LE POUVOIR DE L'AMOUR

Chapitre XIX

Le dimanche, la mère de Amos et les deux amis étaient prêts pour se rendre à Maria tokpa.

De l'autre côté, Alma et son père étaient déjà en route. Ils étaient proche quand le père reçoit un coup de fil qui l'oblige à quitter les lieux avant 17h en raison d'une urgence.

Le père : Je vais te déposer et on ira au Saint Sacrement ensemble. Puis moi je te laisse et tu poursuis la prière avec les autres candidats qui s'y trouveront. Je dois aller à un rendez-vous très important.

Quelques minutes plus tard, le père était prêt à retourner. Il sortit quand Maël vint .

Maël : Regarde mon ex propriétaire !

Amos : Ne fait pas de bêtise . Nous sommes à la veille d'un examen.

Maël : Je me demande bien ce qu'il est venu chercher ici.

Amos : C'est sûr qu'il est venu déposer  son enfant. Peut-être ce dernier va également au BAC. Faisons vite. La prière a commencé. On ne va pas attendre maman . Elle va nous rejoindre.

Maël et Amos rentraient à l'intérieur quand Alma les virent de loin . Elle court pour venir les voir.

Alma : Bonsoir les amis.

Elle fait une accolade à Maël

Maël : Tu vas à l'église toi aussi ?

Alma : Tu ne me parles pas

(Les deux se mirent à rire)

Alma : Je suis catholique, je te le rappelle. Bref je suis venu avec papa mais il a eu un imprévu en route . Donc il m'a déposé puis il a filé pour son rendez-vous.

Maël : C'est bien. Si ça ne te dérange pas, on reste ensemble.

Amos : Mais dis-moi et ta copine ?

Alma : Oh , elle est Céleste .

Tous ensemble ils vont prendre place pour suivre la prière et la messe.

Dans la foule, se trouvait la cousine de Alma accompagnée de sa mère. Ayant vu Alma avec Maël, elle les prit en photo.

A la fin de la messe, la cousine va vers Alma .

La cousine : T'es cuite toi. Maman t'a prise en photo tout à l'heure quand tu étais avec le gar debout là-bas. Je suis sûre qu'elle l'aurait déjà envoyé à tes parents.

Toute prise de panique :

Alma : Jure moi . Mais c'est juste un ami.  Pourquoi tante est comme ça même.

La cousine : Toi-même tu la connais. C'est ce que je vis également à la maison. Je dois te laisser.

Alma : Attends je t'accompagne pour saluer tante.

Une fois chez sa tante, celle-ci lui dit :

La tante : Toi on te dépose à la prière et tu cours pour aller fait  accolade à garçon .

Alma : Tchoo ma tante chérie. C'est juste ami.

La tante : Bref prête pour demain ? Que l'Esprit-Saint t'accompagne.

Alma : Amen et merci beaucoup tante. Mais s'il te plaît ne dis rien à mes parents. C'est juste un simple camarade je te promets.

La tante : Tu rentres comment ?

Alma  : Je vais prendre zem .

La tante : On y va. Tu prends le zem devant moi.

De l'autre côté , Maël attendait Alma. Mais hélas, ils ne pouvaient plus cheminer ensemble. Il dit à son ami Amos :

Maël : Je savais que ses parents ne seront pas d'accord pour notre union. Je ne lui ai même pas souhaité une bonne chance. Ce n'est pas grave.

Toute déçue de la réaction de sa tante, Alma soliloqua :

Alma : Je ne lui ai même pas souhaité une bonne chance. C'est sûr qu'il sera fâché après moi. Voilà que je ne sais même pas où il compose. Vivement qu'on se revoit.

Le lendemain matin, Alma était prête à aller dans son centre de composition.

La mère : Bonne composition ma fille. Tu restes à l'école à midi. Le chauffeur ou moi-même, en tout cas l'un d'entre nous t'apportera à manger.

Alma : Merci maman . Au revoir papa.

Dans la voiture, elle ne faisait que penser à comment voir Maël pour s'excuser pour le lapin qu'elle lui avait posé la veille.

Quant à Maël, il était déjà au centre . Et espérait voir Alma pour lui souhaiter une très bonne chance .

La sirène retentit. Tous les candidats rentrèrent en classe .

A la pause de midi , Alma se sentait seule car sa copine Bernice ne composait pas dans le même centre qu'elle. Elle décida donc de faire un tour au portail.

Maël, sachant que Alma composait dans le même centre que lui, décida de se promener histoire de voir si la chance de voir son amoureux pourrait lui sourire.

Il sortit à peine de sa classe quand il vit Alma qui venait de sortir de l'établissement. Il court pour la rattraper :

Alma ! Alma ! S'écria-t-il

Étonnée, elle tourne dos et vit Maël . Elle ne croyait pas. Pour elle, s'était un rêve . Elle court et va se jeter dans les bras de Maël et le serra très fort contre elle . Ils étaient dans cette position d'accolades quand la mère de Alma vient se pointer au portail.