécial entre trois générations de la famille Polnareff.

Sophie sentit son cœur se gonfler d'amour en tenant son petit-fils dans ses bras. Il dégageait une innocence et une chaleur qui la transportèrent. La vie était décidément pleine de surprises.

Il lui faisait penser un peu à Jean-Pierre enfant.. Ou à Sherry, mais en garçon.. Elle sentit son coeur s'émouvoir et soupira intérieurement.

Gwen observait la scène avec un doux sourire, touchée par la tendresse entre Sophie et Raphaël. Elle savait à quel point Jean-Pierre avait espéré ce moment.

Rome au crépusculeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant