Chapitre 6-Hermione

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J'inspire un grand coup. M'y revoilà, après des années. La maison de mes parents (NDA: Dans cette fanfiction, ils n'ont pas perdu la mémoire). Je toque, ma valise à côté de moi. La porte s'ouvre doucement, et tout ce que je sais, c'est que je suis en train de me faire étrangler dans l'étreinte de ma mère. 

- Maman, tu m'étouffe, râlé-je pour faire bonne figure, mais au fond, je suis heureuse de la revoir.

- Tu m'a tellement manqué ! s'exclame-t-elle. Oh, comme tu as grandi !

Je grimace, perplexe. Non, je ne dois pas avoir beaucoup grandi, je fais toujours mon mètre soixante, mais bon, peut-être que je me suis amincie. Ou peut-être juste que ma mère a une vision très peu objective et totalement déformée de moi. Quoi qu'il en soit, elle me pousse à l'intérieur, et appelle mon père, qui vient me saluer pendant que fidèle à elle-même ma génitrice commence un long monologue. 

- Je savais que tu reviendrais bientôt ! J'en parlais hier avec la voisine, Mrs Hamilton. Tiens, tu savais que son fils est entré à l'université ? Et sa fille, la petite Mary, qui va avoir seize ans ! Elle serait ravie de te revoir. Tu te souviens de vos soirées pyjama ? Quand vous alliez chercher des bonbons en cachette et que ...

- Tu me forçais à me brosser les dents dix fois, oui je m'en souviens. Sinon, comment allez-vous ? C'est bien joli de parler des voisins, mais tu ne penses pas que je viens pour vous ? la taquiné-je. 

- On ne sait jamais. Quand tu étais plus jeune, tu passais ton temps à épier Taylor par ta fenêtre, jeune fille. 

- Maman, j'avais dix ans !

- Et pendant les vacances ? 

- Maman, s'il te plaît, il est juste beau ...

- Je sais ma chérie, je te taquine. Comment vont tes amis ? 

- Bien. Harry va emménager avec Ginny.

- Et Ron ? 

- Oh, je n'ai pas trop de nouvelles, mens-je. Il a beaucoup de travail pour aider George à la boutique. 

- Et toi, mon Hermione ? demande mon père. 

- Moi ? Tout est parfait. Je viens passer un peu de temps ici, si possible. 

Mes parents me fixent, septiques, mais je les supplie mentalement de ne pas creuser. Pour une fois, ça fonctionne. 

- Il y a une soirée au bar ce soir. Si tu veux te vider la tête. Tu es toujours trop stressée, vas y, conseille ma mère.

- Je verrai. Tu as besoin d'aide pour le repas ? 

- Viens là. On va faire une bonne quiche au poireau, ta préférée. 

- Merci Maman. 

Elle me serre contre elle et m'embrasse le front. Que c'est bon de rentrer à la maison ...

SOMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant