être social avec des précoces

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Récemment, on m'a proposer de venir chez quelqu'un, profiter que les parents ne soient pas là pour se retrouver à plusieurs et passer un peu de bon temps ensemble juste avant le bac.


Mais j'ai refusé. Le bac n'est pas en cause dans ce refus, je me fou du bac, ce n'est que l'écrit de français, il ne me fait pas vraiment peur.Ce qui me fait peur en revanche, c'est d'aller chez les gens... De toute ma vie, il n'y a véritablement que deux familles que j'ai apprécié, assez pour aller dans leurs maisons avec le sourire, pour voir l'ami qui y vivait, mais aussi pour le cadre et le reste de sa famille. En dehors de ses deux personnes qui ont était mes meilleurs amis, et qui le sont encore aujourd'hui bien que je ne les voie plus, je ne suis pas à l'aise chez les gens, je m'y sens... piégé je crois.

Piégé, dans le sens où, si je veux partir, il est beaucoup plus difficile de quitter le lieu. Quand on est dehors, il suffit de dire "je me sens pas bien, je vais rentrer", mais chez quelqu'un, il me semble que c'est mal vu d'écourter le moment social.

J'ai peur. De l'imprévu, me retrouver face à un membre de la famille qui rentre plus tôt par exemple. Dans ma famille, tout est si aléatoire, je ne suis pas assez proche d'eux pour savoir quand ils partent ou rentrent, j'ai du mal à concevoir que ce ne soit pas pareil chez les autres. Et cette peur de l'inconnu, de la personne inconnu, me fait fuir ces invitations. C'est la deuxième propositions que je reçois, de deux personnes différente qui font parti de mon nouveau cercle de "connaissance amicale proche", que je dois refuser. 

J'ai écrit "je dois", car c'est une obligation, ça s'impose à moi. Dans le doute, dans la peur, je ne peut que choisir l'inaction. Le social me coute trop d'énergie, un jour passer avec les gens, c'est un jour que je dois passer seul après pour me reposer. C'est encore plus vrai depuis que je fais des efforts, si je pouvais rester en pilotage automatique et ne rien dire pendant 5 heures et avoir un regard vide, je n'aurai pas besoin d'autant de repos, ça ressemblerai à une journée au lycée au final. Mais durant une sortie, que ce soit chez les gens ou simplement dehors pour ce balader, dans mon groupe actuel, je suis obligé de participer, car le groupe s'est créer grâce à moi, car je suis plus ou moins leur leader. Car je suis responsable de ça, et que je m'en sert pour travailler sur moi-même, je dois être social.

Social, mais pas suicidaire. Une bonne de précoces plein d'énergies, c'est trop à gérer pour moi, eux et leur blagues graveleuses, leur comportements "chamailleurs". Je ne supporte pas être touché, mais ils le font. Un tri s'impose, mais ils sont toujours ensemble, je ne pourrai pas avoir ce que je veux sans me détacher d'eux, et aller voir ailleurs ce que le monde me propose.


Le petit zèbre [rantbook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant