Akashi x reader

I. 1 : questionnement et étourdissement

Cette première semaine de rentrée s'était presque bien déroulée pour les deux jeunes gens. Un peu plus bancale du côté de Yume que de Seijuro, mais c'était à prévoir.

Après ce raffut de rentrée habituel, tout recommençait à prendre son cours. Les inscriptions aux clubs étaient enfin ouvertes, le BDE avait finis de remplir les tonnes de paperasses annuelles, les professeurs commençaient à s'y faire avec les élèves et Yume n'avait toujours pas réussie à parler à Seijuro.

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La jeune fille attendait patiemment que cette dernière heure de littérature passe pour pouvoir enfin rentrer chez elle et se reposer. Ce n'est pas qu'elle déteste la littérature mais la dernière heure de cours est toujours ennuyante quelle que soit la matière ou le sujet abordé. De plus cette période de début de rentrée était l'une des préférées de la jeune fille car il n'y avait pratiquement pas de devoirs à faire ni de contrôles à réviser, donc elle pouvait rentrer chez elle en se reposant sans culpabiliser de n'avoir rien fait pour le lendemain.

Le paysage qu'elle regardait avait l'air plutôt plaisant, les écureuils se battant dans l'arbre pour de la nourriture, les oiseaux qui piaillaient en cette fin de journée, et les élèves ayant cours d'éducation physique qui couraient dans l'espérance que cette heure se finisse au plus vite. Toutes ses choses captivantes n'avaient bien sûr pas échappé à l'œil de Yume. C'est alors qu'elle s'était plongé dans une profonde réflexion. « y'a t'il vraiment un bon moment pour que j'aille lui parler ? » « ça fait déjà un moment qu'on ne s'est plus revu quand même .. » «  je ne lui ai même pas annoncé que j'étais dans le même lycée que lui ». Toutes ses réflexions tournaient autour d'une seule et même personne, Akashi Seijuro.

Pourquoi ne voulait elle pas l'aborder ? Sûrement par manque de courage. Sept jours étaient déjà passés sans que la jeune fille ne s'en rende compte. Elle s'était lancé comme un compte à rebours à sa trousse pour s'obliger à parler à Seijuro, mais rien n'y avait fait. Elle n'avait toujours pas trouver ledit « bon moment ». De plus en ne pensant qu'à ça elle n'avait même pas remarqué à quel point elle avait pu être renfermée sur elle même au point de ne pas sembler être « accessible » pour les autres. Résultat elle n'a pu socialiser avec personne en plus de ne pas avoir pu reparler à Seijuro.

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Seijuro écoutait passivement son cours pour une première, lui qui est toujours sérieux, sans pour autant connaître la raison qui l'a rendu aussi peu sérieux en cette fin d'heure. Sûrement pour recharger ses « batteries » en vue de la fin de journée qui l'attendait au club de basket à gérer quatre grands gaillards.

C'est donc quand la sonnerie avait finit de retentir qu'il s'était rendu à son casier, avant d'aller au gymnase pour débuter ses heures d'entraînements au club de basket.

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Le professeur s'approchait de plus en plus au bureau de la jeune fille au point qu'elle en avait pensé qu'il se dirigeait vers elle. Et bingo, elle commençait à stresser à se demander s'il l'avait vue ne rien glander de cette heure tout en fixant le cahier qu'il tenait entre ses mains.

Arrivé à sa hauteur, il lui dit que c'est un carnet de présence à remplir puisqu'elle n'a pas eu l'air d'avoir pris connaissance de la liste des taches à faire. Durant toute cette journée la plupart de ses camarades les avaient fait sans lui en toucher un mot. Au départ elle se sentait un peu trahis par ce manque de communication avant de se sentir totalement bête puisqu'un professeur est carrément venue lui donner la « tâche » en main propre.

Commençant à feuilleter le cahier Yume avait pu se rendre compte qu'il n'appartenait pas seulement à cette classe mais encore à deux autres classes. Curieuse, elle avait décidée de regarder un peu les noms des personnes sans pour autant mettre de visage dessus puisqu'elle ne connaissait aucun d'entre eux, jusqu'à arriver à l'exception à la règle. Son regard était resté figé sur le nom de Seijuro Akashi en classe A. Après être resté à regarder les kanjis composant son nom, pendant presque une dizaine de minutes elle s'était enfin décidée à commencer ses tâches avant de repartir chez elle l'esprit encore plus perplexe que durant sa dernière heure de cours. « Si ça ce n'est pas un signe pour que j'aille l'aborder » s'était elle fait la réflexion.