Le malheur d'une vie

Que voudrais-tu faire d'autre ?

Une bombe est un consistant habituellement en un contenant empli de matériel explosif ayant pour but de causer une destruction lorsque déclenchée. À partir du XXe siècle, le mot est surtout utilisé pour désigner des engins explosifs lancés d'avions ou laissée au sol. L'explosion d'une bombe est provoquée, habituellement, par une , une ou une sorte quelconque de capteur (pression, , contact, etc.). Si elle est autopropulsée, elle fait partie d'un ou d'une . Des bombes peuvent être à sous-munitions, qui peuvent se comporter comme des mines anti-personnel.

Étymologiquement, une bombe n'est rien d'autre qu'une enceinte fermée permettant de circonscrire son contenu: par exemple une horloge, ou une télécommande. Lorsque se sont développées les matières explosives, le récipient qui les renfermait a progressivement donné son nom à l'engin entier, par métonymie.

L'explosion d'une arme nucléaire provoque à la fois de la chaleur, des ondes de choc et des radiations. Les forces libérées ont le potentiel de provoquer des pertes humaines massives, d'anéantir habitations, bâtiments et infrastructures et d'avoir de graves conséquences pour l'environnement.

Nous savons que le 6 août 1945, trois mois après la capitulation de l'Allemagne, l'explosion d'une bombe atomique au-dessus de la ville d'Hiroshima, au Japon, met un terme à la guerre du Pacifique, précipite la fin de la Seconde Guerre mondiale et inaugure l'Âge nucléaire. Ensuite, les Japonais on du subir une deuxième attaque sur la ville de Nagasaki. 

Cette fois, ce ne fut ni une grande explosion, ni une petite. Toutefois, elle suffit à détruire un bâtiment entier. Personne ne pu échapper à la mort qui se propageait comme la peste au fil des secondes. Une multitude d'esprits et d'âmes, corrompues pour la plupart, s'envolèrent vers les cieux, quittant la terre noircie par cette si violente déflagration.

Du magnifique immeuble aux murs blancs et au sol dallé, sur lequel du sang avait été versé, il ne restait que de pauvres débris éparpillés, fissurés, et d'où de minces filets de fumée noir. Un peu de sang sur les petit bouts de matériaux qui autrefois constituaient ce QG si imposant.

C'était un triste spectacle de désolation. Les habitants de la ville alentours se réunissèrent la où, auparavant, se tenait ce majestueux bâtiment. 

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Ran courait, en clopinant, la respiration haletante. Il s'était réellement vu mourir dans l'explosion. Cela, il ne le supportait pas.

Il avait peur de la mort.

Mais il avait survécu, lui et ses feux compagnons, qu'il portait à présent tout les deux. Sanzu sur son dos et Kokonoi dans ses bras.

Son cerveau n'en revenait pas : ils avaient survécu ! Il revit encore une fois la scène dans sa tête :

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Il ne restait que 3 sécondes avant la catastrophe. Kokonoi, poussé par un élan de désespoir, dépassa Ran et fonça violement dans la porte, qui s'ouvrit sous le choc. 

2 secondes avant l'explosion, Ran sortit du bâtiment. 

1 secondes, ils ne purent que s'éloigner de 2 ou 3 mètres. 

Lorsque l'explosion se produisit, ils avaient été impitoyablement projeté, ce qui miraculeusement leur sauva la vie, une cinquantaine de mètres plus loin. Kokonoi n'arrivait plus à se relever, à bout de forces, et Ran se résolut à le porter dans ses bras.