Chapitre XXVII

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Il sonna 20h quand la sonnerie de la maison de Alma retentit. C'était Sandra.

Sandra : Tes parents sont là ?

Alma : Tu peux toi-même rentrer pour vérifier.

Elle rentre et va au salon. Mais il n'y avait personne. Elle se retourna donc.
Maël contemplait son nouveau téléphone. Il y insère sa sim.

Maël : C'est ma mère je vais appeler en première position.

Il appela sa mère et lui raconte la particularité qu'a eu son anniversaire.

La mère : Comment elle a rassemblé assez d'argents pour te prendre un téléphone ? S'il te plaît je ne veux pas de problème inh. Je préfère que tu le lui retourne.

Maël : Tu as raison de t'inquiéter maman. Mais rassure- toi. Il n'y a rien.

Après avoir appelé sa mère, elle appelle Alma.

Alma : Oui c'est qui s'il vous plaît ?

Maël : C'est votre victime. Vous aviez volé mon cœur. Et difficilement j'arrive à respirer quand vous n'êtes pas là.

Alma : Maël. C'est ton numéro ?

Maël : Oui oui. Tu étais bien rentrée ? Les parents ont dit quoi?

Alma : Ils ne sont même pas à la maison inh. L'imbécile là était venue tout à l'heure croyant que mes parents sont à la maison...

Ils restèrent au téléphone pendant 30min environ.
Le lendemain matin vers 10h, Sandra revient. Cette fois- ci elle trouve toute la famille réunie. Elle raconte donc tout ce qui s'était passé la veille aux parents.

Le père : C'est faux. Ma fille était chez toi. Nous ne sommes pas le 1er Avril et pourquoi tu veux nous faire un poisson d'avril ?

Elle fit sortir son téléphone et montra la photo qu'elle a prise aux parents.

La mère : Sang de Jésus ! Alma c'est toi ? Ou bien c'est un montage?

Le père : C'est sûrement un montage.

Sandra : C'est bien elle. Elle a menti qu'elle venait chez moi mais voilà où elle était et avec qui elle était. J'ai voulu vous en informez pour qu'après vous ne me prenez pas comme responsable.
 
Le père : Merci beaucoup m'a fille. Tu peux partir. Mais s'il te plaît supprime la photo de ton téléphone. Il ne faudrait pas que quelqu'un d'autre la voir.

Sandra supprime la photo et s'en va.

Le père : Toi Alma, prépare ta valise. Tu vas rejoindre ton grand frère aux Etats-Unis dans deux semaines. Tu ne resteras pas ici pour mettre la honte sur nous.

La mère : Non. Elle est assez mature pour se mettre en couple. Dis-moi, que fait le garçon ?

Alma : Il vient d'avoir le BAC.

La mère : Et ses parents ?

Alma : Je te l'avais déjà dit. Son père n'est plus. Sa mère vend de l'essence.

Le père : Tu manque du respect à tes parents à cause d'un garçon qui n'est même pas de ton rang. Ma décision est prise. Ça peut me coûter toute ma fortune, mais tu dois quitter ce pays le plus vite possible. Je ne vais pas te laisser faire la même bêtise que ton grand frère.

Alma quitte le salon et monte dans sa chambre. Elle se mit à pleurer.

Maël appela sa chérie. Mais hélas, Alma a oublié son téléphone au salon.
Ayant remarqué que c'était celui avec qui traîne sa fille, le père décroche l'appelle.

Maël : Allô bb. Les mentions sont sorties. J'ai eu la mention Bien. Et toi ? L'un d'entre nous doit forcément avoir la mention Très bien inh. Alors dis-moi que c'est toi tu l'as eu.

Le père raccroche l'appel.

La mère : Ça m'a touché ce qu'il vient de dire. Ça montre qu'il est vraiment amoureux de notre fille.

Le père : Je m'en fou. Cette union ne peut pas être possible.

Maël était très surpris de voir qu'Alma l'a raccroché au nez.

Maël : Mais pourquoi elle m'a raccroché ? Est-elle déjà dans les bras d'un autre ? Ou bien ses parents sont déjà au courant qu'elle était avec moi hier ?

Alma se rappela qu'elle a oublié son téléphone au salon. Elle descendit pour le chercher.

Le père : Ton mari vient de t'appeler.

Elle prit le téléphone et l'éteint.

La mère : Vas voir ta mention. C'est sorti déjà....
 
Elle ne finissait pas de parler quand le surveillant général de la Rosette appelle le père.

Le surveillant : Félicitations. Votre fille a eu la mention Bien.

La mère de Alma : C'était qui ?

Le père : Le surveillant de Alma.
Elle a eu la mention BIEN.

La mère : Vient me faire un câlin ma fille.

Alma renfrogna la mine et retourne dans sa chambre.

La mère : Et si on invite le garçon en question à la maison ? Comme ça on va avoir une discussion avec lui pour voir quel genre de garçon il est.

Le père : Non non je ne veux pas. Déjà qu'il est issu d'une famille pauvre, je ne veux pas.

La mère : Mais pourquoi ?

Le père : Ils vont compter, lui et sa famille sur ma richesse. Je ne veux pas. Je ne veux pas d'un mari tout fait à ma fille. De la même façon je ne lui veux pas d'un mari très pauvre. S'il se met avec ce garçon, c'est elle qui va tout faire. Elle sera l'homme de la relation. Et le garçon peut profiter d'elle et partir.

La mère : Je te comprends .

Le père : Pour tout éviter, je la fais voyager. Ça peut me coûter n'importe quel prix. Mais je dois le faire pour éviter ce danger qui guette ma fille.

À suivre...

LE POUVOIR DE L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant