Chapitre 3: Un cousin mais pas seulement

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             Le lendemain matin, alors qu'Émillia prenait son petit déjeuner, Constance entra en trombe dans l'auberge et se précipita à la table de son amie. Elle s'assit à ses cotés et lui demanda :     

-  Ton installation s'est bien passé ?          

-  Bonjour d'abord, répondit Émillia en riant.  

-  Excuse moi pour cette entrée un peu précipité mais il faut absolument que je te présente quelqu'un . Alors ? 

- Tout va bien, ne t'inquiète pas. J'ai même pu retrouver mon cousin hier après-midi. 

- Mais c'est géniale. Aller viens , dépêche-toi ! 

Dès qu'Émillia eu fini de manger, Constance lui attrapa le bras et les fit sortir. Elle conduisit Émillia jusqu'à chez elle. 

- Et qui veux tu tant me présenter pour un départ si rapide. 

- Mon compagnon passe me voir aujourd'hui et je me suis dis que comme ça, tu connaitrais d'autre personne en ville, en plus de ton cousin et moi. En plus ses amis arrivent après pour déjeuner. 

Constance entra dans un bâtiment puis se dirigea vers son appartement. Elle ouvrit la porte et proposa à Emillia de venir s'assoir en attendant l'invité de la propriétaire des lieux. Les deux femmes discutaient de tout et de rien jusqu'à ce que trois coups se firent entendre à la porte. Constance se leva pour aller ouvrir tandis qu'Émillia restait à sa place. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle reconnue la voix qui l'appelait. 

- Alors Lia, on ne se quitte plus dis moi ! 

- Charles ! 

D'Artagnan lui lança un regard noir, il détestai qu'on l'appelle par ce prénom. Mais il avait beau le répéter à sa cousine qui pourtant continuait a l'appeler comme ça ou alors avec des surnoms plus idiots les uns que les autres. Constance les regarda tour a tour sans comprendre avant d'ouvrir grand les yeux et de se tourner vers son amie. 

- C'était lui ton fameux cousin ! Tu aurai pu me le dire. 

- Tu ne me l'a pas demander, répliqua Émillia. 

Elles éclatèrent de rire. D'Artagnan regarda la petite cour sur laquelle donnait la fenêtre. Il semblait réfléchir puis proposa : 

-  Il doit nous rester une petite heure avant l'arrivée des autres. Ça te dit un petit entrainement Émillia ? Ça doit faire longtemps que tu n'as pas toucher à une épée. 

- D'Artagnan tu n'y penses pas, s'indigna Constance. Enfin ... 

- C'est d'accord, allons y, la coupa Émillia.  

Et les deux cousins se jetèrent un regard amusé avant de partir en courant vers la cour. Arrivés dehors, D'Artagnan lança une épée a sa cousine et lui dit: 

- Voyons voir ce qu'il te reste. 

Et il engagea le combat. Constance qui venait de descendre, se posa pour regarder ses amis. Quand d'Artagnan attaquait, Émillia parait et inversement. Et quand l'un prenait le dessus, l'autre se rattrapait peu après. Ils ne semblait pas voir le temps passer. Des bruits de pas se firent entendre mais cela ne déconcentra pas les deux cousins qui restait focaliser sur leur combat. C'est uniquement quand ils entendirent une voix leur parlant qu'ils s'arrêtent pour se tourner vers les nouveaux venus. 

- Mais c'est qu'elle se débrouille bien notre petite Émillia. En plus d'être belle elle sait se battre. Mais elle est fantastique cette demoiselle ! 

- Merci Aramis. Par contre à l'avenir éviter d'essayer de me séduire, je ne pense pas apprécier.  Bonjour messieurs, ajouta-t-elle en se tournant vers les deux autres. 

Ces derniers hochèrent la tête pour la saluer à leur tour. Aramis, bien que légèrement vexé, proposa à ses amis d'aller manger car ils avaient rendez vous avec le capitaine de Tréville dans l'après-midi. Les quatre mousquetaires et leurs deux amies retournèrent dans l'habitat de Constance pour déjeuner.      

Une vie de mousquetaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant