Le malheur d'une vie

Mon ange

Pdv Ran :

Ran : mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con !!! 

Honnêtement, je ne sais même pas de qui je parle. De moi ou de Sanzu ? Sûrement nous deux...

La scène qui s'est produite quand le médecin m'a amené ici m'a profondément troublé... non ce n'est pas le bon mot... plutôt... bouleversé ? Ca doit être ça.

Il a réessayé de se tuer, alors qu'il venait de se réveiller. ...juste au moment ou je suis arrivé... heureusement qu'on ne s'est pas attardé à parler dans l'entrée...

Mais pourquoi il a fait ça ? Il ne veux pas me voir ? Ou peut-être que...

...Il me déteste ?

...cette hypothèse me terrifie...

...je promet... non, je jure ce tout ce qu'il m'est de plus précieux, que plus jamais je ne le laisserai seul dans son malheur. Plus jamais je ne l'abandonnerai, et je le rendrai heureux. Je le jure. Rien de m'en empêchera.

//Haha fais moi rire ! Tu as juré que tu veillerai toujours sur moi ? Que tu me rendrai heureux ?! N'est ce pas Ran ?! ...tu l'as juré hein ? Alors toi aussi, tu sombreras dans le malheur. J'ai hâtes de voir ce que ça va donner ! Tu vas comprendre ce que ça fait d'avoir le coeur brisé !//

J'étais perdu dans mes pensées, lorsqu'on m'y arracha brutalement d'une petite tape sur l'épaule. Je me retourna vers la personne derrière moi et je tomba nez à nez avec mon petit frère.

Ran : Rindo ? Que fais-tu ici ?

Rindo : laisses moi te retourner la question.

Ran : hein ? Je ne comprends pas...

Rindo : pourquoi t'as arrêté de manger, et tu reste cloîtré dans ta chambre depuis que Sanzu a essayé de partir. Pourquoi depuis qu'il s'est réveillé, tu restes toute la journée à l'hôpital dans sa chambre, à le regarder d'un air défait ? Je m'inquiète pour toi Ran ! Vous n'avez jamais été spécialement proche, même vous ne vous appréciez pas avant ! Pourquoi ça a changé ? Parles moi Ran !

Ran : ...

Je lui dit où pas ? ...je ne suis pas sûr que c'est une bonne idée... Rindo est vraiment protecteur et possessif envers moi. Depuis toujours. Mais je ne devrai pas lui dire maintenant. Pas encore.

pdv Sanzu :

J'émerge encore une fois d'un sommeil qui m'a semblé durer des siècles. Je vois une transfusion attachée à mon bras. J'essaye de me redresser, mais je n'y parviens pas. ...je n'ai pas assez de forces... 

Mes bras sont presque intégralement recouverts de bandages.

Tch. Ca m'soûle. Je peux tuer, mais je ne peux pas me tuer ? Pourtant, ça donne le même résultat... des morts...

Mais quand je repense à la douce étreinte de Ran, un air horrifié et affolé collé sur la face, je me dis que je veux m'en sortir. Juste pour être avec lui, sentir sa chaleur contre moi, et son sourire éclatant.