His obsession

CHAPITRE 8 : Retrouvailles

Nous avions continué de discuter, lorsque soudain le téléphone de ma nouvelle amie sonna. C'était Alessio. Son nom s'afficha sur l'écran, et elle décrocha. Elle mit sur haut-parleur.

- Allo ?

- Sofia, j'arrive. Rentre chez toi. commença-t-il d'une voix grave et sérieuse. Il avait l'air énervé.

Ca promet...

- Sympa la discussion. Ok ok.

Il raccrocha et Sofia se tourna vers moi.

- Je vais devoir rentrer ma belle. Je vais dormir et dès que je me réveille je reviens ok ?

- D'accord.

Je hochai la tête et Sofia se leva, prit son manteau, et se dirigea vers la porte.

Elle sortit rapidement, me laissant seule dans la grande maison. Je sentais une certaine inquiétude monter en moi. Qu'allait-il se passer lorsque Alessio rentrerait ? Pourquoi était-il si énervé ? Les minutes passèrent lentement, et je me surpris à regarder fréquemment ma montre en attendant le retour d'Alessio.

Finalement, la porte d'entrée s'ouvrit, et Alessio entra dans sa demeure. Il était visiblement furieux, sa mâchoire serrée et ses poings crispés. Il n'avait pas l'air d'être dans un bon état d'esprit.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as revu les Russo alors ? demandai-je, curieuse.

Il tourna son regard sombre vers moi, semblant à peine me remarquer.

- C'est pas tes affaires l'avocate, marmonna-t-il.

Pendant que je le regardais, je me demandai si cle fait qu'il soit en colère était liés à ma présence ici ou à quelque chose d'autre. Je ne voulais pas poser de questions qui pourraient l'agacer davantage, même si j'aimerai bien. Je tiens un minimum à ma vie quand même.

Il se dirigea vers la porte en verre qui donnait sur le jardin. Il semblait perdu dans ses pensées, et la tension dans la pièce était presque palpable. Finalement, il se tourna vers moi, son visage toujours fermé.

- Je veux que tu saches que tu es en sécurité ici avec moi.

Il est redevenu gentil.

Sa déclaration ne me rassura qu'à moitié. Être avec lui ne m'enchante pas plus que ça, lui-même pouvait me tuer n'importe quand.

- Je ne veux pas que tu te sentes prisonnière, reprit-il, son regard se radoucissant un peu. C'est juste que, parfois, des circonstances nous obligent à prendre des mesures pour protéger ceux que nous chérissons.

Ses paroles étaient cryptiques. Je ne savais pas comment interpréter ce qu'il voulait me dire.

- Je veux juste comprendre ce qui se passe, dis-je doucement. Et en quoi ça me concerne...

- Il y a des choses que je ne peux pas te dire pour le moment, répéta-t-il. Mais je te promets que lorsque le moment sera venu, je te dirai tout.

Là, il avait clairement établi que certaines informations lui étaient interdites de partager avec moi, du moins pour l'instant. Sa frustration semblait palpable, et je pouvais voir qu'il aurait voulu faire les choses différemment. Cependant, il semblait empêtré dans des situations compliquées et peut-être même dangereuses.

- D'accord... lui dis-je avant de remonter dans ma chambre. Il était 2h du matin et je commençais à être fatiguée.

Je m'allongeai dans mon lit, perdue dans mes pensées. Je repensais à Mikey.